NEW YORK (LNC) — Engluée dans les scandales d'abus sexuels commis par ses "casques bleus", troupes dites de "Paix", l'ONU après avoir fait acte de contrition en Centrafrique, vient ce lundi de prendre le taureau par les cornes, en nommant une coordinatrice spéciale chargée «d’améliorer la réponse des Nations unies à l’exploitation sexuelle et aux abus sexuels».
Ce sera l’Américaine Jane Holl Lute qui aura la lourde tâche de redorer le blason bien terni de l'organisation.
Elle devra s’efforcer de «renforcer la réponse de l’ONU» aux nombreuses affaires d’abus sexuels qui ont terni la réputation des Casques bleus, en particulier en République centrafricaine.
Mme Lute est actuellement conseillère spéciale de l’ONU pour la réinstallation hors d’Irak des résidents du camp Hurriya, situé près de l’aéroport de Bagdad. Elle a occupé depuis 2003 diverses fonctions dans le département de maintien de la paix de l’ONU.
ONU DES DYSFONCTIONNEMENTS A GOGO
Un rapport publié en décembre dernier pointait du doigt de graves dysfonctionnements dans la manière dont l’ONU avait géré des affaires de viols présumés d’enfants en Centrafrique.
La Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) a identifié récemment sept nouveaux cas présumés d’abus sexuels par des Casques bleus, dont cinq au moins concernent des jeunes filles mineures. Sur 69 cas d’abus sexuels présumés recensés l’an dernier par l’ONU au sein de ses 16 missions de paix dans le monde, 22 cas concernaient la Minusca.
LA FRANCE SOUS CONTRAINTE NE PEUT EVACUER LES EVIDENCES
14 cas de soupçon de viols sur des enfants centrafricains par des soldats de la Sangaris, la mission française en Centrafrique. Le ministère des armées à Paris mis très vite au courant, avait préféré jouer le silence, afin d'enterrer le dossier.
"Il y va de la réputation de nos soldats" déclarait un galonné du ministère de la défense.
Mais les révélations du quotidien britannique "The Guardian" mettait à mal la stratégie d'étouffement de Paris.
A Paris, un juge de s'insurger :
"Je veux bien que l'Armée dise que ces enfants ont inventé tout ça.
Mais dans ce cas, ils auraient inventé aussi des signes très intimes de ces violeurs présumés tels que racontés à une ONG ?
De tels cas en France auraient été traité immédiatement..."
© Février 2016 LNC - LAMINE MEDIA
Ce sera l’Américaine Jane Holl Lute qui aura la lourde tâche de redorer le blason bien terni de l'organisation.
Elle devra s’efforcer de «renforcer la réponse de l’ONU» aux nombreuses affaires d’abus sexuels qui ont terni la réputation des Casques bleus, en particulier en République centrafricaine.
Mme Lute est actuellement conseillère spéciale de l’ONU pour la réinstallation hors d’Irak des résidents du camp Hurriya, situé près de l’aéroport de Bagdad. Elle a occupé depuis 2003 diverses fonctions dans le département de maintien de la paix de l’ONU.
ONU DES DYSFONCTIONNEMENTS A GOGO
Un rapport publié en décembre dernier pointait du doigt de graves dysfonctionnements dans la manière dont l’ONU avait géré des affaires de viols présumés d’enfants en Centrafrique.
La Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) a identifié récemment sept nouveaux cas présumés d’abus sexuels par des Casques bleus, dont cinq au moins concernent des jeunes filles mineures. Sur 69 cas d’abus sexuels présumés recensés l’an dernier par l’ONU au sein de ses 16 missions de paix dans le monde, 22 cas concernaient la Minusca.
LA FRANCE SOUS CONTRAINTE NE PEUT EVACUER LES EVIDENCES
14 cas de soupçon de viols sur des enfants centrafricains par des soldats de la Sangaris, la mission française en Centrafrique. Le ministère des armées à Paris mis très vite au courant, avait préféré jouer le silence, afin d'enterrer le dossier.
"Il y va de la réputation de nos soldats" déclarait un galonné du ministère de la défense.
Mais les révélations du quotidien britannique "The Guardian" mettait à mal la stratégie d'étouffement de Paris.
A Paris, un juge de s'insurger :
"Je veux bien que l'Armée dise que ces enfants ont inventé tout ça.
Mais dans ce cas, ils auraient inventé aussi des signes très intimes de ces violeurs présumés tels que racontés à une ONG ?
De tels cas en France auraient été traité immédiatement..."
© Février 2016 LNC - LAMINE MEDIA