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La compréhension du système d’élevage et ses enjeux ne sont pas les seules préoccupations au Tchad. D’autres informations importantes comme celles relatives aux actions en cours pour le développement pastoral sont mises à disposition par Haroun Moussa, coordonnateur du Programme d'appui structurant de développement pastoral (PASTOR).
Nombreuses sont les initiatives et actions que déploient le gouvernement avec l’accompagnement de ses partenaires, dans le souci de développer le secteur de l’élevage. Derrière ces actions, il existe une réelle volonté politique afin d’accroître les investissements dans le sous-secteur ; volonté illustrée par l’inscription de l’élevage sur la liste des huit domaines d’investissements prioritaires du pays, note l’intervenant.
Comme autres opportunités, il voit la disponibilité des bailleurs de fonds à appuyer le sous-secteur de l’élevage et l’existence de débouchés. Le Plan National de Développement de l’Élevage (PNDE1 2010-2017 et PNDE2 2017-2021) et la Stratégie Nationale de Développement Pastoral sont au rang des documents de politiques et stratégiques mis en place à cet effet.
Ceux-ci sont matérialisés par des projets et programmes, dont certains sont déjà clôturés, chacun ayant apporté des actions de réponse en faveur du développement pastoral. C’est le cas du PASEP financé par un consortium de bailleurs (BAD, OPEP et BADEA) à hauteur de 24,14 millions UC, du PAFIB (2009-2013) financé par l’Union européenne pour un total de 6,5 millions d’euros, du Projet d’Appui à la Gestion des Ressources Pastorales au Tchad (2010-2011) financé par la FAO à hauteur de 360 millions de dollars et du Projet d’Etude Cartographique des Axes de Transhumance (2010) financé par le fonds sur les facilités des Etats fragiles de la Banque Africaine de Développement (BAD).
De tous les projets et programmes exécutés, M. Haroun Moussa en tire plusieurs leçons. « La finalité est d’améliorer l’environnement global du secteur, et l’évaluation des actions clôturées laisse apparaitre des effets positifs mais leurs impacts sont globalement mitigés en termes d’augmentation des revenus des éleveurs et de contribution au développement économique et social du pays », explique-t-il.
Plusieurs projets et programmes
Le relai a été pris par d’autres projets et programmes en y apportant un plus. C’est le cas du PASTOR, PRAPS et PIRPT. Financé conjointement à hauteur 28 millions d’euros entre UE, l’AFD et l’Etat tchadien sur la période 2015- 2022, le PASTOR vise à promouvoir une utilisation concertée et durable des ressources pastorales au Tchad en prenant en compte les besoins des populations locales, renforçant leur résilience face aux changements climatiques en zones pastorales et agro-pastorales, créant des emplois notamment pour la jeunesse, et réduisant ainsi la pauvreté. Le PASTOR intègre à ce titre un appui à la consolidation de cette dynamique de construction conjointe des politiques de développement pastoral au Tchad.
Le PRAPS de son côté vise à améliorer la résilience des moyens de subsistance des sociétés pastorales exposées à la sécheresse au Tchad, en particulier dans la zone sahélienne. Il s’étale sur la période 2015-2021, sur financement de la Banque mondiale à hauteur de 45 millions de dollars.
L’autre projet de taille est le PIRPT, financé sur les ressources du FAD XII, pour un montant de 10.4 millions d’UC dont 50% de prêt et 50% de don. Il a pour objectif d’améliorer les conditions de vie des populations transhumantes et sédentaires de la zone d’intervention ciblée, à travers l’amélioration de l’accès aux infrastructures et ressources pastorales (puits, mares, couloirs de transhumance, périmètres pastoraux) et aux services sociaux de base, intégrant la santé animale, l’éducation des enfants nomades et la santé maternelle et infantile (école nomade, dispensaire, magasin de stockage, unité de transformation de produits d’élevage, parc à vaccination, point d’eau).
Le projet RGE, lui, vise l’amélioration de la production et de l’utilisation au Tchad des statistiques d’élevage par la réalisation du Recensement Général de l’Elevage (RGE) et la mise en place d’un Système Permanent de Statistiques d’Elevage (SPSE). Il s’agit d’actualiser les données structurelles sur l’élevage du pays, en liaison étroite avec les questions de pauvreté et de sécurité alimentaire.
Les initiatives en cours de formulation comme le programme d’appui à la filière cameline et le programme d’appui au développement de l’aviculture familiale, les causes à l’origine des résultats variables, les conditions d’exécution, la plus-value apportée par chaque programme/projet ainsi que leur complémentarité ont permis aux journalistes d’avoir une visibilité assez claire des actions en cours en faveur du développement de l’élevage.
