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AFRIQUE

Congo : l'onction diplomatique de Denis Sassou N'Guesso, objet d'une tribune de presse


Alwihda Info | Par Olive Jonala - 10 Août 2023


Les déplacements du président hors du Congo suscitent débat dans l’opinion publique congolaise. Au cours d’une émission diffusée, le 8 Août dernier sur la télévision nationale congolaise (Télé Congo), trois invités ont expliqué le bien-fondé de l’onction diplomatique du chef de l’Etat congolais.


La tribune de presse
La tribune de presse
Présentée par Aline France Etokabeka, l’émission « Heure de vérité », diffusée sur Télé Congo a reçu le 8 Août, Sydney Adoua-Bongo, point focal du sommet des trois bassins au ministère des affaires étrangères et des congolais de l'étranger, Emile Gakama, journaliste et écrivain congolais et Brice Sévérin Pongui, avocat et expert en environnement.

Une onction diplomatique nécessaire au rayonnement du pays

Expliquant les déplacements réguliers du président Denis Sassou-N’Guesso hors du pays, Monsieur Sydney Adoua-Bongo a fait observer que, tout chef d’Etat incarne la souveraineté nationale et internationale de son pays. Ainsi, les déplacements du chef de l’Etat « ne sont pas fantaisistes ou d'agrément », a-t-il soutenu. La dernière visite du président à Paris, par exemple, a été très capitale parce que, ce sommet avait pour but de repenser le système financier mondial. Car, il y a une injustice, a-t-il estimé.

Pour lui, la diplomatie congolaise est très écoutée, très avancée, notamment dans le domaine du climat. Le point focal du sommet sur les trois bassins au ministère des affaires étrangères a précisé la différence entre la politique étrangère et la diplomatie. Pour lui, « la politique étrangère est le canevas, un peu, le plan général qui est décliné par le chef de l'Etat et la diplomatie, qui en est la mise en œuvre. »

Il a, par ailleurs, énuméré trois composantes de la diplomatie congolaise. Il s’agit, entre autres, de la composante classique incarnée par le ministère des affaires étrangères, sous les très hautes instructions du président de la République ; la composante économique menée par le ministère en charge de la coopération internationale et enfin la composante environnementale. « C'est tout cela qui fait que le président est toujours tenu de nous représenter sur ses différents plans », a-t-il expliqué.

Emile Gankama a, quant à lui estimé que la fréquence des visites du président de la République à l’étranger sont le signe que notre pays est crédible à l’extérieure.

Une diplomatie économique appuyant pour une économique diversifiée

Le projet de gouvernement du président Denis Sassou-N’Guesso met l'accent, notamment sur la diplomatie économique, l'intégration régionale et sur la diplomatie environnementale. Sydney Adoua-Bongo a précisé que, dans le cadre de la diversification de l’économie, le Congo a mis en avant la diplomatie économique.

Il est de bon aloi que le Congo soit présent à des sommets comme celui de l’Amazonie, selon le point focal du sommet des trois bassins au ministère des affaires étrangères. « Quand il (Denis Sassou-N’Guesso) reçoit l'invitation de son homologue guinéen, il a intérêt à répondre favorablement à cette invitation, puisque le Congo lui-même entend organiser des tribunes internationales et, en ce moment-là, c'est ce que les chefs d'Etat étrangers vont venir. »

Pour la bonne marche de l’Etat, a martelé Emile Gakama, le président a l’obligation de prenne des contacts à l'extérieur pour porter la voix du Congo, et qui pense par ailleurs que ces déplacements sont justifiés « …en tant que journaliste et écrivain je vois que l'opinion bruit un peu de ce que le président bouge beaucoup, mais c'est à juste titre, à mon avis. »
 



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