COMMUNIQUE DE PRESSE
Djibouti, le 13 avril 2013
Libération d’une partie des leaders et prisonniers politiques
Ont été libérés le mercredi 10 avril 2013 :
Daher Ahmed Farah dit DAF, président du MRD et porte-parole de l’USN,
Dirir Said Iyeh, Idriss Aden Osman et Moussa Houssein Abdi, candidats de l’USN à la
députation,
Maydane Abdallah Okieh et Ali Mohamed Aras, cadres de l’USN,
Mahamoud Hassan Kayad, Hamza Elmi Abdillahi, Houssein Hassan Gouled, Waberi
Moussa Barkad, Omar Abdi Farah, Miguil Daher Abdallah, Mawlid Idriss Guedi et Moktar Djama Ismael, tous membres de l'USN.
L’ODDH avait salué ce geste tout en appelant au pouvoir public à la libération de tous les détenus politiques de Gabode dont Abdourahman Barkat God, Abourahman Souleiman Bachir et Guirreh Meidal, les 3 cheiks et leaders de l’USN arrêtés le 25 février 2013.
Barkat, Bachir et Meidal toujours sous pression ...
Le vendredi matin l'administration pénitentiaire dont le responsable direct n’est autre qu’Ali Aden dit Ali Hodh (Xodh) opposa un refus catégorique des visites hebdomadaires qui est un droit inaliénable aux prisonniers. Cette privation de leurs droits déclencha aussitôt une reprise de la grève de la faim chez les 3 cheiks. Nous vous rappelons qu’après 5 jours de grève de la faim de tous les prisonniers politiques dont les effets se faisaient sentir sur beaucoup d’entre eux, le mouvement avait été arrêté le mercredi 10 avril 2013 suite à la libération d’une partie des prisonniers politiques.
Heureusement, tout rentra dans l’ordre lorsque le vendredi après-midi le refus des visites fut levé.
Pourquoi mettre sous pression des hommes déjà arrêtés, détenus et condamnés arbitrairement en leur refusant leurs droits les plus élémentaires?
L’ODDH demande une fois encore au pouvoir public le respect et l’application des conventions et des autres instruments sur les droits de l’Homme ratifiés par la République de Djibouti.
L’ODDH demande au pouvoir public la libération de 3 cheiks et leaders de l’USN ainsi que la dizaine des jeunes arrêtés récemment à Balballa et détenus à Gabode.
L’ODDH appelle au pouvoir public à trouver des voies et moyens pour sortir de
l’impasse politique actuelle et exhorte ce dernier à chercher des compromis politiques qui
pourraient servir la cause de la paix et de la démocratie.
Agir pour la démocratie, la dignité et la justice.
Le Président de l’ODDH Farah Abdillahi Miguil