L'Inde et le Bangladesh fêtaient samedi un accord historique sur la zone frontalière permettant à 50'000 personnes de part et d'autre de choisir leur drapeau après des décennies passées à l'état d'apatrides. Au total, 162 enclaves sont concernées.
Au cours des cérémonies officielles, des responsables des deux pays ont hissé dans la matinée leurs drapeaux respectifs dans ces enclaves, 111 transférées au Bangladesh et 51 à l'Inde. Dès cet acte symbolique effectué, des milliers de personnes ont laissé éclater leur joie célébrant leur nouvelle citoyenneté.
Des habitants de l'enclave de Dashiar Chhara, qui appartient désormais au Bangladesh, ont défié la pluie chantant l'hymne bangladais et criant: "Mon pays, ton pays. Bangladesh! Bangladesh!".
"Nous avons été dans le noir pendant 68 ans. Nous voyons enfin la lumière", a déclaré un jeune homme. "Nous sommes maintenant des êtres humains avec des droits humains complets", a confié un autre.
Privés de soins et d'éducation
Le Premier ministre indien, Narendra Modi, et son homologue bangladaise, Sheikh Hasina, avaient signé début juin cet accord sur la délimitation de la frontière entre leurs deux pays, au cours d'une visite au Bangladesh du chef du gouvernement indien.
Cet accord fixe la frontière d'environ 4000 kilomètres entre les deux pays et met fin à une situation qui empoisonne leurs relations depuis 1971 et la guerre de sécession du Pakistan oriental, laquelle avait débouché sur la création du Bangladesh.
Environ 50'000 personnes vivant dans des enclaves bangladaises en Inde et des enclaves indiennes au Bangladesh étaient de facto des apatrides frontaliers, privés d'éducation, de soins et de services publics, faute d'accès à leurs gouvernements respectifs.
Chaque pays sera souverain sur les enclaves situées sur son territoire. La population qui y vit pourra choisir d'y rester ou de partir de l'autre côté. Les habitants pourront acquérir la nationalité nouvellement dévolue à ces enclaves, qui cesseront d'exister.
Le Bangladesh avait donné son feu vert à cet accord dès 1974 mais ce n'est que le mois dernier que le Parlement indien l'a adopté.
Au cours des cérémonies officielles, des responsables des deux pays ont hissé dans la matinée leurs drapeaux respectifs dans ces enclaves, 111 transférées au Bangladesh et 51 à l'Inde. Dès cet acte symbolique effectué, des milliers de personnes ont laissé éclater leur joie célébrant leur nouvelle citoyenneté.
Des habitants de l'enclave de Dashiar Chhara, qui appartient désormais au Bangladesh, ont défié la pluie chantant l'hymne bangladais et criant: "Mon pays, ton pays. Bangladesh! Bangladesh!".
"Nous avons été dans le noir pendant 68 ans. Nous voyons enfin la lumière", a déclaré un jeune homme. "Nous sommes maintenant des êtres humains avec des droits humains complets", a confié un autre.
Privés de soins et d'éducation
Le Premier ministre indien, Narendra Modi, et son homologue bangladaise, Sheikh Hasina, avaient signé début juin cet accord sur la délimitation de la frontière entre leurs deux pays, au cours d'une visite au Bangladesh du chef du gouvernement indien.
Cet accord fixe la frontière d'environ 4000 kilomètres entre les deux pays et met fin à une situation qui empoisonne leurs relations depuis 1971 et la guerre de sécession du Pakistan oriental, laquelle avait débouché sur la création du Bangladesh.
Environ 50'000 personnes vivant dans des enclaves bangladaises en Inde et des enclaves indiennes au Bangladesh étaient de facto des apatrides frontaliers, privés d'éducation, de soins et de services publics, faute d'accès à leurs gouvernements respectifs.
Chaque pays sera souverain sur les enclaves situées sur son territoire. La population qui y vit pourra choisir d'y rester ou de partir de l'autre côté. Les habitants pourront acquérir la nationalité nouvellement dévolue à ces enclaves, qui cesseront d'exister.
Le Bangladesh avait donné son feu vert à cet accord dès 1974 mais ce n'est que le mois dernier que le Parlement indien l'a adopté.