Par Sébastien Patrick DZEBA (Directeur Général du Journal La griffe)
Ce nest pas la première fois que le DG du journal La griffe est menacé. Après avoir écrit un article sur les problèmes réels qui minaient larrivée du Pasteur NTUMI à Brazzaville, en demandant au Président de la République de dissoudre le comité de suivi et le comité ad hoc dans le but de mettre en place une équipe restreinte de 15 personnes pour regarder minutieusement les accords de paix signés entre le CNR et le pouvoir de Brazzaville parce que les hommes du pouvoir avaient fait du "problème NTUMI" leur fond de commerce, des coups de fils anonymes accompagnés des menaces de morts avaient inondé mon téléphone.
Aujourdhui, cest encore une autre affaire qui les fait trémousser. Après avoir publié un article sur la base de la correspondance du procureur de la République ESSAMY-NGATSE en réponse à la lettre du patron de la DGST, le Colonel Philippe OBARA, demandant au procureur la permission de perquisitionner les domiciles du Colonel Marcel NTSOUROU, des coups de fil des gens se proclamant de la DGST ont inondé mon téléphone.
Le premier à résonner est celui dun certain IKAMA. Ce dernier a eu le courage de dire quil évoluerait à la Direction Générale de la Sécurité du Territoriale (DGST) donc chez le colonel Philippe OBARA. Piqué je ne sais pas quelle mouche, cet homme ma téléphoné juste pour me dire : "jouez bien au relai local en publiant des balivernes dans votre journal. Le jour où nous vous aurons, vous regretteriez votre rôle...".
Un autre (sans nom) se disant agent des douanes, na pas gardé sa langue dans la poche en disant : "...Continuez de jouer le jeu de NTSOUROU. Cest tout ce que je peux dire pour le moment, merci...".
Un autre se prénommant Gabin, a percé labcès en disant. "Cher frère, rectifiez votre journalisme si vous voulez vivre longtemps sur cette terre. Laffaire NTSOUROU peut vous conduire à Itatolo (cimetière de la ville de Brazzaville). Devant le canon de fusil, vous allez comprendre que votre métier conduit parfois à la mort. Tache donc de ne plus écrire sur ce sujet si tu veux vivre...Sinon tu verras comment nous allons vous écraser".
Sans commentaires, voilà ce que jendure pour avoir publié la lettre du procureur ESSAMY-NGATSE adressée au colonel Philippe OBARA.
Voici le texte qui pose problème à ces policiers de la DGST qui veulent me faire la peau
Explosion du dépôt darmes et de munitions de Mpila
La vérité qui dévoile le complot contre Marcel NTSOUROU.
Le Colonel OBARA et le Procureur de la République ESSAMY-NGATSE indexés. Un dossier détenu par le collectif de la défense risque de remettre toute la procédure judiciaire en cause. La famille du Colonel Marcel NTSOUROU menace de porter plainte contre le colonel OBARA et le procureur ESSAMY-NGATSE.
Lexplosion du dépôt darmes et de munitions de Mpila survenue le 4 mars dernier ne cesse dinterpeller la conscience de certains observateurs au regard des révélations troublantes qui sajoutent chaque jour.
Malgré la synthèse de lenquête dressée par Jacques LANDRY (cet ex policier québécois dépêché par lEtat Congolais pour faire la lumière sur ce drame de Mpila) dans le journal de Montréal, la date du procès des présumés innocents nest toujours pas connue. Les hommes interpellés et écroués à la maison darrêt de Brazzaville totalisent jour pour jour plus de cinq mois de détention. Le juge dinstruction continue à entendre des suspects de cette affaire comme si lenquête nétait jamais bouclée.
Mais, plus que laffaire tire en longueur, plus que des révélations fracassantes arrivent au galop. Une lettre saisie par le collectif de la défense, révèle une preuve irréfutable du "complot" ourdi contre le colonel Marcel NTSOUROU.
