Djamila Siligardi est designeuse textile et d'impression. Elle vit à Londres, en Angleterre, et travaille comme freelancer. Originaire du Tchad, elle a grandi en Italie. Cette femme est passionnée depuis son enfance par le design et le stylisme.
Ses ambitions, elle ne les cache pas, du moins celles visant à créer un réseau pour travailler avec les partenaires de différents milieux du design, et de mettre une structure en place pour aider les jeunes designers.
Ses ambitions, elle ne les cache pas, du moins celles visant à créer un réseau pour travailler avec les partenaires de différents milieux du design, et de mettre une structure en place pour aider les jeunes designers.
Djamila s'est forgée à Milan, dans la capitale de la mode. "Étant petite, j'aimais l'art et vivre dans une ville comme Milan qui est considéré comme la capitale de la mode c'est quelque chose", dit-elle, sourire aux lèvres.
Au-delà d'une passion, elle en a fait son métier. Pourtant, elle se cramponne beaucoup plus sur le côté passionnel. Elle a eu le déclic de se lancer pour son propre compte après trois ans de travail au sein d'une société. "Avec beaucoup d'expérience et de connaissance que j'ai acquise, je me suis dit qu'il est temps que je travaille pour mon propre compte", explique Djamila.
Au-delà d'une passion, elle en a fait son métier. Pourtant, elle se cramponne beaucoup plus sur le côté passionnel. Elle a eu le déclic de se lancer pour son propre compte après trois ans de travail au sein d'une société. "Avec beaucoup d'expérience et de connaissance que j'ai acquise, je me suis dit qu'il est temps que je travaille pour mon propre compte", explique Djamila.
Touche artistique, inspirations, procédés, la designeuse nous dit tout. "Je fais la différence à travers la combinaison de couleur dans mes designs. J'essaie de ressortir mon identité, je valorise la culture africaine et européenne dans mes designs. Mes yeux sont mes sources d'inspiration", dévoile-t-elle.
"Se faire un nom"
Malgré une détermination effrénée, les difficultés sont présentes, ou plutôt les défis sont nombreux. "C'est difficile de se faire un nom dans ce milieu mais c'est mon travail qui parle pour moi et je suis contente pour ça. Quand tu es compétente et confiante, tu t'en sortiras", souligne Djamila.
Exercer la profession de designer, c'est se heurter à certains clients qui ne valorisent pas le design. Car pour eux, "c'est juste que du dessin. Il faut leur expliquer que le design c'est un travail d'art, ça demande du temps, beaucoup d'imagination pour qu'ils puissent comprendre."
"Se faire un nom"
Malgré une détermination effrénée, les difficultés sont présentes, ou plutôt les défis sont nombreux. "C'est difficile de se faire un nom dans ce milieu mais c'est mon travail qui parle pour moi et je suis contente pour ça. Quand tu es compétente et confiante, tu t'en sortiras", souligne Djamila.
Exercer la profession de designer, c'est se heurter à certains clients qui ne valorisent pas le design. Car pour eux, "c'est juste que du dessin. Il faut leur expliquer que le design c'est un travail d'art, ça demande du temps, beaucoup d'imagination pour qu'ils puissent comprendre."
Ses racines au Tchad
Depuis Londres, Djamila porte le Tchad dans son cœur. N'y étant pas revenue depuis quelques années, elle envisage d'y retourner bientôt. L'occasion de puiser de l'inspiration pour conceptualiser de nouveaux designs.
D'ailleurs, que ce soit au Tchad ou en Afrique, le marché du textile est très intense, mais quasiment tout est importé de l'extérieur. La quête de la nouveauté en matière vestimentaire est permanente. "C'est vrai que les tchadiens et les tchadiennes sont toujours en quête de nouveaux designs vestimentaires mais je pense que cela n'affectera pas les Lafayes, pagnes ou djalabiya qui font partie de notre culture. La preuve, depuis l'indépendance, les gens continuent de les porter", estime la designeuse.
Depuis Londres, Djamila porte le Tchad dans son cœur. N'y étant pas revenue depuis quelques années, elle envisage d'y retourner bientôt. L'occasion de puiser de l'inspiration pour conceptualiser de nouveaux designs.
D'ailleurs, que ce soit au Tchad ou en Afrique, le marché du textile est très intense, mais quasiment tout est importé de l'extérieur. La quête de la nouveauté en matière vestimentaire est permanente. "C'est vrai que les tchadiens et les tchadiennes sont toujours en quête de nouveaux designs vestimentaires mais je pense que cela n'affectera pas les Lafayes, pagnes ou djalabiya qui font partie de notre culture. La preuve, depuis l'indépendance, les gens continuent de les porter", estime la designeuse.
Quant à la négligence du Made In Africa, Djamila pense que la responsabilité est partagée. Selon elle, "les états Africaines doivent d'abord protéger les entreprises locales ou africaines contre les grandes marques étrangères à cause des concurrences déloyale. Les gens doivent privilégiez la consommation made in Africa. C'est une question de mentalité qu'il faut changer."
En ce sens, elle se veut rassurante et compte apporter sa contribution à l'essor du marché africain. Elle entend ouvrir sa propre entreprise au Tchad et employer des jeunes. "Si possible aider les gens d'une autre manière", espère-t-elle. Car face au chômage des jeunes, l'entrepreneuriat est l'une des solutions. "Mais on ne peut pas entreprendre sans moyens c'est difficile", reconnait Djamila qui encourage toutefois les jeunes à oser. "Ils doivent croire en leurs rêves. Ne jamais baisser les bras"
"N'abandonnez jamais, essayez, essayez et essayez à nouveau. La vie n'est pas facile spécialement pour ceux qui ont des rêves, mais croyez et continuez. C'est ce qui m'aide à me réveiller tout le matin", tels sont les maitres-mots de Djamila.
En ce sens, elle se veut rassurante et compte apporter sa contribution à l'essor du marché africain. Elle entend ouvrir sa propre entreprise au Tchad et employer des jeunes. "Si possible aider les gens d'une autre manière", espère-t-elle. Car face au chômage des jeunes, l'entrepreneuriat est l'une des solutions. "Mais on ne peut pas entreprendre sans moyens c'est difficile", reconnait Djamila qui encourage toutefois les jeunes à oser. "Ils doivent croire en leurs rêves. Ne jamais baisser les bras"
"N'abandonnez jamais, essayez, essayez et essayez à nouveau. La vie n'est pas facile spécialement pour ceux qui ont des rêves, mais croyez et continuez. C'est ce qui m'aide à me réveiller tout le matin", tels sont les maitres-mots de Djamila.