Cordoue, le 4 octobre 2013. L'artiste soudanaise-espagnole Dar Al Naim Mubarak Carmona a été le personnage principal de la première image de la 10ème édition du Festival de cinéma africain de Cordoue grâce à sa peinture figurant sur l'affiche.
La dixième édition du Festival de cinéma africain de Cordoue commence dans une semaine, avec plus de 66 projections et artistes invités, un espace professionnel, une exposition de photographies qui a voyagé de Malaga à l'Île de Gorée et maintenant à Cordoue, ainsi que diverses activités. Cordoue visitera notre continent voisin et même le Moyen-Orient du 11 au 19 octobre à travers les écrans de cinéma. L'artiste Dar Al Naim Mubarak, originaire de Khartoum (Soudan), mais au parcours professionnel et personnel multiculturel, s'est chargée de créer l'image de l'affiche du festival que Julio Castaño, de la maison de production Yunaki Films, a transformé en vidéo sous la direction de José Wela, graphiste de la dixième édition du FCAT.
"Pour moi, l'Afrique est une, une figure élégante facilement reconnaissable", souligne la plasticienne, mais elle précise que "nous les Africains, nous sommes nombreux et différents, tous différents". C'est pour cela que tout en tenant compte des spectateurs pendant la création de l'affiche, elle a représenté cette diversité par le biais d'une conception aussi chargée de détails, de motifs et de tailles, tous enveloppés dans une unité corporelle qui pourrait être comprise comme "Mama Africa", à la silhouette transsexuelle, car on peut l'interpréter comme étant une représentation féminine ou masculine. L'artiste semble ainsi intégrer l'homme dans le processus d'émancipation de la femme, aspect très présent dans la vision des réalisatrices, mais aussi de réalisateurs comme Ousmane Sembène (Sénégal) ou Cheick Oumar Sissoko (Mali). D'ailleurs, elle-même ne décrit la figure comme étant masculine ou féminine à aucun moment, mais plutôt comme une figure "unique et statique, avec des patrons et des détails qui semblent bouger".
Pour Yunaki Films, représenter la méthode de travail laborieuse et pointilleuse de Mubakar a été un défi. Un défi complètement relevé car la vidéo, accompagnée de la musique de Rasha, une artiste soudaine dont la nombreuse famille fourmille d'artistes et d'intellectuels, décrit à la perfection l'ambiance créative de l'artiste et anticipe d'ores et déjà l'esprit du festival, lieu où les frontières entre Cordoue, l'Afrique et le monde arabe se confondent, nous remémorant ainsi un héritage historique très riche et multiculturel.
Dar Al Naim Mubarak, qui a étudié à Oxford et qui a exposé ses œuvres aussi bien à Benicàssim et Londres qu'a Khartoum, entre autres, a prolongé son séjour en Espagne pour le festival avant de se rendre à Khartoum, où elle espère pouvoir contribuer à l'amélioration de la société grâce à son art. On profitera de sa présence la soirée de l’inauguration, ou elle attribuera le prix aux enfants gagnantes du concours de peinture d’enfants basée sur la création de l’artiste.
VIDÉO AFFICHE : https://www.youtube.com/watch?v=-imOsTRj_ao
La dixième édition du Festival de cinéma africain de Cordoue commence dans une semaine, avec plus de 66 projections et artistes invités, un espace professionnel, une exposition de photographies qui a voyagé de Malaga à l'Île de Gorée et maintenant à Cordoue, ainsi que diverses activités. Cordoue visitera notre continent voisin et même le Moyen-Orient du 11 au 19 octobre à travers les écrans de cinéma. L'artiste Dar Al Naim Mubarak, originaire de Khartoum (Soudan), mais au parcours professionnel et personnel multiculturel, s'est chargée de créer l'image de l'affiche du festival que Julio Castaño, de la maison de production Yunaki Films, a transformé en vidéo sous la direction de José Wela, graphiste de la dixième édition du FCAT.
"Pour moi, l'Afrique est une, une figure élégante facilement reconnaissable", souligne la plasticienne, mais elle précise que "nous les Africains, nous sommes nombreux et différents, tous différents". C'est pour cela que tout en tenant compte des spectateurs pendant la création de l'affiche, elle a représenté cette diversité par le biais d'une conception aussi chargée de détails, de motifs et de tailles, tous enveloppés dans une unité corporelle qui pourrait être comprise comme "Mama Africa", à la silhouette transsexuelle, car on peut l'interpréter comme étant une représentation féminine ou masculine. L'artiste semble ainsi intégrer l'homme dans le processus d'émancipation de la femme, aspect très présent dans la vision des réalisatrices, mais aussi de réalisateurs comme Ousmane Sembène (Sénégal) ou Cheick Oumar Sissoko (Mali). D'ailleurs, elle-même ne décrit la figure comme étant masculine ou féminine à aucun moment, mais plutôt comme une figure "unique et statique, avec des patrons et des détails qui semblent bouger".
Pour Yunaki Films, représenter la méthode de travail laborieuse et pointilleuse de Mubakar a été un défi. Un défi complètement relevé car la vidéo, accompagnée de la musique de Rasha, une artiste soudaine dont la nombreuse famille fourmille d'artistes et d'intellectuels, décrit à la perfection l'ambiance créative de l'artiste et anticipe d'ores et déjà l'esprit du festival, lieu où les frontières entre Cordoue, l'Afrique et le monde arabe se confondent, nous remémorant ainsi un héritage historique très riche et multiculturel.
Dar Al Naim Mubarak, qui a étudié à Oxford et qui a exposé ses œuvres aussi bien à Benicàssim et Londres qu'a Khartoum, entre autres, a prolongé son séjour en Espagne pour le festival avant de se rendre à Khartoum, où elle espère pouvoir contribuer à l'amélioration de la société grâce à son art. On profitera de sa présence la soirée de l’inauguration, ou elle attribuera le prix aux enfants gagnantes du concours de peinture d’enfants basée sur la création de l’artiste.
VIDÉO AFFICHE : https://www.youtube.com/watch?v=-imOsTRj_ao