En effet, cette lettre "accusé de réception" référenciée n°100/CNS/BG/CE du procureur de la République était relative à la demande dune autorisation dun mandat de perquisition demandé par le Colonel OBARA, patron de la surveillance du territoire et président de la commission denquête.
Dans cette lettre, signée le 2 mars 2012, le Procureur de la République ESSAMY-NGATSE autorisait le Colonel OBARA de perquisitionner aux domiciles du Colonel Marcel NTSOUROU qui, selon les avocats de la défense, "navait commis aucune infraction et ne faisait lobjet daucune quelconque poursuite judiciaire".
Dans cette correspondance, le procureur de la République écrivait : "conformément aux dispositions des articles 40 et suivants du code de procédure pénal, au cas où la nature du crime est telle que la preuve en puisse être acquise par la saisie des papiers, documents ou autres objets en la possession du Colonel Marcel NTSOUROU qui parait avoir participé au crime ou détenir des pièces ou objets relatifs aux faits incriminés, vous aurez le droit de vous transporter sans désemparer à ses domiciles pour y procéder à une perquisition dont vous dresserez procès-verbal... (...) Je tiens à ce que les dispositions légales soient scrupuleusement respectées...(...) Le procès-verbal de ces opérations est signé par les personnes visées à larticle 40 du code de procédure pénale. Les perquisitions et les visites domiciliaires ne peuvent être commencées avant 5 heures et après 19 heures".
Ce qui laisse réfléchir les avocats de la défense cest que cette correspondance du Procureur ESSAMY-NGATSE émise le 2 mars 2012 donnait le droit de perquisition à une commission denquête qui nexistait pas puisque officiellement la commission denquête fut mise en place après lexplosion du 4 mars 2012 pour faire la lumière sur ce drame.
De ce qui précède, le collectif des avocats sinterroge sur la nature réelle de cette commission denquête mise en amont de lexplosion du 4 mars "si ce nest une commission de comploteurs contre le Colonel Marcel NTSOUROU". Sinon, pour quel but, cette commission denquête était-elle montée avant les évènements du 4 mars ; évènements qui pourtant nétaient jamais prévus et évènements pour lesquels le Colonel Marcel NTSOUROU est, semble t-il, en prison ?
Peut-on dire que cette commission est la cuisine conceptrice du complot pour lequel le Colonel Marcel NTSOUROU endure ? Sinon, quels étaient donc le rôle, les tenants et les aboutissants de cette commission denquête avant les évènements du 4 mars?
Selon ces avocats, le Colonel OBARA demandait un mandat de perquisition au procureur de la République alors que juridiquement, en sa qualité dofficier supérieur, il ne pouvait lexiger au procureur de la République qui, non plus na pas le droit de délivrer un tel mandat puisque nexistant pas dans le code de procédure pénale. Il sied de signaler que la délivrance des commissions rogatoires émane du juge dinstruction. Et, un OPJ (Officier de Police Judiciaire) na pas besoin dune autorisation dautant plus que celle-ci est la suite logique chaque fois quil y a flagrant délit.
Pour la clarté des faits, il est donc indécent que le Colonel Marcel NTSOUROU soit impliqué pour les évènements du 4 mars si et seulement si les faits pour lesquels il est écroué à la maison darrêt de Brazzaville relèvent dun mandat de perquisition daté du 2 mars, cest-à-dire, de deux jours avant le drame.
A moins que les personnes impliquées dans cette affaire le citaient nommément comme commanditaire ou complice. Mais, là aussi il y a problème puisque selon les avocats de la défense, aucune des personnes en prison ne cite le nom de NTSOUROU dans tout le dossier.
Que reprochait-on au colonel pour demander cette perquisition avant le 4 mars ?
Pire encore, malgré lautorisation accordée le 2 mars 2012, la perquisition aux domiciles du Colonel Marcel NTSOUROU ne sera exécutée que le 3 avril 2012, cest-à-dire, un mois après la demande, et après larrestation du Colonel Marcel NTSOUROU, le 30 mars 2012.
