Il faut croire qu’au Tchad, certaines fêtes coutumières priment sur l’intérêt national. Pendant que le pays entier traverse une crise socio-énergétique sans précédent et que le Gouvernement présente des symptômes de défaillance, le Président de la République du Tchad, IDRISS Deby semble ne pas se préoccuper du sort des tchadiens et a préféré faire le déplacement à Iriba, chef lieu du département de Kobé, pour s’offrir le plaisir d’assister à la fête d’intronisation du sultan du Dar Zaghawa. Il est accompagné par plus d’un tiers (1/3) des cadres des administrations centrales. Paralysant ainsi, les circuits administratifs et laisse libre cours à toutes les tensions sociales dans le pays. Un acte présidentiel qui a suscité beaucoup d’interrogations et qui a fait couler beaucoup d’encre dans le milieux de la presse.
Il serait même à l’origine de la tension sociale qui a vibré le pays ces derniers jours. Ce qui est le plus incompréhensible, les fonctionnaires du Tchad entier comptent des arriérés de salaire et que le trésor est quasiment vide, le chef de l’Etat a attiré l’attention de l’opinion nationale et internationale dans son province natal en dilapidant des ressources financières énormes, vitales pour le pays en ce moment précis de crise interne. La réaction des enseignants et autres corps en grève est quelque part justifié et légitime à tous les points.
Il serait même à l’origine de la tension sociale qui a vibré le pays ces derniers jours. Ce qui est le plus incompréhensible, les fonctionnaires du Tchad entier comptent des arriérés de salaire et que le trésor est quasiment vide, le chef de l’Etat a attiré l’attention de l’opinion nationale et internationale dans son province natal en dilapidant des ressources financières énormes, vitales pour le pays en ce moment précis de crise interne. La réaction des enseignants et autres corps en grève est quelque part justifié et légitime à tous les points.