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AFRIQUE

Création de la Confédération de l'AES : un nouveau défi pour la Cédéao ?


Alwihda Info | Par - 8 Juillet 2024


Le 65e sommet de la Cédéao, tenu à Abuja le 7 juillet 2024, a été marqué par l'absence de trois États membres : le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Ces pays, qui ont récemment créé la Confédération des États du Sahel (AES), soulèvent des questions sur l'avenir de la Cédéao et de l'intégration régionale en Afrique de l'Ouest.


Photo prise le 25 mars 2022/REUTERS/Francis Kokoroko
Photo prise le 25 mars 2022/REUTERS/Francis Kokoroko
Les trois pays du Sahel font face à des défis sécuritaires importants liés au terrorisme et à la criminalité transfrontalière. La Confédération vise à renforcer la coopération en matière de sécurité et de défense pour mieux lutter contre ces menaces communes.
 
Les États membres de l'AES partagent des réalités économiques et sociales similaires. La Confédération ambitionne de promouvoir une intégration économique plus poussée et de favoriser le développement régional.
 
La création de la Confédération peut également être vue comme une volonté d'affirmer une identité et une autonomie vis-à-vis d'autres blocs régionaux, comme la Cédéao.
 
L'émergence de la Confédération de l'AES pose un certain nombre de défis à la Cédéao. La création d'une nouvelle organisation régionale risque de fragmenter l'espace ouest-africain et de compliquer les efforts d'intégration.
 
La décision des trois pays de quitter la Cédéao pourrait remettre en question la légitimité et l'efficacité de l'organisation.
 
La Cédéao pourrait avoir plus de difficultés à relever les défis communs auxquels la région est confrontée, tels que la sécurité, la pauvreté et le changement climatique, si elle est affaiblie par le départ de trois de ses membres importants.
 
Il est crucial que la Cédéao et la Confédération de l'AES entament un dialogue constructif afin de trouver des moyens de coexister et de collaborer pour le bien-être de la région. Un tel dialogue devrait se baser sur le respect mutuel, la recherche de solutions communes et la prise en compte des intérêts de tous les États membres.
 
L'avenir de l'intégration régionale en Afrique de l'Ouest dépendra de la capacité des acteurs régionaux à surmonter les divisions actuelles et à promouvoir une intégration inclusive et bénéfique pour tous.
 
La création de la Confédération de l'AES a été accueillie avec des réactions mitigées au sein de la communauté internationale. Certains y voient une opportunité de renforcer la coopération régionale, tandis que d'autres craignent une fragmentation de l'espace ouest-africain.
L'évolution de la situation politique dans les trois pays membres de l'AES pourrait également avoir un impact sur l'avenir de la Confédération.
 
Peter Kum
Peter Kum est un jeune journaliste doté d’une expérience d’une quinzaine d’années dans la collecte... En savoir plus sur cet auteur



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