Le représentant spécial du secrétaire général en Afrique centrale, Abdou Abarry. © UN
Selon lui, les autorités de transition tchadiennes ont ainsi poursuivi « avec détermination » la mise en œuvre des recommandations issues du dialogue national inclusif et souverain, y compris l’établissement d’un cadre de concertation des partis politiques et d’une commission nationale d’organisation du référendum constitutionnel prévu le 19 novembre prochain. L’inclusion de l’ensemble des acteurs politiques et le respect des libertés fondamentales demeurent toutefois des conditions essentielles au succès du processus de transition, a noté le haut fonctionnaire.
Malgré sa solidarité « extraordinaire », le Tchad aura besoin de près de 130 millions dollars au cours des six prochains mois pour venir en aide aux 100 000 réfugiés soudanais arrivés sur son sol, a prévenu M. Abarry, en mettant en garde contre les effets désastreux de la poursuite du conflit au Soudan pour l’ensemble des pays du bassin du lac Tchad. « Face à la poursuite de la crise au Soudan, nous devons nous rendre à l’évidence que notre engagement et notre solidarité à l’endroit du Tchad relèvent de l’urgence », a-t-il dit.
Au nom du Ghana et du Mozambique, le Gabon a exprimé sa satisfaction des mesures prises par les autorités de transition tchadiennes afin d’apaiser les tensions et de préparer le référendum constitutionnel ainsi que les élections présidentielle et législatives, évoquant notamment l’amnistie des manifestants du 20 octobre 2022. Afin de profiter de cet élan, la délégation a encouragé, comme les Émirats arabes unis, le renforcement de la coopération transfrontalière.
Les opérations militaires conjointes récemment menées par le Tchad et la RCA à leur frontière commune traduisent, selon le Représentant spécial, leur volonté de renforcer leur coopération bilatérale pour relever les défis sécuritaires auxquels ils sont confrontés. L’impact de la crise soudanaise sur la stabilité du Tchad et de la RCA nous rappelle par ailleurs « l’urgente nécessité » d’adopter une approche holistique sur les questions de paix et de sécurité en Afrique centrale, a poursuivi M. Abarry, en faisant état d’une région marquée par la présence d’une multitude de groupes armés et terroristes, avec un impact humanitaire dévastateur, particulièrement pour les femmes et les jeunes.
Même constat de la part du Président de la CEEAC, M. Gilberto da Piedade Verissimo, pour qui les États de la région poursuivent leur marche « irréversible » vers l’enracinement du système de gouvernance démocratique malgré la persistance des défis sécuritaires, alors que des élections sont attendues cette année en RCA, au Gabon et en RDC.
Malgré sa solidarité « extraordinaire », le Tchad aura besoin de près de 130 millions dollars au cours des six prochains mois pour venir en aide aux 100 000 réfugiés soudanais arrivés sur son sol, a prévenu M. Abarry, en mettant en garde contre les effets désastreux de la poursuite du conflit au Soudan pour l’ensemble des pays du bassin du lac Tchad. « Face à la poursuite de la crise au Soudan, nous devons nous rendre à l’évidence que notre engagement et notre solidarité à l’endroit du Tchad relèvent de l’urgence », a-t-il dit.
Au nom du Ghana et du Mozambique, le Gabon a exprimé sa satisfaction des mesures prises par les autorités de transition tchadiennes afin d’apaiser les tensions et de préparer le référendum constitutionnel ainsi que les élections présidentielle et législatives, évoquant notamment l’amnistie des manifestants du 20 octobre 2022. Afin de profiter de cet élan, la délégation a encouragé, comme les Émirats arabes unis, le renforcement de la coopération transfrontalière.
Les opérations militaires conjointes récemment menées par le Tchad et la RCA à leur frontière commune traduisent, selon le Représentant spécial, leur volonté de renforcer leur coopération bilatérale pour relever les défis sécuritaires auxquels ils sont confrontés. L’impact de la crise soudanaise sur la stabilité du Tchad et de la RCA nous rappelle par ailleurs « l’urgente nécessité » d’adopter une approche holistique sur les questions de paix et de sécurité en Afrique centrale, a poursuivi M. Abarry, en faisant état d’une région marquée par la présence d’une multitude de groupes armés et terroristes, avec un impact humanitaire dévastateur, particulièrement pour les femmes et les jeunes.
Même constat de la part du Président de la CEEAC, M. Gilberto da Piedade Verissimo, pour qui les États de la région poursuivent leur marche « irréversible » vers l’enracinement du système de gouvernance démocratique malgré la persistance des défis sécuritaires, alors que des élections sont attendues cette année en RCA, au Gabon et en RDC.