L’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, SEM Georges Serre a été convoqué ce mardi 8 décembre par les autorités ivoiriennes, afin de lui remettre une « lettre de vive protestation » adressée à Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international français.
Cette convocation du diplomate français en poste à Abidjan, fait suite au mandat d’amener émis par Sabine Khéris, vice-présidente du tribunal de grande instance de Paris, à l’encontre du président de l’assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro.
Ce, dans le cadre de la plainte déposée à Paris par le fils de l’ex-Président ivoirien, Michel Gbagbo, pour « enlèvement, séquestration, traitements inhumains et dégradants », lors de son incarcération à la prison civile de Bouna, au nord-est de la Côte d’Ivoire, en 2011.
Selon les sources judicaires, le chef du parlement ivoirien n’a pas répondu à la convocation du juge français.
Abidjan par la voix de son ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Charles Diby Koffi juge cette décision du tribunal de Paris comme une « violation des coutumes et la pratique diplomatique ».
« La Côte d’Ivoire estime que le mandat d’amener qui a été émis par le juge d’instruction, vice-présidente du tribunal de Grande instance, Mme Sabine Khéris, viole totalement les coutumes et la pratique diplomatique, les accords de coopération qui unissent nos pays depuis 1961 en matière judiciaire. Ainsi que les traités internationaux auxquels nous sommes tous soumis », a indiqué le chef de la diplomatie ivoirienne.
Il a précisé que le séjour de Guillaume Soro en France se fait sous mandat de représentations émis par le Président de la République, Alassane Ouattara. Alors, selon lui, celui-ci jouit pleinement d’une immunité absolue. De ce fait, aucun mandat ne peut être émis à son encontre.
Charles Diby Koffi a enfin déclaré : « Nous exigeons que dans ces conditions, le mandat émis soit annulé et soit de nul effet d’où la transmission de ce courrier à notre homologue français ».
Rappelons que, cette affaire vient s’ajouter à celle des « écoutes téléphoniques » qui défraye la chronique en ce moment même à Abidjan. Où, le chef du parlement ivoirien est soupçonné d’avoir eu des conversations téléphoniques avec des propos compromettants, avec le chef du putsch manqué du Burkina Faso, Gilbert Diendéré, lors de son opération avortée.
Cette convocation du diplomate français en poste à Abidjan, fait suite au mandat d’amener émis par Sabine Khéris, vice-présidente du tribunal de grande instance de Paris, à l’encontre du président de l’assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro.
Ce, dans le cadre de la plainte déposée à Paris par le fils de l’ex-Président ivoirien, Michel Gbagbo, pour « enlèvement, séquestration, traitements inhumains et dégradants », lors de son incarcération à la prison civile de Bouna, au nord-est de la Côte d’Ivoire, en 2011.
Selon les sources judicaires, le chef du parlement ivoirien n’a pas répondu à la convocation du juge français.
Abidjan par la voix de son ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Charles Diby Koffi juge cette décision du tribunal de Paris comme une « violation des coutumes et la pratique diplomatique ».
« La Côte d’Ivoire estime que le mandat d’amener qui a été émis par le juge d’instruction, vice-présidente du tribunal de Grande instance, Mme Sabine Khéris, viole totalement les coutumes et la pratique diplomatique, les accords de coopération qui unissent nos pays depuis 1961 en matière judiciaire. Ainsi que les traités internationaux auxquels nous sommes tous soumis », a indiqué le chef de la diplomatie ivoirienne.
Il a précisé que le séjour de Guillaume Soro en France se fait sous mandat de représentations émis par le Président de la République, Alassane Ouattara. Alors, selon lui, celui-ci jouit pleinement d’une immunité absolue. De ce fait, aucun mandat ne peut être émis à son encontre.
Charles Diby Koffi a enfin déclaré : « Nous exigeons que dans ces conditions, le mandat émis soit annulé et soit de nul effet d’où la transmission de ce courrier à notre homologue français ».
Rappelons que, cette affaire vient s’ajouter à celle des « écoutes téléphoniques » qui défraye la chronique en ce moment même à Abidjan. Où, le chef du parlement ivoirien est soupçonné d’avoir eu des conversations téléphoniques avec des propos compromettants, avec le chef du putsch manqué du Burkina Faso, Gilbert Diendéré, lors de son opération avortée.