De vrais paresseux au service de la nation.
A scruter l’administration camerounaise de loin on semble apercevoir des lueurs de travail ; en s’y rapprochant un constat très amer et très déplaisant se dégage. Travaille-t-on assez au Cameroun ? Respecte-t-on le temps de travail au Cameroun ? Peut-on prétendre être émergent à l’horizon 2035 si on met au viseur le travail exécuté au sein de notre administration ?
Voilà une équation qui démontre à suffisance que l’administration camerounaise est en récréation tout le temps.
Analysons les douze mois de l’année ; au mois de janvier on compte 9 jours de repos (8 jours des week-end plus un jour férié) ; au mois de février on compte 11 jours de repos (8 jours des week-end plus 3 jours fériés) ;au mois de mars on compte 8 jours(week-end ) ; au mois de mai on compte 12 jours (8 jours des week-end plus 4 jours fériés) ; au mois de juin on compte 9 jours (8 jours des week-end plus un jour férié) ; au mois de juillet on compte 8 jours (week-end) ; au mois d’aout on compte 11 jours (8 jours des week-end plus 3 jours fériés) ; au mois de septembre on compte 8 jours (week-end) ; au mois d’octobre on compte 8 jours (week-end) ; au mois de novembre 10 jours (8 jours des week-end plus 2 jours fériés) et décembre 10 jours (8 jours des week-end plus 2 jours fériés). Soit un décompte total de 114 jours de repos.
Multiplions 114 par 24 heures on obtient 2736 h de repos ; sachant qu’une année comporte 365 jours soustrayons les 114 jours de repos de l’administration camerounaise dans 365 jours : 365 J-114j on obtient 251 jours synonyme du nombre de jours de travail au Cameroun.
En multipliant 251 jours par 24h on obtient 6024h de travail mais sachant qu’on ne travaille qu’une demi-journée au Cameroun divisons 6024h par 2 on obtient 3012h qui est égal à 125 jours de travail. Très étonnant sur 365 jours on ne travaille que 125 jours au Cameroun mais on nous brandit l’émergence. Sachant que nos ministres, directeurs généraux, gouverneurs, préfets, sous-préfets et autres auxiliaires d’administration arrivent dans leurs bureaux après 9h, on le dira sans embage le Cameroun est une administration du repos où la paresse et le laxisme sont les mots d’ordre de gestion. Aucun secteur n’est épargné, le mal est profond.
Évitons de masquer boko haram en disant BH n’oublions pas que tout petit on appelait la bouillie et le haricot BH, cessons d’être gentils pour produire dans les cerveaux de vos concitoyens une masturbation intellectuelle soyons vrais.
Craignez un peuple qui subit sans mot dire qu’un peuple qui jacasse à tout moment, l’équation de la paresse et du laxisme est palpable au Cameroun. Pour palier à cette faille évitons de régler les problèmes de fond avec les solutions de surface.
A scruter l’administration camerounaise de loin on semble apercevoir des lueurs de travail ; en s’y rapprochant un constat très amer et très déplaisant se dégage. Travaille-t-on assez au Cameroun ? Respecte-t-on le temps de travail au Cameroun ? Peut-on prétendre être émergent à l’horizon 2035 si on met au viseur le travail exécuté au sein de notre administration ?
Voilà une équation qui démontre à suffisance que l’administration camerounaise est en récréation tout le temps.
Analysons les douze mois de l’année ; au mois de janvier on compte 9 jours de repos (8 jours des week-end plus un jour férié) ; au mois de février on compte 11 jours de repos (8 jours des week-end plus 3 jours fériés) ;au mois de mars on compte 8 jours(week-end ) ; au mois de mai on compte 12 jours (8 jours des week-end plus 4 jours fériés) ; au mois de juin on compte 9 jours (8 jours des week-end plus un jour férié) ; au mois de juillet on compte 8 jours (week-end) ; au mois d’aout on compte 11 jours (8 jours des week-end plus 3 jours fériés) ; au mois de septembre on compte 8 jours (week-end) ; au mois d’octobre on compte 8 jours (week-end) ; au mois de novembre 10 jours (8 jours des week-end plus 2 jours fériés) et décembre 10 jours (8 jours des week-end plus 2 jours fériés). Soit un décompte total de 114 jours de repos.
Multiplions 114 par 24 heures on obtient 2736 h de repos ; sachant qu’une année comporte 365 jours soustrayons les 114 jours de repos de l’administration camerounaise dans 365 jours : 365 J-114j on obtient 251 jours synonyme du nombre de jours de travail au Cameroun.
En multipliant 251 jours par 24h on obtient 6024h de travail mais sachant qu’on ne travaille qu’une demi-journée au Cameroun divisons 6024h par 2 on obtient 3012h qui est égal à 125 jours de travail. Très étonnant sur 365 jours on ne travaille que 125 jours au Cameroun mais on nous brandit l’émergence. Sachant que nos ministres, directeurs généraux, gouverneurs, préfets, sous-préfets et autres auxiliaires d’administration arrivent dans leurs bureaux après 9h, on le dira sans embage le Cameroun est une administration du repos où la paresse et le laxisme sont les mots d’ordre de gestion. Aucun secteur n’est épargné, le mal est profond.
Évitons de masquer boko haram en disant BH n’oublions pas que tout petit on appelait la bouillie et le haricot BH, cessons d’être gentils pour produire dans les cerveaux de vos concitoyens une masturbation intellectuelle soyons vrais.
Craignez un peuple qui subit sans mot dire qu’un peuple qui jacasse à tout moment, l’équation de la paresse et du laxisme est palpable au Cameroun. Pour palier à cette faille évitons de régler les problèmes de fond avec les solutions de surface.