L'histoire nous apprend que ces genres des personnalités n’acceptent jamais le verdict des urnes. Ils ont l’habitude de privilégier le coup de force à la constitution, le coup bas au respect de la loi de leur pays. Laurent Gbagbo n’a jamais choisi une autre voix que celle qui l’éternise au pouvoir. Il n’a jamais pensé un seul instant que la voix des urnes puisse lui être défavorable. Comme tous les despotes, Gbagbo n'a que faire de la légalité, y compris celle émanant de la Constitution ivoirienne, et n'a pour seul objectif que son maintien au pouvoir. L'armée dirigé par un de ses proches le soutient, et ses sanguinaires milices qui ont endeuillé de familles sont prêtes à intervenir encore au cas où. Pour une fois la communauté internationale parle d’une seule voix sur la situation en Côte d’Ivoire. Il s’agit de respecter les résultats de l’élection présidentielle tels que proclamés par la Commission Electorale Indépendante (CEI). Toutes les instances internationales ont exprimé le rejet total de toute tentative visant à créer un fait accompli pour saper le processus électoral et remettre en cause la volonté populaire telle qu’elle a été exprimée le 28 novembre 2010, compliquant encore davantage une situation déjà très grave, et plonger la Côte d’Ivoire dans une crise aux conséquences incalculables. Et c’est désormais sur le diplomate chevronné le Dr. Thabo Mbeki que la communauté internationale pense faire partir l’ancien président ivoirien qui s’accroche au pouvoir. Dans un communiqué de presse de la 251ème réunion du Conseil de Paix et de Sécurité tenue à Addis Abeba, le 4 décembre 2010, le Conseil a exprimé son plein appui à l'initiative du Président de la Commission de charger l'ancien Président Thabo Mbeki de l’Afrique du Sud d’une mission d'urgence en Côte d'Ivoire, afin de trouver une solution légitime et pacifique à la crise, sur la base des décisions et instruments pertinents de l'UA. Dans le cas où Mbeki échoue à convaincre Bagbo de quitter le pouvoir, le Conseil a convenu de se réunir à nouveau pour examiner la situation et prendre les mesures appropriées contre lui. Arrivé à Abidjan, Mbeki s'est entretenu avec tous les acteurs de la crise en commençant par le Représentant de l'Onu qui a certifié sans tarder les résultats publiés par la CENI. Il a tout d'abord écouter les trois parties (Watara, NBago et le Représentant de l'ONU). Il n'a pas voulu faire aucune réaction à ses entretiens, mais il a toutefois reconnu que la situation est difficile et qu'il préfère soumettre son rapport à l'Union africaine. Quelle solution envisage t-on? D'aucuns parlent d'une solution à la Zimbabwe, où Bagbo garde la présidence et Wattara deviendra son premier ministre. Mais cette hypothèse est loin d’être acceptée par Wattara qui jouit du soutien de la communauté internationale. Face au refus de Wattara, Bagbo continuera à s’entêter et il n’est pas exclu que le statut ko ouvrira la voie à l’armée qui ne se privera pas de s’emparer du pouvoir, replongeant le pays dans une dictature et l’éloignant du processus démocratique. Alwihda actualités
EDITORIAL
Côte-d’Ivoire: Ouattara/Bagbo : La présidence pour deux ou le pays en deux ?Alwihda Info | Par Alwihda Info - 6 Décembre 2010
Mbeki chargé de convaincre Bagbo de lâcher le pouvoir.Dans la même rubrique :
Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)
|
Populaires
TRIBUNE & DEBATS
POINT DE VUE - 03/12/2024 - Aliou Tall, Président du RADUCC (Réseau Africain de Défense des Usagers, des Consommateurs et du Citoyen)
Thiaroye 44 : manifeste pour la nationalité française des descendants de tirailleurs
|
|