Par Gilles Deleuze
Charles De Gaulle, ce raciste, que les centrafricains par ignorance continuent bêtement d'aduler, disait de ce pays : "Donnons leur leur satanée indépendance, mais que rien ne change".
Effectivement, de toute la colonisation française sur le continent africain, l'Oubangui-Chari aura été là où les français y auront exercé la plus féroce de leurs méthodes d'exploitation et d'asservissement des peuples.
En exemple, les rares lobayens vivant de la première heure doivent encore s'en souvenir. Leur Principauté issue du Royaume du Kongo annulé, et dans le sang, avec le Prince régnant mis en prison, pour finir, face aux révoltes, "Chef des terres" une manière de le réhabiliter sans le dire.
Depuis, l'Oubangui-Chari devenue malgré elle la République centrafricaine, un nom suggéré par l'historien Pierre Kalck à son ami Barthélémy Boganda, n'a jamais quitté le giron colonial français, devenant même, avec le Gabon, son pré-carré de jeu favori.
Indépendance factice, le Centrafrique n'a jamais réussi à se libérer du joug colonial français jusqu'à ce jour, et il n'est pas prêt de l'être. En même temps, il n'a jamais fait d'effort dans ce
sens.
Depuis l'indépendance, sauf étrangement sous la période Bokassa, il y a toujours eu des militaires français en Centrafrique, aux prétextes divers et tout aussi fantaisistes que fallacieux pour garder l'oeil dessus, pour LA MERE PATRIE.
Et c'est connu, Bangui recèle d'espions français de tous poil en service d'information de la Métropole sur et le contrôle de quelle marionnette est au pouvoir - généralement installé par la France, ou installation facilitée, et de la gestion opaque des immenses richesses minérales de ce pays.
Après le départ des Sangaris, la France renoue avec les anciennes habitudes de maintien d'une force de contrôle en local. Près de 300 soldats restant comme "force tactique d'appui de la MINUSCA ?" C'est de l'enfumage colonial.
D'AUTRES PREDATEURS ARRIVENT
La LRA en Centrafrique du côté d'OBO, depuis presque 20 ans, y fait sa loi sanguinaire. Des troupes ougandaises du pays de Joseph Kony leur chef y sont pour le combattre, et également des américains. Pourtant, depuis ces années, en dépit de leur puissance de feu et de leur très haute technologie, les américains ne parviennent toujours pas à neutraliser cette malfaisante LRA.
A se demander s'ils sont vraiment là bas pour cela. Ils ont détruit l'Irak en quelques semaines, et dans le réduit d'OBO en RCA, ils peineraient à éradiquer une bande rebelle ?
Qui de sérieux va croire cela ?
Les troupes américaines dans cet extrême EST de la Centrafrique y sont en toute autonomie, et y faisant ce qu'ils veulent, dans une large zone militarisée et américanisée; et surtout, ne rendant aucunement compte de leurs actions au gouvernement central de Bangui.
Et des dires de certains connaisseurs de la place, leur ambassade à Bangui serait truffée d'espions de la CIA, en mission d'observation de leurs "honorables" confrères français et chinois, truffant eux aussi leurs mutuelles ambassades d'espions, sous des titres officiels rigolos de Conseillers de ceci ou de cela.
Car l'enjeu pour eux est de taille, les immenses richesses centrafricaines encore non exploitées, ou mal (pétrole, uranium, cuivre, or, diamants, bois précieux, solaire, etc...) - pour cela que les arguments des géo-politiciens de 'pays enclavé = pays sous développé' est absurde.
La Suisse est enclavée, et elle n'est pas sous développée. Le Cameroun n'est pas enclavé, et il est sous développé.
EN RCA, la France y est en train de perdre la main. Chinois et américains y ont actuellement un potentiel de nuisance sur ce pays supérieur au leur.
L'opération Sangaris, qui sous d'autres aspects, était le bégaiement de celle très ouvertement coloniale de 1979, a failli, en dépit des déclarations de François Hollande y voyant un succès.
Opération impréparée, sans connaissance à jour du terrain et de la complexité de cette guerre civile, a fini pour le mieux, par des distributions de ballons à des gosses à Bangui, et pour le pire, par une réputation solide de soldats violeurs.
SANGARIS MARQUE LA FIN D'UNE EPOQUE DE DEMAGOGIE EN RCA. LA FRANCE Y A PERDU SA POPULARITE, ENTRETENUE PAR 58 ANS DE POPULISME ET DE CAUTIONNEMENT DE DICTATEURS.
