Nous exigeons la libération immédiate des 20 personnes arrêtées illégalement et arbitrairement détenues à la SRD (Section de Recherche et de Documentation) de la Gendarmerie depuis le début du mois d'octobre, à savoir :
1) BADOUL YOUSSOUF MOUSSA
2) HOUMED BADOUL GOHAR
3) ABOUBAKER MOHAMED DAOUD
4) MOHAMED YOUSSOUF MOHAMED
5) ALI GADITO
6) OMAR MOHAMED DAOUD
7) OUMMA MOHAMED DEBERKALEH
8) MOHAMED ABDALLAH MOHAMED
9) HAROUN ISSA ALI
10) OUMMA HAROUN ABOUBAKER
11) HASSAN HOUMED HAMADOU
12) MOHAMED AHMED HASSAN
13) HAMAD HASSAN
14) HOUSSEIN HOUMED MOHAMED
15) OMAR ABDOULKADER DAOUD
16) ABOUBAKER ABDOULKADER DAOUD
17) HASSAN MOHAMED ALI
18) ADO MOHAMED
19) ASSIA HOUMED ARAS
20) ABDO HAMADOU DABALEH.
Nous exigeons également la libération immédiate et sans conditions des 7 personnes arrêtées ces derniers jours à Guirrori, localité située au Nord de la ville de Tadjourah et au Lac Assal (3 jeunes et une femme) ainsi que les 3 personnes à arrêtées à Wadi (district d’Obock), à savoir :
21) IWAD MOHAMED IWAD
22) ALI MOHAMED ILIHATE
23) HAMADOU HAMAD
24) AICHA ALI KAMIL
25) ABDO HASSAN AHMED et de 2 jeunes dont nous ignorons l'identité.
Leur unique crime est leur lien de parenté avec les membres de la rébellion du FRUD, et cela en violation manifeste de l'article 20 de la loi 59/AN/94 du 5 janvier 1995 portant Code Pénal en république de Djibouti : "Nul n'est responsable pénalement que de son propre fait". Djibouti, que cesse cette impunité, que cesse cette voyoucratie !
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