Clément Abaïfouta, participant au dialogue national, a dénoncé le 30 septembre des injustices persistantes qui font obstacle au vivre-ensemble :
Clément Abaïfouta estime que la forme de l'État n'est pas le fond du problème ;
L'intervenant propose des réformes :
Clément Abaïfouta conclut son discours en disant rêver d'un Tchad "où le lion et la chèvre vont vivre ensemble et en paix".
"J'aime ce pays le Tchad. je rêve que ce pays soit profondément refondé. Comment va-t-on refonder ce pays quand les généraux et colonels analphabètes continuent de faire la loi ? Va-t-on refonder ce pays avec des généraux et colonels analphabètes ? je ne pense pas. Chaque jour, nous vivons des violations des droits de l'Homme, des décisions de justice ne sont pas appliquées", a lancé Clément Abaïfouta.
Clément Abaïfouta estime que la forme de l'État n'est pas le fond du problème ;
"Comment voulez-vous refonder le Tchad avec des gens qui n'aiment pas ce pays ? (...) La question est : qui gère cette forme de l'État ? L'Homme qu'il faut à la place qu'il faut".
L'intervenant propose des réformes :
"Je propose désormais que la coordination de police qui nous pose trop de problèmes soit remise à la police, la Section nationale de recherche judiciaire (SNRJ) à la gendarmerie. Tout le désordre de ce pays, c'est là bas.
Je propose un mandat présidentiel de 5 ans avec un président et un premier ministre. Je ne suis pas partant pour un vice-président".
Clément Abaïfouta conclut son discours en disant rêver d'un Tchad "où le lion et la chèvre vont vivre ensemble et en paix".