Sinon, pourquoi donc avoir demandé une autorisation de perquisition le 2 mars et attendu lévènement dramatique de Mpila pour arrêter le Colonel Marcel NTSOUROU un mois après ?, sinterrogent ses avocats.
"En signant ce document avec la mention CONFIDENTIEL, (Alors quil na pas lieu dêtre confidentielle) le Procureur de la République navait-il pas un agenda caché sous cette autorisation qui, officiellement navait pas sa raison dêtre eu égard au Colonel Marcel NTSOUROU qui vaquait librement à ses occupations ?", disent-ils.
Pour ces avocats, le complot ourdi contre le Colonel Marcel NTSOUROU se résume sur cette mention "CONFIDENTIEL" encore que tout OPJ requis par commission rogatoire davoir à perquisitionner se doit de montrer celle-ci à lauteur de linfraction chez qui doit sopérer la perquisition.
Dans un autre son de cloche, il ressort que la perquisition réalisée aux domiciles du Colonel NTSOUROU navait donné que la saisie de quelques armes et de la contrefaçon des billets de banque. Ces objets étaient-ils vraiment à lorigine de cette explosion de Mpila ?
Plus flagrant encore, lincarcération de Marcel NTSOUROU na pas, semble t-il, de plainte avec constitution de partie civile ni dantécédents judiciaires sous forme denquête de crime flagrant ou douverture dinformation contre X.
De ce qui précède, il ressort des couloirs du Tribunal de Brazzaville que la famille NTSOUROU est confiante que leur parent est innocent au regard des preuves qui alimentent chaque jours ce dossier et elle promet de porter plainte contre le procureur de la République ESSAMY-NGATSE et le Colonel OBARA...
Peut-on dire que le complot contre Marcel NTSOUROU serait fomenté par cette commission denquête dirigée par le Colonel OBARA avec ramification au Palais de justice sous le procureur ESSAMY-NGATSE ?
Quà cela ne tienne, le complot contre le Colonel Marcel NTSOUROU ne date pas daujourdhui. Dans un montage ficelé de toutes pièces, le Colonel NTSOUROU a fait lobjet dune accusation pour tentative dassassinat à Pointe-Noire contre OKO-NGAKALA, Doyen des Juges du Tribunal de Grande Instance de Brazzaville. Mais après la vérification des faits, il nen était jamais ainsi.
(Lire lExtrait de la SOMMATION INTERPELLATION signée de Maître POPA-OSSIBI, lhuissier page 7).
Comme on peut le constater, beaucoup de révélations fusent de partout sur le dossier du 4 mars. Certains soutiennent la thèse dun coup dEtat manqué contre le Président Denis SASSOU NGUESSO, dautres parlent dune certaine négligence au sommet de lEtat, notamment au niveau du Chef de lEtat qui navait pas su mener la barque de la délocalisation de cette caserne militaire alors quil avait intimé lordre dun décaissement près de 300 millions de FCFA pour cette opération.
Aujourdhui, un autre fait vient de sajouter dans la mémoire des avocats de la défense "le complot contre le Colonel Marcel NTSOUROU ourdi par une commission denquête officiellement établie avant le drame".
En somme, cette affaire reste encore inédite au regard des révélations de chaque jour. Et, tous ceux qui répondent à linterpellation du doyen des juges dinstruction ou du procureur de la République ne sortent pas du tribunal de Brazzaville avec bonne mine. Et, ceux qui se reconnaissent innocents ne gardent pas la langue dans leur poche.
Zacharie BOWAO a dit : "Je me défendrais en commençant par récuser le juge dinstruction qui est politiquement instrumentalisé. Je me défendrais contre toute machination politicienne, et contre une Justice injuste, qui tend machiavéliquement à faire passer des innocents pour des coupables, et inversement, à faire passer des coupables pour des innocents".
Est-ce par ce raisonnement de lancien ministre de la défense, on peut dire que le Colonel Marcel NTSOUROU est-il parmi les innocents ?
