C’est en plein préparatif d’un méga show au stade Mathieu Kérékou de Cotonou, le 11 septembre prochain, que l’artiste a bien voulu nous accorder ces quelques moments de bonheur.
Qui est réellement Oluwa Kemy ?
« Oluwa Kemy » est un nom Yoruba. Ça signifie : « dieu m’a bien accueilli ». Je suis une artiste chanteuse béninoise. Auto-compositeur-interprète, j’ai déjà quatre albums à mon actif : Ma destinée, Ainsi va la vie, Ma confirmation, Évolution. J’ai commencé avec le groupe « Blacks Santiangos » et puis j’ai pris mon chemin, en solo, en solitaire.
Parlez-nous de votre carrière. Depuis quand chantez-vous ?
J’ai débuté toute petite à l’église, comme choriste, à Bohicon, près d’Abomey, au Bénin. Je me suis mise plus sérieusement à penser carrière quand j’ai rejoint plus tard Cotonou. J’ai découvert, à ma grande surprise, que le fait de savoir chanter n’était pas suffisant pour faire carrière, qu’il fallait aussi penser argent. Beaucoup d’argent. Je venais d’une famille très modeste, on n’en avait pas, pas beaucoup. Mais j’ai eu la chance de rencontrer une personne, en 2006 à Abomey, j’étais allée accompagner un ami qui donnait un spectacle dans une boîte de nuit, c’est comme ça que ce monsieur, une belle âme, a entendu ma voix et a décidé de me donner une chance en produisant mon premier album. Il n’est plus de ce monde, je ne l’oublierai jamais. Puisse son âme se reposer en paix.
Parlez-nous un peu de votre chanson « Gnonnou »
« Gnononu » veut dire la « femme ». C’est une chanson en langue « Fon ». Je parle aux femmes, plus précisément à la femme mariée ou en couple. Je dis grosso modo qu’il ne faut pas qu’on prenne nos foyers pour acquis, qu’il ne faut pas se laisser aller parce qu’on est avec une personne. Qu’il faille continuer à s’entretenir, à prendre soin de sa beauté, à penser à se faire plaisir, c’est comme ça qu’on rayonne. Et si tout va bien pour nous, ça peut être un plus pour le bien-être du couple…
Quels artistes ont façonné votre manière de faire la musique ?
Il y en a tellement. Vraiment beaucoup. Je pense tout particulièrement à la grande sœur Angélique Kidjo, j’ai longtemps interprété ses chansons pendant les journées culturelles et autres festivités. J’adore aussi Zenab Habib, sa personnalité, sa manière de s’habiller et de se mouvoir : un vrai bonheur. L’artiste Flavour du Nigéria, sa manière de chanter. Je suis un grand fan de la chanson « Ada Ada ». Je l’écoute tout le temps, c’est un vrai bonheur. Ce qui me plait le plus c’est qu’il est de ma génération et qu’il profite bien des occasions qui se présentent. Du côté de la Côte d’Ivoire, il y a Bébi Philips, nous avons même fait un duo ensemble, j’apprécie énormément sa voix. J’aime les voix !
Pouvez-vous nous parler de l’un de vos plus beaux moments de culture ?
La première fois où j’ai chanté devant l’ex-président du Bénin, Boni Yayi. Il était encore en poste, au pouvoir, c’était au stade Mathieu Kérékou. Il était tellement content, il a applaudi. Il y a eu plusieurs prestations du même type, plusieurs autres dates, mais la première fois reste la meilleure.
Agenda artistique…
Je me refais un nouveau départ en organisant des festivités pour mes dix ans de carrière. Je serai accompagnée d’une vingtaine d’artistes de renommée nationale et internationale, par exemple : Ricos Campos, Vano Baby, Pélagie La Vibreuse, Fany Senan, Belmonde Z, etc. Le 11 septembre 2016, je donne un méga concert au Palais des sports Mathieu Kérékou, puis viendront plusieurs autres concerts à honorer au Bénin, en Côte d’Ivoire, aux États-Unis, en France, Belgique, suisse, etc. Pour continuer à suivre mes activités, une seule adresse : oluwakemynew@gmailcom
Une vidéo de l’artiste :
https://www.youtube.com/watch?v=g79HGAL32NU
« Oluwa Kemy » est un nom Yoruba. Ça signifie : « dieu m’a bien accueilli ». Je suis une artiste chanteuse béninoise. Auto-compositeur-interprète, j’ai déjà quatre albums à mon actif : Ma destinée, Ainsi va la vie, Ma confirmation, Évolution. J’ai commencé avec le groupe « Blacks Santiangos » et puis j’ai pris mon chemin, en solo, en solitaire.
