Côte d’Ivoire : La presse en ligne réfléchit à son avenir
Faire le diagnostic du secteur de la presse en ligne en Côte d’Ivoire, notamment les journaux en ligne, les web-TV et web-radio…, de sorte à identifier les maux qui entachent sa crédibilité et l’expose par conséquent à une précarité sévère, pour enfin proposer des solutions viables à son essor. Tel est l’objectif des trois jours de séminaire tenu récemment dans la ville balnéaire de Grand-Bassam, sise à une quinzaine de kilomètre à l’est d’Abidjan.
A l’initiative du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci) avec le financement de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), les travaux de réflexions ont porté sur : « l’autorégulation et l’environnement économique des médias numériques en Côte d’Ivoire ».
Ainsi, après avoir faire un état des lieux de l’évolution de ces nouveaux médias dans le pays, plusieurs recommandations ont été formulées. A savoir : produire un contenu de qualité, créer une relation de confiance avec son lectorat en vue de le fidéliser, assurer la formation des acteurs du secteur, ainsi que des voyages d’immersion, etc.
A l’endroit des gouvernants, les acteurs de la presse en ligne ont sollicité un effacement des passifs fiscaux, une exonération fiscale sur une durée de 5 ans, un accès au soutien de l’Etat comme le cas chez les médias traditionnels et la création de conditions d’une meilleure couverture réseau Internet.
Selon David Youant, président du Repprelci, ce séminaire qui est le premier du genre chez les acteurs de la presse numérique, « va assainir ce secteur, le rendre crédible et à asseoir les bases d’une économie viable des entreprises de presse en ligne ».
Signalons que la presse en ligne en Côte d’Ivoire connaît une montée en puissance depuis le début de l’année 2010. Chose qui n’est pas sans conséquence sur la presse écrite, dont le chiffre d’affaire global connaît une baisse de 4,2% chaque année.
D’après un rapport de recensement des sites web d’informations remis aux autorités du pays le 21 janvier 2015, le secteur emploie plus de 316 personnes, dont 186 journalistes professionnels, soit 20,66% des journalistes professionnels de la Côte d’Ivoire.
Toujours selon le rapport, 80% des sites Internet d’informations emploient au moins un (01) journaliste professionnel, tandis que 61% des sites disposent d’un siège. 36% ont un registre de commerce, quand seulement 1% d’entre eux, a un hébergeur basé en Côte d’Ivoire.
A l’initiative du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci) avec le financement de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), les travaux de réflexions ont porté sur : « l’autorégulation et l’environnement économique des médias numériques en Côte d’Ivoire ».
Ainsi, après avoir faire un état des lieux de l’évolution de ces nouveaux médias dans le pays, plusieurs recommandations ont été formulées. A savoir : produire un contenu de qualité, créer une relation de confiance avec son lectorat en vue de le fidéliser, assurer la formation des acteurs du secteur, ainsi que des voyages d’immersion, etc.
A l’endroit des gouvernants, les acteurs de la presse en ligne ont sollicité un effacement des passifs fiscaux, une exonération fiscale sur une durée de 5 ans, un accès au soutien de l’Etat comme le cas chez les médias traditionnels et la création de conditions d’une meilleure couverture réseau Internet.
Selon David Youant, président du Repprelci, ce séminaire qui est le premier du genre chez les acteurs de la presse numérique, « va assainir ce secteur, le rendre crédible et à asseoir les bases d’une économie viable des entreprises de presse en ligne ».
Signalons que la presse en ligne en Côte d’Ivoire connaît une montée en puissance depuis le début de l’année 2010. Chose qui n’est pas sans conséquence sur la presse écrite, dont le chiffre d’affaire global connaît une baisse de 4,2% chaque année.
D’après un rapport de recensement des sites web d’informations remis aux autorités du pays le 21 janvier 2015, le secteur emploie plus de 316 personnes, dont 186 journalistes professionnels, soit 20,66% des journalistes professionnels de la Côte d’Ivoire.
Toujours selon le rapport, 80% des sites Internet d’informations emploient au moins un (01) journaliste professionnel, tandis que 61% des sites disposent d’un siège. 36% ont un registre de commerce, quand seulement 1% d’entre eux, a un hébergeur basé en Côte d’Ivoire.