Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
ACTUALITES

Djibouti : Des cas d’esclavagisme dans l’enceinte de l’ambassade de Djibouti à Genève


Alwihda Info | Par Hassan Cher - 31 Décembre 2013



Par Hassan Cher - HCH24.com

L’histoire nous a appris que Kadhafi, l’ex dirigeant tyrannique de la Libye, avait initié à ses enfants la culture des traitements inhumains à l’encontre des femmes de ménages, nourrisses, etc…

Ces travailleuses devraient se soumettre à tous les caprices de la famille Kadhafi, en allant de l’abus sexuel, les tabassages, la sodomachie, le défigurement, les mutilations et l’assassinat à sang froid.

Une autre dictature de l’Afrique de l’Est, Ismaël Omar Guelleh, suit à la trace son gourou de Kadhafi. Dans le temps dans la maison du couple de Saïd barkat, ex ministre de l’emploi, les femmes de ménages recevaient des coups gratuits à l’aide d’un bâton l’entrejambe. Des jeunes du Quartier 4 ont aidé une femme de ménage Ethiopienne victime à sortir de ce calvaire.

Dans les représentations diplomatiques à l’étranger celui de Bruxelles et Genève détiennent les premiers marches du podium dans l’exercice de l’esclavagisme et les traitements inhumains.

Depuis sa création en septembre 2006 le foyer de l’ambassade de Djibouti à Genève a été le théâtre de deux cas d’esclavagisme aggravés.

En décembre 2006, une jeune fille ramenée de Djibouti comme femme de ménage s’est révolte devant les traitements inhumains que lui réserve l’ambassade, Mohamed-Siad Doualeh, et son épouse. La jeune demande à être rapatrié à Djibouti autrement elle risque de faire scandale. Arrivée à Djibouti elle fait 2 jours de prison.

Le dernier semestre de 2013, le même cas se répète. Une jeune fille, proche famille de l’épouse de l’ambassade, ramenée de Djibouti la jeune Ayan en qualité de femme de ménage.

Ayan, une orpheline dont la fratrie est composée de filles que la maman peine à couvrir les besoins élémentaires, se retrouve pendant plus d’une année dans un calvaire effroyable :

1 – la travailleuse touche un tiers de son salaire ;

2 – elle reçoit comme nourriture l’équivalent d’un verre d’eau ;

3 – les insultes et les coups étaient monnaie courante ;

4 – n’avait pas d’heure précis de travail et elle était réveillée à tout moment pour servir le couple diplomatique ;

5 – etc…

La jeune fille au bord de l’anorexie trouve la chance de téléphoner à ses proches à Djibouti pour demander secours. Des membres de la diaspora djiboutienne en Europe reçoivent l’écho de Djibouti et aident la jeune djiboutienne à trouver protection dans un pays européenne.

Le couple diplomatique habitué à l’impunité dépose une plainte auprès de la police de Genève contre la jeune Ayan et envoie un groupe de la « milice IOG » chez la famille de la victime.

À la commune de Balbala, au quartier Balbala Adi de Djibouti, la milice menée son expédition punitive contre la mère et les sœurs d’Ayan. La milice cause des dégâts matériels et corporels à la famille.

À deux pas du siège du conseil des droits de l’homme de l’ONU le régime djiboutien s’est permets des violations graves des droits fondamentaux dont Djibouti est signataire. Plus grave encore, c’est le représentant auprès des instances onusiennes qui est derrière ces violations graves.

Hassan Cher - Source : HCH24.com



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)