Paris, le 08 septembre 2017 – Le Groupe de la Banque mondiale s’est engagé à débloquer 1,1 milliard de dollars, soit près de 600 milliards de Francs CFA, au cours des trois prochaines années, pour aider le Tchad à mettre en œuvre son Plan National de Développement (PND). Cette enveloppe comprend un appui de 1 milliard de dollars de l’Association Internationale de Développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres, et 100 millions de dollars de la Société Financière Internationale (IFC), filiale dédiée au secteur privé.
L'annonce a été faite par Soukeyna Kane, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad, le Mali, le Niger et la Guinée, et Dimitris Tsitsiragos, vice-président d’IFC pour les nouveaux investissements, lors de la Table Ronde des partenaires au développement organisée à Paris du 7 au 8 septembre 2017.
L’objectif de la Table Ronde était de mobiliser les ressources nécessaires pour combler le besoin de financement additionnel du PND 2017-2021 et obtenir l’adhésion et l’engagement des Partenaires techniques et financiers sur les modalités de sa mise en œuvre. Au cours de cette table ronde, les autorités tchadiennes sont parvenues à mobiliser un montant total de 20 milliards de dollars dont près de 14 milliards émanant du secteur privé.
« La chute des cours du pétrole, l’insécurité qui prévaut dans la sous-région, l’afflux de réfugiés, les aléas climatiques et la nécessité de répondre aux besoins humanitaires croissants, constituent autant de défis que le pays doit relever", a souligné Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique. « En période de crise, maintenir la stabilité économique et budgétaire est tout aussi impératif que le fait de protéger les populations les plus vulnérables. Il s’agit donc aujourd’hui de mettre en place les conditions d’une croissance durable et inclusive ayant pour moteur le secteur privé, » a -t-il ajouté.
Dimitris Tsitsiragos, a déclaré « IFC et le secteur privé ont un rôle important à jouer au Tchad, un pays qui offre de réelles opportunités notamment dans l’agriculture, l’élevage, les minerais et les hydrocarbures. IFC travaillera avec les autres institutions du Groupe de la Banque mondiale ainsi que les partenaires au développement pour créer des opportunités et soutenir une croissance inclusive au Tchad, » at-il souligné.
Le Gouvernement et la Banque mondiale ont convenu d’un programme de réformes structurelles majeures visant à promouvoir la croissance et diversification de l’économie tchadienne. Ces réformes s’articulent autour de quatre piliers : (i) l’amélioration de la gestion des ressources publiques et de l’exécution du budget ; (ii) le renforcement de la transparence du secteur pétrolier ; (iii) la promotion de la diversification économique au travers d’une performance accrue de certains secteurs clés comme l’agriculture et l’élevage ; et (iv) le renforcement de la protection sociale des populations pauvres et vulnérables.
Dans le cadre du nouveau cycle IDA 18, les engagements financiers de la Banque mondiale au Tchad vont plus que tripler, passant de 100 millions à 360 millions de dollars. Des ressources additionnelles pour les réfugiés, l’intégration régionale et le développement du secteur privé seront également mobilisées pour un montant équivalent, le total des ressources s’élevant ainsi à 700 millions de dollars. Ces ressources additionnelles viendront en complément d’un portefeuille de projets existants déjà important représentant un financement total pays de 300 millions de dollars.
L'annonce a été faite par Soukeyna Kane, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad, le Mali, le Niger et la Guinée, et Dimitris Tsitsiragos, vice-président d’IFC pour les nouveaux investissements, lors de la Table Ronde des partenaires au développement organisée à Paris du 7 au 8 septembre 2017.
L’objectif de la Table Ronde était de mobiliser les ressources nécessaires pour combler le besoin de financement additionnel du PND 2017-2021 et obtenir l’adhésion et l’engagement des Partenaires techniques et financiers sur les modalités de sa mise en œuvre. Au cours de cette table ronde, les autorités tchadiennes sont parvenues à mobiliser un montant total de 20 milliards de dollars dont près de 14 milliards émanant du secteur privé.
« La chute des cours du pétrole, l’insécurité qui prévaut dans la sous-région, l’afflux de réfugiés, les aléas climatiques et la nécessité de répondre aux besoins humanitaires croissants, constituent autant de défis que le pays doit relever", a souligné Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique. « En période de crise, maintenir la stabilité économique et budgétaire est tout aussi impératif que le fait de protéger les populations les plus vulnérables. Il s’agit donc aujourd’hui de mettre en place les conditions d’une croissance durable et inclusive ayant pour moteur le secteur privé, » a -t-il ajouté.
Dimitris Tsitsiragos, a déclaré « IFC et le secteur privé ont un rôle important à jouer au Tchad, un pays qui offre de réelles opportunités notamment dans l’agriculture, l’élevage, les minerais et les hydrocarbures. IFC travaillera avec les autres institutions du Groupe de la Banque mondiale ainsi que les partenaires au développement pour créer des opportunités et soutenir une croissance inclusive au Tchad, » at-il souligné.
Le Gouvernement et la Banque mondiale ont convenu d’un programme de réformes structurelles majeures visant à promouvoir la croissance et diversification de l’économie tchadienne. Ces réformes s’articulent autour de quatre piliers : (i) l’amélioration de la gestion des ressources publiques et de l’exécution du budget ; (ii) le renforcement de la transparence du secteur pétrolier ; (iii) la promotion de la diversification économique au travers d’une performance accrue de certains secteurs clés comme l’agriculture et l’élevage ; et (iv) le renforcement de la protection sociale des populations pauvres et vulnérables.
Dans le cadre du nouveau cycle IDA 18, les engagements financiers de la Banque mondiale au Tchad vont plus que tripler, passant de 100 millions à 360 millions de dollars. Des ressources additionnelles pour les réfugiés, l’intégration régionale et le développement du secteur privé seront également mobilisées pour un montant équivalent, le total des ressources s’élevant ainsi à 700 millions de dollars. Ces ressources additionnelles viendront en complément d’un portefeuille de projets existants déjà important représentant un financement total pays de 300 millions de dollars.