Affaire à suivre...
Ce nest pas la première fois que le DG du journal La griffe est menacé. Après avoir écrit un article sur les problèmes réels qui minaient larrivée du Pasteur NTUMI à Brazzaville, en demandant au Président de la République de dissoudre le comité de suivi et le comité ad hoc dans le but de mettre en place une équipe restreinte de 15 personnes pour regarder minutieusement les accords de paix signés entre le CNR et le pouvoir de Brazzaville parce que les hommes du pouvoir avaient fait du "problème NTUMI" leur fond de commerce, des coups de fils anonymes accompagnés des menaces de morts avaient inondé mon téléphone.
Aujourdhui, cest encore une autre affaire qui les fait trémousser. Après avoir publié un article sur la base de la correspondance du procureur de la République ESSAMY-NGATSE en réponse à la lettre du patron de la DGST, le Colonel Philippe OBARA, demandant au procureur la permission de perquisitionner les domiciles du Colonel Marcel NTSOUROU, des coups de fil des gens se proclamant de la DGST ont inondé mon téléphone.
Le premier à résonner est celui dun certain IKAMA. Ce dernier a eu le courage de dire quil évoluerait à la Direction Générale de la Sécurité du Territoriale (DGST) donc chez le colonel Philippe OBARA. Piqué je ne sais pas quelle mouche, cet homme ma téléphoné juste pour me dire : "jouez bien au relai local en publiant des balivernes dans votre journal. Le jour où nous vous aurons, vous regretteriez votre rôle...".
Un autre (sans nom) se disant agent des douanes, na pas gardé sa langue dans la poche en disant : "...Continuez de jouer le jeu de NTSOUROU. Cest tout ce que je peux dire pour le moment, merci...".
Un autre se prénommant Gabin, a percé labcès en disant. "Cher frère, rectifiez votre journalisme si vous voulez vivre longtemps sur cette terre. Laffaire NTSOUROU peut vous conduire à Itatolo (cimetière de la ville de Brazzaville). Devant le canon de fusil, vous allez comprendre que votre métier conduit parfois à la mort. Tache donc de ne plus écrire sur ce sujet si tu veux vivre...Sinon tu verras comment nous allons vous écraser".
Sans commentaires, voilà ce que jendure pour avoir publié la lettre du procureur ESSAMY-NGATSE adressée au colonel Philippe OBARA.
Voici le texte qui pose problème à ces policiers de la DGST qui veulent me faire la peau
Explosion du dépôt darmes et de munitions de Mpila
La vérité qui dévoile le complot contre Marcel NTSOUROU.
Le Colonel OBARA et le Procureur de la République ESSAMY-NGATSE indexés. Un dossier détenu par le collectif de la défense risque de remettre toute la procédure judiciaire en cause. La famille du Colonel Marcel NTSOUROU menace de porter plainte contre le colonel OBARA et le procureur ESSAMY-NGATSE.
Lexplosion du dépôt darmes et de munitions de Mpila survenue le 4 mars dernier ne cesse dinterpeller la conscience de certains observateurs au regard des révélations troublantes qui sajoutent chaque jour.
Malgré la synthèse de lenquête dressée par Jacques LANDRY (cet ex policier québécois dépêché par lEtat Congolais pour faire la lumière sur ce drame de Mpila) dans le journal de Montréal, la date du procès des présumés innocents nest toujours pas connue. Les hommes interpellés et écroués à la maison darrêt de Brazzaville totalisent jour pour jour plus de cinq mois de détention. Le juge dinstruction continue à entendre des suspects de cette affaire comme si lenquête nétait jamais bouclée.
Mais, plus que laffaire tire en longueur, plus que des révélations fracassantes arrivent au galop. Une lettre saisie par le collectif de la défense, révèle une preuve irréfutable du "complot" ourdi contre le colonel Marcel NTSOUROU.
