C'est cette abération de la gestion du pays que les opposants critiquent au nom de l'équité et de la justice reconnue par notre constitution.
Certaines personnes ne se gênent guère de piétiner, d'écraser des gens pour leurs convictions, les idéaux qu'ils défendent, certains prennent les armes, d'autres choississent l'écriture comme arme symbolique. C'est ceux là même qui se voient reprocher de nos jours de traîtrise, de vendus à des puissance imaginaires car agissant de l'extérieur du pays.
C'est incroyable et pitoyable que les mêmes actions qui hier pendant l'indépendance étaient encensées et reconnues comme héroïque, sont aujourd'hui décriées, dénigrées et combattues.
Quelle logique expliquerait qu'une population qui, à 55% du suffrage, a choisi de donner leur voix à des gens dans lequel ils se reconnaissent de part leur actions et les valeurs qu'ils défendent, se voit refuser une représentation dans l'enceinte de l'assemblée nationale, conformément aux résultats de l'élection législative 2013! Où est-elle la logique ?
N'était-ce pas une formidable occasion ratée, pour voir la capacité de ces opposants, de quoi sont-ils capables ? Qui a-t-il peur d'eux ?
Pour avoir une expérience, ne serait-il pas logique et judicieux qu'on t'accorde une chance, ou bien l'expérience c'est par la réflexion métaphysique qu'on l'acquiert !
Ces gens là, sont des djiboutiens, des nationaux, des anciens enseignants, des administrateurs, des cadres ou des simples fonctionnaires épris par la justice et un souci égalitaire, et leurs actions ne remettent en rien leur patriotisme, leur amour de leur pays.
Au lieu de les dénigrer, il faudrait à priori, en premier lieu, vérifier la véracité de leurs informations qui ne plaisent visiblement pas à certains qui se voient accuser dans les écrits. Leurs actions ne dérangent que ceux qui se reprochent quelque chose, ou qui ont intérêt que les choses ne changent pas, par pur affairisme.
C'est ceux là qui pillent le pays, qui l'endettent, qu'on doit remettre leur patriotisme en cause, et non pas ceux qui les dénoncent. C'est fou quand on inverse les rôles à Djibouti, par pure hypocrisie.
Mais, n'a-t-on pas dit que viendrait un temps où les pervers seront honorés et les pieux méprisés , et où le commandement serait confié à ceux qui n'en sont pas dignes; ceux là même qui reconnaissent qu'ils ont échoué depuis leur confiscation unilatérale du pouvoir et qu'ils continuent encore malgrès la reconnaissance de leur échec à l'usurper quand même et à ne pas lâcher prise.
Quand on échoue, on passe le témoin à meilleur que soi-même, la solution réside dans un changement d'approche, cette clairvoyance qui leur fait défaut.
Peut-être le temps serait-il venu de vivre l'expérience de l'opposition pour pouvoir les critiquer ensuite, car c'est après coup qu'on a la légitimité de critiquer car on a des résultats sur lequel on s'appuiera, pour l'instant la critique est dirigée contre l'expérience de ce gouvernement car il y a matière à critiquer, ils sont là depuis , officiellement, 1999.
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