Quel sadisme! Quel machiavélisme et quelle méchanceté de cœur et d’esprit pour organiser des scénarios aussi affreux! Chose inacceptable et condamnable!Les mots me manquent pour qualifier ce blocus inhumain. Pourquoi ont-ils été pris pour ciblesà des fins de propagande par ce régime sanguinaire? Mais peut-on humainement accepter que ces personnes puissent être soumises àun blocus inhumain et désespérant sans être ni des meurtriers, ni des voleurs, ni commanditaires de tels actes?De quel droit autoriserait-on pareille aventure, sous le prétexte qu’elle se déroule au nord de Djibouti? Je ne comprends pas que l’on ne s’émeuve pas de ces crimes inqualifiables et répugnants.Aucune critique , aucun commentaire, aucune dénonciation,aucun soupçon pour réclamer par les mots la tête d’un régime despotique et tyrannique.Ce qui est encore pire, c’est que lesineffables, les plumitifs des organes de la propagande ioguiste passent sous silence la responsabilité morale du régime despotique.La négation de ce blocus continue d’être niée de façon offensive pis ladictature locale passe sous silence cette tragédie en exprimant parfoisdes condoléances à des victimes quin’auraient officiellement pas de bourreaux.Qui de nous, qui de vous, qui de nos compatriotes admettrait tout bonnement qu’un citoyen puisse être soumis à un blocus qui pousse au désespoir?Le système utilise toutes ses forces, sa violence, son idéologie, son éducation et sa culture populaire pour détruire la mentalité traditionnelle et l’indépendance personnelle, et pour en effacer les meilleurs traits,comme le respect envers les personnes plus âgées, la perceptionde toute personne d’égal à égal, l’humilité. Égoïsme, insouciance et impunité aussi bien qu’envie, cupidité, servilisme se sont mis à prendre racine au sein de la sociétédjiboutienne.Il est regrettable qu’une fois encore, les commanditaires d’une telle manœuvre bénéficient d’une totale impunité et que la responsabilité en incombe à un simple dictateur.Il est inhérent à l’individu qui impose à la fois la dictature et la criminalité aux Djiboutiens et trouve au sein du peuple des hommes et des femmes sans conscience pour les suivre dans cette voie sans issue ! Trop de solidarité automatique! Trop de complicité mécanique? Trop de liens primordiaux encore trop forts!Que l’on me dise que c’est un cauchemar! Que quelqu’un me pince, que je me réveille!Il faut qu’on le sache. Il faut que l’opinion nationale et internationalesoit au courant de ce qui se passe au Nord De Djibouti.C’est aux proches des victimes de poursuivre en justice les commanditaires, les criminels de ce blocus inhumain et désespérant.On manifeste pour d’autres causes, contre maintes autres infamies ; mais descendre dans la rue pour flétrir l’usage de la torture, de la mort, cela devient plus délicat pourles chefs d’orchestre, même quand l’abomination est le fait des affreuximpérialistes yankees. Où sont-ils nos pourfendeurs du régime dictatorial, les défenseurs des grandes causes ; les Don Quichotte des temps modernes. Aucune indignation, aucune colère de la part de ces grands vertueux pour ces « morts ».Où sont passés ceux qui se la jouent“défenseurs de grands idéaux” maisqui s’écrasent, et se sont toujours écrasés, devant les massacres annoncés, les massacres en cours ainsi que ceux à venir. Pardon, qui s’écrasent lorsque les victimes font partie d’une certaine catégorie. Leur silence m’abasourdit.Comment peut-on continuer à occulter ladite réalité? Combien d’évènements macabres de ce genre notre pays n’a de cesse de connaître depuis toujours? Combien de veuves, d’orphelins, demutilés et de déplacés manque-t-il encore au compte pour que la pagesinistre soit tournée définitivementpour la République de Djibouti?Chaque fois qu’il s’agit d’identifier un évènement majeur qui démontre le mépris des organes propagandistes de la mafia djiboutienne à l’égard des Djiboutiens, d’étranges troubles de perception apparaissent : la vue faiblit, l’audition s’étiole, le verbe dépérit et le sujet s’absorbe dans un état de stupidité manifeste.Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire, constitue la règle d’or en la matière. Mais n’est-ce pas aussi la devise de ces magots complices?Nier, toujours nier ; la réalité est que le pays ne remplit même plus le service minimum dans sa lutte contre les malfrats.Dire la vérité, ce n’est pas savoir telle ou telle chose particulière, la dictature ioguiste ou la paupérisation de la société djiboutienne. Ce n’est pas tout savoir sur tout, ce qui est absurde. C’est dire l’essentiel de ce qui est à dire.Djibouti et les Djiboutiens ne veulent plus et n’accepteront plus aujourd’hui d’être encore morcelés par tout ce qui les a depuis toujourset encore divisés, à savoir le clanisme, l’égoïsme, l’ingratitude et l’ambition personnelle.Et cela ne se fera pas par la guerre clanique mais par et à travers la concorde nationale.
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