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Centrafrique : Les mercenaires tchadiens "doivent de gré ou de force être rapatriés" (Premier ministre)
[Vidéo] L'interview exclusive du Premier ministre, Nicolas Tiangaye
BANGUI (Centrafrique) - Dans un entretien exclusif réalisé par le site AfriqueInside.com, le Premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye répond aux questions de la journaliste Samantha Ramsamy.
Concernant le sort des milices "composés de rebelles tchadiens, soudanais et de mercenaires centrafricains", le chef du gouvernement centrafricain a affirmé que « en tout cas, en ce qui concerne les étrangers, leur sort c'est qu'ils doivent être rapatriés, les soudanais, les tchadiens ne sont pas appelés à rester, ils doivent une fois désarmés être rapatriés dans leur pays. Une partie avait déjà été rapatrié bien avant mais ceux qui sont encore sur le territoire centrafricain doivent de gré ou de force être rapatriés ». Si Michel Djotodia jurait que l'ex-Séléka ne comportait aucuns mercenaires étrangers, Tiangaye l'avoue à demi-mot.
Nicolas Tiangaye a eu du mal à prononcer le mot "tchadiens", après plusieurs hésitations. Ce dernier affirme que les auteurs d'exactions devront répondre de leurs crimes, soit devant la justice de leur pays respectifs, "de la justice nationale ou internationale".
Concernant le sort des milices "composés de rebelles tchadiens, soudanais et de mercenaires centrafricains", le chef du gouvernement centrafricain a affirmé que « en tout cas, en ce qui concerne les étrangers, leur sort c'est qu'ils doivent être rapatriés, les soudanais, les tchadiens ne sont pas appelés à rester, ils doivent une fois désarmés être rapatriés dans leur pays. Une partie avait déjà été rapatrié bien avant mais ceux qui sont encore sur le territoire centrafricain doivent de gré ou de force être rapatriés ». Si Michel Djotodia jurait que l'ex-Séléka ne comportait aucuns mercenaires étrangers, Tiangaye l'avoue à demi-mot.
Nicolas Tiangaye a eu du mal à prononcer le mot "tchadiens", après plusieurs hésitations. Ce dernier affirme que les auteurs d'exactions devront répondre de leurs crimes, soit devant la justice de leur pays respectifs, "de la justice nationale ou internationale".