En effet, cette lettre "accusé de réception" référenciée n°100/CNS/BG/CE du procureur de la République était relative à la demande dune autorisation dun mandat de perquisition demandé par le Colonel OBARA, patron de la surveillance du territoire et président de la commission denquête.
Dans cette lettre, signée le 2 mars 2012, le Procureur de la République ESSAMY-NGATSE autorisait le Colonel OBARA de perquisitionner aux domiciles du Colonel Marcel NTSOUROU qui, selon les avocats de la défense, "navait commis aucune infraction et ne faisait lobjet daucune quelconque poursuite judiciaire".
Dans cette correspondance, le procureur de la République écrivait : "conformément aux dispositions des articles 40 et suivants du code de procédure pénal, au cas où la nature du crime est telle que la preuve en puisse être acquise par la saisie des papiers, documents ou autres objets en la possession du Colonel Marcel NTSOUROU qui parait avoir participé au crime ou détenir des pièces ou objets relatifs aux faits incriminés, vous aurez le droit de vous transporter sans désemparer à ses domiciles pour y procéder à une perquisition dont vous dresserez procès-verbal... (...) Je tiens à ce que les dispositions légales soient scrupuleusement respectées...(...) Le procès-verbal de ces opérations est signé par les personnes visées à larticle 40 du code de procédure pénale. Les perquisitions et les visites domiciliaires ne peuvent être commencées avant 5 heures et après 19 heures".
Ce qui laisse réfléchir les avocats de la défense cest que cette correspondance du Procureur ESSAMY-NGATSE émise le 2 mars 2012 donnait le droit de perquisition à une commission denquête qui nexistait pas puisque officiellement la commission denquête fut mise en place après lexplosion du 4 mars 2012 pour faire la lumière sur ce drame.
De ce qui précède, le collectif des avocats sinterroge sur la nature réelle de cette commission denquête mise en amont de lexplosion du 4 mars "si ce nest une commission de comploteurs contre le Colonel Marcel NTSOUROU". Sinon, pour quel but, cette commission denquête était-elle montée avant les évènements du 4 mars ; évènements qui pourtant nétaient jamais prévus et évènements pour lesquels le Colonel Marcel NTSOUROU est, semble t-il, en prison ?
Peut-on dire que cette commission est la cuisine conceptrice du complot pour lequel le Colonel Marcel NTSOUROU endure ? Sinon, quels étaient donc le rôle, les tenants et les aboutissants de cette commission denquête avant les évènements du 4 mars?
Selon ces avocats, le Colonel OBARA demandait un mandat de perquisition au procureur de la République alors que juridiquement, en sa qualité dofficier supérieur, il ne pouvait lexiger au procureur de la République qui, non plus na pas le droit de délivrer un tel mandat puisque nexistant pas dans le code de procédure pénale. Il sied de signaler que la délivrance des commissions rogatoires émane du juge dinstruction. Et, un OPJ (Officier de Police Judiciaire) na pas besoin dune autorisation dautant plus que celle-ci est la suite logique chaque fois quil y a flagrant délit.
Pour la clarté des faits, il est donc indécent que le Colonel Marcel NTSOUROU soit impliqué pour les évènements du 4 mars si et seulement si les faits pour lesquels il est écroué à la maison darrêt de Brazzaville relèvent dun mandat de perquisition daté du 2 mars, cest-à-dire, de deux jours avant le drame.
A moins que les personnes impliquées dans cette affaire le citaient nommément comme commanditaire ou complice. Mais, là aussi il y a problème puisque selon les avocats de la défense, aucune des personnes en prison ne cite le nom de NTSOUROU dans tout le dossier.
Que reprochait-on au colonel pour demander cette perquisition avant le 4 mars ?
Pire encore, malgré lautorisation accordée le 2 mars 2012, la perquisition aux domiciles du Colonel Marcel NTSOUROU ne sera exécutée que le 3 avril 2012, cest-à-dire, un mois après la demande, et après larrestation du Colonel Marcel NTSOUROU, le 30 mars 2012.