Tout là haut à l'EST, ce sont les russes qui insidieusement sèment à travers des media choisis, des venins sur l'horreur coloniale française en RCA.
Un prélude à l'entrée sur le terrain d'un nouveau copain de jeu.
Terrain de jeu d'autant plus aisé que les politiciens centrafricains sont corruptibles et corrompus à 99%. C'est dans cette acceptation là qu'il faille comprendre pourquoi la dite communauté internationale ait validé sans coup férir, des élections générales et présidentielle en RCA, truquées de A à Z.
Parce que, pour mieux justifier l'exploitation d'un pays perdu comme la RCA, il fallait valider cette fausse apparence de démocratie, et toutes ces tricheries électorales. Les pays occidentaux savent parfaitement que Faustin Touadera n'est que le président de Bangui. Qui est fou ?
Ce qui, plus sérieusement signifie qu'il n'a ni légitimité, ni aucun poids politique, ni ne dispose d'outils de manœuvre d'influences dans son propre pays. Il est ce que l'on appelle "une marionnette".
FAIT PAS RASSURANT DU TOUT...SUR L'INDEPENDANCE ET L'AUTODETERMINATION DE CE PAYS SUR SA PROPRE DESTINEE. CAR LORSQUE L'ON DEPEND A 100% DU BON VOULOIR FINANCIER DES LOUPS VOULANT VOUS DEVORER, VOS CHANCES DE SURVIE SONT LIMITEES.
LES SOIT DISANT 2.2 MILLIARDS DE PROMESSE DE DONS NE SONT PAS UN ESPOIR, MAIS ÙNE CALAMITE.
DEPUIS QUAND LES BLANCS DONNENT-ILS DE L'ARGENT GRATUITEMENT AUX NEGRES ?
Finalement, pour tous ces prédateurs en embuscade, de voir les centrafricains se massacrer joyeusement entre eux, en inventant des prétextes religieux pour justifier, c'est une aubaine.
Le 'Heraut' occidental apparaîtra comme sauveur de la Centrafrique de ses misères et de ses cannibalismes, et raflera la mise.
Ce qui est certain, c'est que ce ne sera plus la France.
Une page se tourne.
Un autre pays colon remplacera le précédent historique, tant que les pseudo-élites centrafricaines ne comprendront pas que les intérêts de leur pays passent avant le leur personnel; et que l'acceptation de la corruption n'est que politique suicidaire de courte vue.
© Décembre 2016 – LAMINE MEDIA
Effectivement, de toute la colonisation française sur le continent africain, l'Oubangui-Chari aura été là où les français y auront exercé la plus féroce de leurs méthodes d'exploitation et d'asservissement des peuples.
En exemple, les rares lobayens vivant de la première heure doivent encore s'en souvenir. Leur Principauté issue du Royaume du Kongo annulé, et dans le sang, avec le Prince régnant mis en prison, pour finir, face aux révoltes, "Chef des terres" une manière de le réhabiliter sans le dire.
Depuis, l'Oubangui-Chari devenue malgré elle la République centrafricaine, un nom suggéré par l'historien Pierre Kalck à son ami Barthélémy Boganda, n'a jamais quitté le giron colonial français, devenant même, avec le Gabon, son pré-carré de jeu favori.
Indépendance factice, le Centrafrique n'a jamais réussi à se libérer du joug colonial français jusqu'à ce jour, et il n'est pas prêt de l'être. En même temps, il n'a jamais fait d'effort dans ce
sens.
Depuis l'indépendance, sauf étrangement sous la période Bokassa, il y a toujours eu des militaires français en Centrafrique, aux prétextes divers et tout aussi fantaisistes que fallacieux pour garder l'oeil dessus, pour LA MERE PATRIE.
Et c'est connu, Bangui recèle d'espions français de tous poil en service d'information de la Métropole sur et le contrôle de quelle marionnette est au pouvoir - généralement installé par la France, ou installation facilitée, et de la gestion opaque des immenses richesses minérales de ce pays.
Après le départ des Sangaris, la France renoue avec les anciennes habitudes de maintien d'une force de contrôle en local. Près de 300 soldats restant comme "force tactique d'appui de la MINUSCA ?" C'est de l'enfumage colonial.
D'AUTRES PREDATEURS ARRIVENT
La LRA en Centrafrique du côté d'OBO, depuis presque 20 ans, y fait sa loi sanguinaire. Des troupes ougandaises du pays de Joseph Kony leur chef y sont pour le combattre, et également des américains. Pourtant, depuis ces années, en dépit de leur puissance de feu et de leur très haute technologie, les américains ne parviennent toujours pas à neutraliser cette malfaisante LRA.
