Le gouvernement s'active ici et là à organiser une diaspora à son image. Une diaspora alimentaire et dépourvue de toute forme de conscience morale, à l'image des usurpateurs du pouvoir à Djibouti.
Certains sous le parapluie illusoire d'une Fédération de Diaspora djiboutienne, écho de Londres, Bruxelles, Amsterdam et Paris, ils se sont tous donnés rendez-vous à Djibouti. Peut-être était-il temps pour eux de réaliser leur souhait, prendre part à la spoliation des deniers publics, un moyen facile de pérenniser à leurs progénitures une vie meilleure sans efforts et ce dans ce moment propice de controverse politique où le gouvernement est demandeur. Espérant qu'un dernier sursaut de responsabilité sera de mise de la part des gestionnaires des deniers publics.
L'USN a remportée les élections législatives et la coalition a décidé dans un cadre de responsabilité et afin de garantir la stabilité du pays à dû se résoudre à mettre en suspend ce fait et ainsi permettre au gouvernement une sortie honorable et respectueux envers le peuple et le pays. Mais les événements récents nous ont montrés la mauvaise volonté du gouvernement. Pire, il excelle dans une politique de répression, de dénie de l'accord, aux jeux politiques et aux tentatives mais vaines de disloquer la coalition USN. L'histoire en jugera de leurs faits mais l'alternance est irréversible.
Pour une partie de nos compatriotes de l'extérieur coiffée par des différentes appellations circonstancielles, diaspora d'un pays, diaspora d'une fédération fantasmée, les aventuriers pour une vie meilleurs avec sans sou pour compter s'enrichir sur les denier publics, les malheureux motivés par des considérations tribales..... Rendez-vous leur est donné aux uns et autres à la place Ménélik, Lieu de prédilection pour tout les déboires et de toutes les manigances.
Messieurs les usurpateurs de la gestion de la cité Djibouti, afin de permettre les investissements de la diaspora et acquérir la confiance des citoyens djiboutiens, il serait judicieux de permettre la transparence des comptes de l'État :
- Le contrat de gestion du port : devant l'assemblée ;
- le contrat de gestion de l'aéroport : devant l'assemblée ;
- le contrat de construction des nouveaux aéroports : devant l'assemblé ;
- le contrat de construction de la ligne de chemin de fer : devant l'Assemblée.
Peut-être estimez-vous que c'est une gestion qui ne concerne pas le peuple.
Nous vous disons que OUI, c'est l'affaire du peuple.
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