Parlez-nous de votre carrière. Depuis quand chantez-vous ?
J’ai débuté toute petite à l’église, comme choriste, à Bohicon, près d’Abomey, au Bénin. Je me suis mise plus sérieusement à penser carrière quand j’ai rejoint plus tard Cotonou. J’ai découvert, à ma grande surprise, que le fait de savoir chanter n’était pas suffisant pour faire carrière, qu’il fallait aussi penser argent. Beaucoup d’argent. Je venais d’une famille très modeste, on n’en avait pas, pas beaucoup. Mais j’ai eu la chance de rencontrer une personne, en 2006 à Abomey, j’étais allée accompagner un ami qui donnait un spectacle dans une boîte de nuit, c’est comme ça que ce monsieur, une belle âme, a entendu ma voix et a décidé de me donner une chance en produisant mon premier album. Il n’est plus de ce monde, je ne l’oublierai jamais. Puisse son âme se reposer en paix.
Parlez-nous un peu de votre chanson « Gnonnou »
« Gnononu » veut dire la « femme ». C’est une chanson en langue « Fon ». Je parle aux femmes, plus précisément à la femme mariée ou en couple. Je dis grosso modo qu’il ne faut pas qu’on prenne nos foyers pour acquis, qu’il ne faut pas se laisser aller parce qu’on est avec une personne. Qu’il faille continuer à s’entretenir, à prendre soin de sa beauté, à penser à se faire plaisir, c’est comme ça qu’on rayonne. Et si tout va bien pour nous, ça peut être un plus pour le bien-être du couple…
Quels artistes ont façonné votre manière de faire la musique ?
Il y en a tellement. Vraiment beaucoup. Je pense tout particulièrement à la grande sœur Angélique Kidjo, j’ai longtemps interprété ses chansons pendant les journées culturelles et autres festivités. J’adore aussi Zenab Habib, sa personnalité, sa manière de s’habiller et de se mouvoir : un vrai bonheur. L’artiste Flavour du Nigéria, sa manière de chanter. Je suis un grand fan de la chanson « Ada Ada ». Je l’écoute tout le temps, c’est un vrai bonheur. Ce qui me plait le plus c’est qu’il est de ma génération et qu’il profite bien des occasions qui se présentent. Du côté de la Côte d’Ivoire, il y a Bébi Philips, nous avons même fait un duo ensemble, j’apprécie énormément sa voix. J’aime les voix !
Pouvez-vous nous parler de l’un de vos plus beaux moments de culture ?
La première fois où j’ai chanté devant l’ex-président du Bénin, Boni Yayi. Il était encore en poste, au pouvoir, c’était au stade Mathieu Kérékou. Il était tellement content, il a applaudi. Il y a eu plusieurs prestations du même type, plusieurs autres dates, mais la première fois reste la meilleure.
Agenda artistique…
Je me refais un nouveau départ en organisant des festivités pour mes dix ans de carrière. Je serai accompagnée d’une vingtaine d’artistes de renommée nationale et internationale, par exemple : Ricos Campos, Vano Baby, Pélagie La Vibreuse, Fany Senan, Belmonde Z, etc. Le 11 septembre 2016, je donne un méga concert au Palais des sports Mathieu Kérékou, puis viendront plusieurs autres concerts à honorer au Bénin, en Côte d’Ivoire, aux États-Unis, en France, Belgique, suisse, etc. Pour continuer à suivre mes activités, une seule adresse : oluwakemynew@gmailcom
Une vidéo de l’artiste :
https://www.youtube.com/watch?v=g79HGAL32NU