Réaction suite aux sanglants événements de Bambari
Georges Adrien Poussou.
Une fois encore, une fois de trop, les escouades maléfiques et malfaisantes du mercenaire nigérien Ali Darassa regroupées aux sein de leur pseudo Unité du peuple centrafricain (UPC) ont saisi le prétexte de la célébration de la Journée mondiale de l’Alimentation à Bambari pour couler le sang de nos compatriotes.
C’est la preuve, s’il en était encore besoin, que ceux qui ont fait couler le sang de nos compatriotes dans cette ville du centre du pays veulent nous conduire là où nous avons toujours refusé d’aller : vers une guerre confessionnelle qui actera la partition effective de notre pays.
C’est pourquoi, je m’empresse d’exhorter le peuple centrafricain de garder son sang froid et de ne pas céder à la tentation de la vengeance.
Une fois encore, une fois de trop, j’adresse, avec la plus grande tristesse et la plus complète consternation, mes sincères condoléances à l’ensemble des familles endeuillées.
J’exprime également ma solidarité à l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité qui, au prix du sacrifice suprême, ont pu se dresser, grâce notamment à l’appui des éléments de la Minusca, pour faire échec à cette entreprise criminelle.
Une fois encore, une fois de trop, je ne trouve pas de mots assez forts pour condamner avec la dernière énergie cette odieuse mais prévisible attaque contre la République et ses Institutions. Jamais la République ne fut ainsi humiliée ! Et j’en parle avec rage, incapable de réprimer un sanglot qui étouffe ma voix.
Cependant, tout en étant triste pour ce pays attaqué, malmené, humilié, je m’étonne de ce que plus de quarante huit heures après ce drame, aucun responsable n’est désigné. Alors qu’il existe un ministère chargé de la sécurité de nos compatriotes et un autre qui devait s’occuper de leur défense.
De nombreux Centrafricains sont morts, il faut bien établir les responsabilités. D’autant que l’on nous signale qu’une mission précurseur aurait donné des assurances au président de la République sur une absence totale de menaces.
Qui a négocié avec ces mercenaires et a finalement donné des gages aux autorités pour la tenue de ces festivités ? Qui a eu la criminelle irresponsabilité de sortir l'argent du Trésor public pour distribuer à ces mercenaires afin d'acheter leur indulgence et permettre cette célébration et pourquoi l'argent à pris une autre direction ?
De nombreuses interrogations demeurent.
Enfin, après ce drame qui nous rappelle que nous sommes un pays qui ne devait pas avoir la tête à la distraction et aux divertissements, j’invite le Gouvernement à adopter un moratoire sur l’ensemble des célébrations, qu’elles soient nationales ou internationales.
Car, les cadavres qui jonchent encore certaines rues de Bambari, nous rappellent que la priorité pour l’heure ne sont pas les festins mais plutôt la restauration de la sécurité et le retour de la paix.
Fait le 12 janvier 2019
Georges Adrien Poussou
C’est la preuve, s’il en était encore besoin, que ceux qui ont fait couler le sang de nos compatriotes dans cette ville du centre du pays veulent nous conduire là où nous avons toujours refusé d’aller : vers une guerre confessionnelle qui actera la partition effective de notre pays.
C’est pourquoi, je m’empresse d’exhorter le peuple centrafricain de garder son sang froid et de ne pas céder à la tentation de la vengeance.
Une fois encore, une fois de trop, j’adresse, avec la plus grande tristesse et la plus complète consternation, mes sincères condoléances à l’ensemble des familles endeuillées.
J’exprime également ma solidarité à l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité qui, au prix du sacrifice suprême, ont pu se dresser, grâce notamment à l’appui des éléments de la Minusca, pour faire échec à cette entreprise criminelle.
Une fois encore, une fois de trop, je ne trouve pas de mots assez forts pour condamner avec la dernière énergie cette odieuse mais prévisible attaque contre la République et ses Institutions. Jamais la République ne fut ainsi humiliée ! Et j’en parle avec rage, incapable de réprimer un sanglot qui étouffe ma voix.
Cependant, tout en étant triste pour ce pays attaqué, malmené, humilié, je m’étonne de ce que plus de quarante huit heures après ce drame, aucun responsable n’est désigné. Alors qu’il existe un ministère chargé de la sécurité de nos compatriotes et un autre qui devait s’occuper de leur défense.
De nombreux Centrafricains sont morts, il faut bien établir les responsabilités. D’autant que l’on nous signale qu’une mission précurseur aurait donné des assurances au président de la République sur une absence totale de menaces.
Qui a négocié avec ces mercenaires et a finalement donné des gages aux autorités pour la tenue de ces festivités ? Qui a eu la criminelle irresponsabilité de sortir l'argent du Trésor public pour distribuer à ces mercenaires afin d'acheter leur indulgence et permettre cette célébration et pourquoi l'argent à pris une autre direction ?
De nombreuses interrogations demeurent.
Enfin, après ce drame qui nous rappelle que nous sommes un pays qui ne devait pas avoir la tête à la distraction et aux divertissements, j’invite le Gouvernement à adopter un moratoire sur l’ensemble des célébrations, qu’elles soient nationales ou internationales.
Car, les cadavres qui jonchent encore certaines rues de Bambari, nous rappellent que la priorité pour l’heure ne sont pas les festins mais plutôt la restauration de la sécurité et le retour de la paix.
Fait le 12 janvier 2019
Georges Adrien Poussou