Nombreuses sont les initiatives et actions que déploient le gouvernement avec l’accompagnement de ses partenaires, dans le souci de développer le secteur de l’élevage. Derrière ces actions, il existe une réelle volonté politique afin d’accroître les investissements dans le sous-secteur ; volonté illustrée par l’inscription de l’élevage sur la liste des huit domaines d’investissements prioritaires du pays, note l’intervenant.
Comme autres opportunités, il voit la disponibilité des bailleurs de fonds à appuyer le sous-secteur de l’élevage et l’existence de débouchés. Le Plan National de Développement de l’Élevage (PNDE1 2010-2017 et PNDE2 2017-2021) et la Stratégie Nationale de Développement Pastoral sont au rang des documents de politiques et stratégiques mis en place à cet effet.
Ceux-ci sont matérialisés par des projets et programmes, dont certains sont déjà clôturés, chacun ayant apporté des actions de réponse en faveur du développement pastoral. C’est le cas du PASEP financé par un consortium de bailleurs (BAD, OPEP et BADEA) à hauteur de 24,14 millions UC, du PAFIB (2009-2013) financé par l’Union européenne pour un total de 6,5 millions d’euros, du Projet d’Appui à la Gestion des Ressources Pastorales au Tchad (2010-2011) financé par la FAO à hauteur de 360 millions de dollars et du Projet d’Etude Cartographique des Axes de Transhumance (2010) financé par le fonds sur les facilités des Etats fragiles de la Banque Africaine de Développement (BAD).
De tous les projets et programmes exécutés, M. Haroun Moussa en tire plusieurs leçons. « La finalité est d’améliorer l’environnement global du secteur, et l’évaluation des actions clôturées laisse apparaitre des effets positifs mais leurs impacts sont globalement mitigés en termes d’augmentation des revenus des éleveurs et de contribution au développement économique et social du pays », explique-t-il.
Plusieurs projets et programmes
Le relai a été pris par d’autres projets et programmes en y apportant un plus. C’est le cas du PASTOR, PRAPS et PIRPT. Financé conjointement à hauteur 28 millions d’euros entre UE, l’AFD et l’Etat tchadien sur la période 2015- 2022, le PASTOR vise à promouvoir une utilisation concertée et durable des ressources pastorales au Tchad en prenant en compte les besoins des populations locales, renforçant leur résilience face aux changements climatiques en zones pastorales et agro-pastorales, créant des emplois notamment pour la jeunesse, et réduisant ainsi la pauvreté. Le PASTOR intègre à ce titre un appui à la consolidation de cette dynamique de construction conjointe des politiques de développement pastoral au Tchad.
Le PRAPS de son côté vise à améliorer la résilience des moyens de subsistance des sociétés pastorales exposées à la sécheresse au Tchad, en particulier dans la zone sahélienne. Il s’étale sur la période 2015-2021, sur financement de la Banque mondiale à hauteur de 45 millions de dollars.
L’autre projet de taille est le PIRPT, financé sur les ressources du FAD XII, pour un montant de 10.4 millions d’UC dont 50% de prêt et 50% de don. Il a pour objectif d’améliorer les conditions de vie des populations transhumantes et sédentaires de la zone d’intervention ciblée, à travers l’amélioration de l’accès aux infrastructures et ressources pastorales (puits, mares, couloirs de transhumance, périmètres pastoraux) et aux services sociaux de base, intégrant la santé animale, l’éducation des enfants nomades et la santé maternelle et infantile (école nomade, dispensaire, magasin de stockage, unité de transformation de produits d’élevage, parc à vaccination, point d’eau).
Le projet RGE, lui, vise l’amélioration de la production et de l’utilisation au Tchad des statistiques d’élevage par la réalisation du Recensement Général de l’Elevage (RGE) et la mise en place d’un Système Permanent de Statistiques d’Elevage (SPSE). Il s’agit d’actualiser les données structurelles sur l’élevage du pays, en liaison étroite avec les questions de pauvreté et de sécurité alimentaire.
Les initiatives en cours de formulation comme le programme d’appui à la filière cameline et le programme d’appui au développement de l’aviculture familiale, les causes à l’origine des résultats variables, les conditions d’exécution, la plus-value apportée par chaque programme/projet ainsi que leur complémentarité ont permis aux journalistes d’avoir une visibilité assez claire des actions en cours en faveur du développement de l’élevage.