Sinon, pourquoi donc avoir demandé une autorisation de perquisition le 2 mars et attendu lévènement dramatique de Mpila pour arrêter le Colonel Marcel NTSOUROU un mois après ?, sinterrogent ses avocats.
"En signant ce document avec la mention CONFIDENTIEL, (Alors quil na pas lieu dêtre confidentielle) le Procureur de la République navait-il pas un agenda caché sous cette autorisation qui, officiellement navait pas sa raison dêtre eu égard au Colonel Marcel NTSOUROU qui vaquait librement à ses occupations ?", disent-ils.
Pour ces avocats, le complot ourdi contre le Colonel Marcel NTSOUROU se résume sur cette mention "CONFIDENTIEL" encore que tout OPJ requis par commission rogatoire davoir à perquisitionner se doit de montrer celle-ci à lauteur de linfraction chez qui doit sopérer la perquisition.
Dans un autre son de cloche, il ressort que la perquisition réalisée aux domiciles du Colonel NTSOUROU navait donné que la saisie de quelques armes et de la contrefaçon des billets de banque. Ces objets étaient-ils vraiment à lorigine de cette explosion de Mpila ?
Plus flagrant encore, lincarcération de Marcel NTSOUROU na pas, semble t-il, de plainte avec constitution de partie civile ni dantécédents judiciaires sous forme denquête de crime flagrant ou douverture dinformation contre X.
De ce qui précède, il ressort des couloirs du Tribunal de Brazzaville que la famille NTSOUROU est confiante que leur parent est innocent au regard des preuves qui alimentent chaque jours ce dossier et elle promet de porter plainte contre le procureur de la République ESSAMY-NGATSE et le Colonel OBARA...
Peut-on dire que le complot contre Marcel NTSOUROU serait fomenté par cette commission denquête dirigée par le Colonel OBARA avec ramification au Palais de justice sous le procureur ESSAMY-NGATSE ?
Quà cela ne tienne, le complot contre le Colonel Marcel NTSOUROU ne date pas daujourdhui. Dans un montage ficelé de toutes pièces, le Colonel NTSOUROU a fait lobjet dune accusation pour tentative dassassinat à Pointe-Noire contre OKO-NGAKALA, Doyen des Juges du Tribunal de Grande Instance de Brazzaville. Mais après la vérification des faits, il nen était jamais ainsi.
(Lire lExtrait de la SOMMATION INTERPELLATION signée de Maître POPA-OSSIBI, lhuissier page 7).
Comme on peut le constater, beaucoup de révélations fusent de partout sur le dossier du 4 mars. Certains soutiennent la thèse dun coup dEtat manqué contre le Président Denis SASSOU NGUESSO, dautres parlent dune certaine négligence au sommet de lEtat, notamment au niveau du Chef de lEtat qui navait pas su mener la barque de la délocalisation de cette caserne militaire alors quil avait intimé lordre dun décaissement près de 300 millions de FCFA pour cette opération.
Aujourdhui, un autre fait vient de sajouter dans la mémoire des avocats de la défense "le complot contre le Colonel Marcel NTSOUROU ourdi par une commission denquête officiellement établie avant le drame".
En somme, cette affaire reste encore inédite au regard des révélations de chaque jour. Et, tous ceux qui répondent à linterpellation du doyen des juges dinstruction ou du procureur de la République ne sortent pas du tribunal de Brazzaville avec bonne mine. Et, ceux qui se reconnaissent innocents ne gardent pas la langue dans leur poche.
Zacharie BOWAO a dit : "Je me défendrais en commençant par récuser le juge dinstruction qui est politiquement instrumentalisé. Je me défendrais contre toute machination politicienne, et contre une Justice injuste, qui tend machiavéliquement à faire passer des innocents pour des coupables, et inversement, à faire passer des coupables pour des innocents".
Est-ce par ce raisonnement de lancien ministre de la défense, on peut dire que le Colonel Marcel NTSOUROU est-il parmi les innocents ?
Affaire à suivre...