A se demander s'ils sont vraiment là bas pour cela. Ils ont détruit l'Irak en quelques semaines, et dans le réduit d'OBO en RCA, ils peineraient à éradiquer une bande rebelle ?
Qui de sérieux va croire cela ?
Les troupes américaines dans cet extrême EST de la Centrafrique y sont en toute autonomie, et y faisant ce qu'ils veulent, dans une large zone militarisée et américanisée; et surtout, ne rendant aucunement compte de leurs actions au gouvernement central de Bangui.
Et des dires de certains connaisseurs de la place, leur ambassade à Bangui serait truffée d'espions de la CIA, en mission d'observation de leurs "honorables" confrères français et chinois, truffant eux aussi leurs mutuelles ambassades d'espions, sous des titres officiels rigolos de Conseillers de ceci ou de cela.
Car l'enjeu pour eux est de taille, les immenses richesses centrafricaines encore non exploitées, ou mal (pétrole, uranium, cuivre, or, diamants, bois précieux, solaire, etc...) - pour cela que les arguments des géo-politiciens de 'pays enclavé = pays sous développé' est absurde.
La Suisse est enclavée, et elle n'est pas sous développée. Le Cameroun n'est pas enclavé, et il est sous développé.
EN RCA, la France y est en train de perdre la main. Chinois et américains y ont actuellement un potentiel de nuisance sur ce pays supérieur au leur.
L'opération Sangaris, qui sous d'autres aspects, était le bégaiement de celle très ouvertement coloniale de 1979, a failli, en dépit des déclarations de François Hollande y voyant un succès.
Opération impréparée, sans connaissance à jour du terrain et de la complexité de cette guerre civile, a fini pour le mieux, par des distributions de ballons à des gosses à Bangui, et pour le pire, par une réputation solide de soldats violeurs.
SANGARIS MARQUE LA FIN D'UNE EPOQUE DE DEMAGOGIE EN RCA. LA FRANCE Y A PERDU SA POPULARITE, ENTRETENUE PAR 58 ANS DE POPULISME ET DE CAUTIONNEMENT DE DICTATEURS.
Tout là haut à l'EST, ce sont les russes qui insidieusement sèment à travers des media choisis, des venins sur l'horreur coloniale française en RCA.
Un prélude à l'entrée sur le terrain d'un nouveau copain de jeu.
Terrain de jeu d'autant plus aisé que les politiciens centrafricains sont corruptibles et corrompus à 99%. C'est dans cette acceptation là qu'il faille comprendre pourquoi la dite communauté internationale ait validé sans coup férir, des élections générales et présidentielle en RCA, truquées de A à Z.
Parce que, pour mieux justifier l'exploitation d'un pays perdu comme la RCA, il fallait valider cette fausse apparence de démocratie, et toutes ces tricheries électorales. Les pays occidentaux savent parfaitement que Faustin Touadera n'est que le président de Bangui. Qui est fou ?
Ce qui, plus sérieusement signifie qu'il n'a ni légitimité, ni aucun poids politique, ni ne dispose d'outils de manœuvre d'influences dans son propre pays. Il est ce que l'on appelle "une marionnette".
FAIT PAS RASSURANT DU TOUT...SUR L'INDEPENDANCE ET L'AUTODETERMINATION DE CE PAYS SUR SA PROPRE DESTINEE. CAR LORSQUE L'ON DEPEND A 100% DU BON VOULOIR FINANCIER DES LOUPS VOULANT VOUS DEVORER, VOS CHANCES DE SURVIE SONT LIMITEES.
LES SOIT DISANT 2.2 MILLIARDS DE PROMESSE DE DONS NE SONT PAS UN ESPOIR, MAIS ÙNE CALAMITE.
DEPUIS QUAND LES BLANCS DONNENT-ILS DE L'ARGENT GRATUITEMENT AUX NEGRES ?
Finalement, pour tous ces prédateurs en embuscade, de voir les centrafricains se massacrer joyeusement entre eux, en inventant des prétextes religieux pour justifier, c'est une aubaine.
Le 'Heraut' occidental apparaîtra comme sauveur de la Centrafrique de ses misères et de ses cannibalismes, et raflera la mise.
Ce qui est certain, c'est que ce ne sera plus la France.
Une page se tourne.
Un autre pays colon remplacera le précédent historique, tant que les pseudo-élites centrafricaines ne comprendront pas que les intérêts de leur pays passent avant le leur personnel; et que l'acceptation de la corruption n'est que politique suicidaire de courte vue.
© Décembre 2016 – LAMINE MEDIA