
Lors de la cérémonie d'ouverture, en présence du ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Touré, de l'ambassadeur d'Égypte en Côte d'Ivoire, Sherif Seif, et du représentant de la FAO, Joseph Nyemah, le Chef du gouvernement a mis l'accent sur les enjeux critiques tels que la protection de l'espace maritime, la gestion des mailles de filets, ainsi que l'utilisation de technologies avancées dans l'alimentation et l'élevage des poissons.
« En matière de pêche, on n'utilise pas n'importe quoi, et on n'utilise pas n'importe quelle méthode n'importe comment », a-t-il déclaré, soulignant le rôle central que pourrait jouer l'IA dans la maîtrise de l'évolution des poissons, l'optimisation de leur alimentation et le suivi de leur croissance. Il a encouragé les professionnels du secteur à s'inspirer des expériences réussies dans ce domaine pour accélérer la modernisation des pratiques aquacoles.
Le Premier Ministre a également insisté sur la nécessité de sensibiliser la jeunesse aux opportunités offertes par ce secteur stratégique. « Cette activité est rentable. Il faut que les jeunes s'y intéressent », a-t-il affirmé, appelant à une mobilisation accrue autour de la formation aux métiers halieutiques.
Pour sa part, le ministre Sidi Tiémoko Touré a salué l'organisation de ce Salon comme une étape majeure vers la transformation structurelle du secteur. « Il symbolise notre volonté collective de renforcer la souveraineté alimentaire, de promouvoir une gestion durable de nos ressources aquatiques, et de bâtir un développement territorial inclusif, résilient et pérenne », a-t-il déclaré.
Placé sous le thème « Développement durable de la pêche et de l'aquaculture : enjeux, politiques et stratégies », ce Salon est organisé par le ministère des Ressources animales et halieutiques en partenariat avec le Next Sustainable Initiative (NSI). Il s'inscrit dans la vision du Président de la République, Alassane Ouattara, pour un secteur halieutique moderne, durable et compétitif.
L'événement rassemble des participants venus de plusieurs pays, dont l'Égypte, le pays à l'honneur, la Malaisie, l'Indonésie, le Maroc, le Qatar, le Sénégal, le Ghana, le Nigéria et le Bénin, pour échanger sur les bonnes pratiques et les innovations du secteur halieutique en Afrique et au-delà.