La MINUSCA « continuera d'appuyer le comité de mise en œuvre et de suivi de la stratégie nationale pour la restauration de l’autorité de l’Etat » a déclaré mercredi le porte-parole de la Mission, Vladimir Monteiro, en soulignant que la mission travaillera en collaboration avec « toutes les parties prenantes de ladite politique, notamment les ministères de l’Administration territoriale et de la Fonction publique et de la Réforme administrative ainsi que les différents partenaires ». Les 12 et 13 juillet 2023, la MINUSCA et le PNUD ont financé l’étude et l’organisation à Bangui de l’atelier de validation technique de la feuille de route de la stratégie nationale de restauration de l'autorité de l'Etat.
Au cours du point de presse hebdomadaire, le porte-parole a rappelé le soutien apporté par la MINUSCA à l’extension de l’autorité de l’Etat depuis 2015, notamment à travers la réhabilitation et l’équipement de bâtiments administratifs, ainsi que le renforcement des capacités et le déploiement des fonctionnaires et agents de l’Etat dans les préfectures. « La Mission a réhabilité, équipé et parfois construit plus de 170 bâtiments administratifs à travers les projets à impact rapide. En 2022-2023, plus de 5.500 autorités, fonctionnaires et agents de l’Etat (dont environ 1.400 femmes) ont été formés par les cadres des ministères de l’Administration territoriale et de la Fonction publique et réforme administrative avec l’appui de la MINUSCA », a dit le porte-parole.
Par ailleurs, la MINUSCA a remis cette semaine trois infrastructures sociales aux autorités et à la population de l'Ombella M’poko. « Il s’agit d’un centre pédiatrique à Boali, de la Maison de la femme à Yaloké et d’une école maternelle à Bossembélé », construits et équipés dans le cadre du programme de réduction de la violence communautaire, à hauteur de 133 millions de francs CFA. Le centre pédiatrique permettra de renforcer le système de santé dans la préfecture tandis que la maison de la femme vise à consolider le tissu social et le dialogue entre les communautés.
De son côté, le porte-parole militaire de la MINUSCA, le Lieutenant-colonel, Abdoul Aziz Ouédraogo, a fait part des nombreuses patrouilles menées par les différents contingents de la Force pour assurer la protection des populations civiles : « Une attention particulière reste portée au triangle Sam Ouandja-Ouanda Djallé-Ouadda avec une posture robuste des troupes zambiennes et rwandaises. Le contingent marocain patrouille dans les localités de Zemio et Mboki, les soldats de la paix pakistanais ont sillonné l’axe de Ndélé jusqu’à Gordil tandis que les casques bleus portugais sont arrivés à Mingala ». En outre, dans le cadre de la collaboration avec les FACA, le contingent népalais a effectué des patrouilles conjointes avec les soldats FACA à Boyo, Alindao et Kouango (centre de la RCA), a affirmé le porte-parole militaire.
Pour sa part, le porte-parole de la composante Police de la MINUSCA, l’Inspecteur principal Apollinaire Rudatinya, a fait le bilan de quelques appuis aux forces de sécurité intérieure (FSI) centrafricaines entre juillet 2022 et juin 2023. « 63 formations ont été organisées dont 38 à Bangui et ont bénéficié 1620 FSI. En outre, 16 projets de construction pour la police et la gendarmerie ont été financés et réalisés », a-t-il expliqué. Il est également revenu sur les sensibilisations menées par les équipes d’UNPOL au profit des populations notamment sur les violences basées sur le genre et la justice populaire, des pratiques à bannir.
Au cours du point de presse hebdomadaire, le porte-parole a rappelé le soutien apporté par la MINUSCA à l’extension de l’autorité de l’Etat depuis 2015, notamment à travers la réhabilitation et l’équipement de bâtiments administratifs, ainsi que le renforcement des capacités et le déploiement des fonctionnaires et agents de l’Etat dans les préfectures. « La Mission a réhabilité, équipé et parfois construit plus de 170 bâtiments administratifs à travers les projets à impact rapide. En 2022-2023, plus de 5.500 autorités, fonctionnaires et agents de l’Etat (dont environ 1.400 femmes) ont été formés par les cadres des ministères de l’Administration territoriale et de la Fonction publique et réforme administrative avec l’appui de la MINUSCA », a dit le porte-parole.
Par ailleurs, la MINUSCA a remis cette semaine trois infrastructures sociales aux autorités et à la population de l'Ombella M’poko. « Il s’agit d’un centre pédiatrique à Boali, de la Maison de la femme à Yaloké et d’une école maternelle à Bossembélé », construits et équipés dans le cadre du programme de réduction de la violence communautaire, à hauteur de 133 millions de francs CFA. Le centre pédiatrique permettra de renforcer le système de santé dans la préfecture tandis que la maison de la femme vise à consolider le tissu social et le dialogue entre les communautés.
De son côté, le porte-parole militaire de la MINUSCA, le Lieutenant-colonel, Abdoul Aziz Ouédraogo, a fait part des nombreuses patrouilles menées par les différents contingents de la Force pour assurer la protection des populations civiles : « Une attention particulière reste portée au triangle Sam Ouandja-Ouanda Djallé-Ouadda avec une posture robuste des troupes zambiennes et rwandaises. Le contingent marocain patrouille dans les localités de Zemio et Mboki, les soldats de la paix pakistanais ont sillonné l’axe de Ndélé jusqu’à Gordil tandis que les casques bleus portugais sont arrivés à Mingala ». En outre, dans le cadre de la collaboration avec les FACA, le contingent népalais a effectué des patrouilles conjointes avec les soldats FACA à Boyo, Alindao et Kouango (centre de la RCA), a affirmé le porte-parole militaire.
Pour sa part, le porte-parole de la composante Police de la MINUSCA, l’Inspecteur principal Apollinaire Rudatinya, a fait le bilan de quelques appuis aux forces de sécurité intérieure (FSI) centrafricaines entre juillet 2022 et juin 2023. « 63 formations ont été organisées dont 38 à Bangui et ont bénéficié 1620 FSI. En outre, 16 projets de construction pour la police et la gendarmerie ont été financés et réalisés », a-t-il expliqué. Il est également revenu sur les sensibilisations menées par les équipes d’UNPOL au profit des populations notamment sur les violences basées sur le genre et la justice populaire, des pratiques à bannir.