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Djibouti: Encore de tirs à balles réelles de la police contre des manifestants
Les jeunes d’Arhiba protestent contre la promotion d’un ministre criminel
De jeunes d’Arhiba (quartier pauvre de la capitale appelé aussi le Soweto de Djibouti) ont manifesté le 6 et le 7 Avril pour protester contre leur condition de vie, contre le chômage de masse qui les frappent particulièrement. Les jeunes entendent aussi et surtout protester contre la promotion du ministre de la Jeunesse et sport Djama Okié au poste du ministre de l’Education, qui est à l’origine de l’assassinat du jeune collégien Hafez Ahmed le 30 décembre 2012 à Obock. Ce qui est considéré comme une véritable provocation du président Guelleh à l’égard de jeunes qui ont été très solidaires de collégiens d’Obock endeuillés. Le 6 avril, la police a chargé brutalement et plusieurs jeunes ont été battus, Abdo Ibrahim mohamed a été piétiné par plusieurs policiers, il a eu de fractures multiples. Le 7 avril, une grande manifestation a débuté dès 9 heure du matin, ( à 15h elle continue), la police a employé de gros moyens : gaz lacrymogènes , des tirs à balles réelles ont fait une dizaine de blessés : Youssouf Ali Youssouf dit Roger est grièvement blessés, 2 sœurs Zeinab et Assia ont été hospitalisées au dispensaire Italien, d’autres n’ont pas pu quitter Arhiba qui est encerclé. Trente personnes ont été arrêtées, dont quelques meneurs.
De manifestations continuent à Djibouti depuis le 25 Avril 2013, pour protester contre les fraudes massives des résultats des élections législatives remportées selon plusieurs sources indépendantes par l’opposition, et la répression ne faiblit pas non plus, des arrestations et tortures sont quotidiennes. Le nombre des personnes détenues au centre de Nagad et dans les locaux des commissariats et de la Sécurité se situent entre 300 et 500. Une cinquantaine de personnes ont été condamné accusées d’incitation au trouble de l’ordre public et sont détenues à la prison de Gabode : leur peine varie entre 2 mois et 2 ans de prison ferme. Les condamnations à 2 ans de 3 dirigeants du Model (membre de la coalition de l’USN) : Guireh Meidal, Abdourahman Bachir et Abdourahman God ont été confirmées en appel le 3 avril 2013 (par un juge zélé expédiant l’affaire en 3 mn).. Ils ont entamé la grève de faim le 6 avril, accompagné par tous les autres prisonniers politiques pour une durée illimitée. En solidarité, plusieurs dirigeants de l’opposition, le président de l’USN Ahmed Youssouf en tête et de centaines de citoyens ont observé un jeun le 6 avril.
De jeunes d’Arhiba (quartier pauvre de la capitale appelé aussi le Soweto de Djibouti) ont manifesté le 6 et le 7 Avril pour protester contre leur condition de vie, contre le chômage de masse qui les frappent particulièrement. Les jeunes entendent aussi et surtout protester contre la promotion du ministre de la Jeunesse et sport Djama Okié au poste du ministre de l’Education, qui est à l’origine de l’assassinat du jeune collégien Hafez Ahmed le 30 décembre 2012 à Obock. Ce qui est considéré comme une véritable provocation du président Guelleh à l’égard de jeunes qui ont été très solidaires de collégiens d’Obock endeuillés. Le 6 avril, la police a chargé brutalement et plusieurs jeunes ont été battus, Abdo Ibrahim mohamed a été piétiné par plusieurs policiers, il a eu de fractures multiples. Le 7 avril, une grande manifestation a débuté dès 9 heure du matin, ( à 15h elle continue), la police a employé de gros moyens : gaz lacrymogènes , des tirs à balles réelles ont fait une dizaine de blessés : Youssouf Ali Youssouf dit Roger est grièvement blessés, 2 sœurs Zeinab et Assia ont été hospitalisées au dispensaire Italien, d’autres n’ont pas pu quitter Arhiba qui est encerclé. Trente personnes ont été arrêtées, dont quelques meneurs.
De manifestations continuent à Djibouti depuis le 25 Avril 2013, pour protester contre les fraudes massives des résultats des élections législatives remportées selon plusieurs sources indépendantes par l’opposition, et la répression ne faiblit pas non plus, des arrestations et tortures sont quotidiennes. Le nombre des personnes détenues au centre de Nagad et dans les locaux des commissariats et de la Sécurité se situent entre 300 et 500. Une cinquantaine de personnes ont été condamné accusées d’incitation au trouble de l’ordre public et sont détenues à la prison de Gabode : leur peine varie entre 2 mois et 2 ans de prison ferme. Les condamnations à 2 ans de 3 dirigeants du Model (membre de la coalition de l’USN) : Guireh Meidal, Abdourahman Bachir et Abdourahman God ont été confirmées en appel le 3 avril 2013 (par un juge zélé expédiant l’affaire en 3 mn).. Ils ont entamé la grève de faim le 6 avril, accompagné par tous les autres prisonniers politiques pour une durée illimitée. En solidarité, plusieurs dirigeants de l’opposition, le président de l’USN Ahmed Youssouf en tête et de centaines de citoyens ont observé un jeun le 6 avril.
