Depuis une dizaines d’années, la collection « Émergences africaines » se propose de renverser des certitudes faciles, surtout quand on est convaincu que l'Afrique, longtemps considérée comme en retrait, s'ouvre au monde, et est plus que jamais au cœur des enjeux socio-économiques. De ce fait, son Histoire ne doit plus s'écrire ailleurs, par des continents eux-mêmes en crise de modèles. Dernière arrivée dans la compétition mondiale, l'Afrique est donc capable d'apporter un élan différent à la mondialisation, grâce à son devenir, qui est subordonné à son être.
C’est dans cette optique que le Dr Magloire Kede Onana dirige deux Collections aux Éditions L'Harmattan à Paris : la collection Enseignement et éducation en Afrique, depuis 2007 et la collection Émergences africaines (2012), avec en toile de fond, la relance du débat universitaire. « J'avais observé que l'usage que les politiciens faisaient de la notion d'émergence devenait dangereux dans nos pays en panne d'orientation. L'émergence devenait « un concept casier », un fourre-tout. Il était donc urgent et nécessaire d'assigner cette tâche aux intellectuels africains », déclare le directeur de collection.
Il s’agit de changer les vecteurs, définir un cadre d'orientation des politiques publiques. Dans son plan d’action, la collection entend cosigner des partenariats avec les universités pour publier les meilleurs thèses et mémoires traitant des questions liées à l'émergence du continent. Elle va ainsi cibler les intellectuels africains, capables de présenter de remarquables contributions sur l'émergence du continent. Déjà à l’actif de ces contributions, des auteurs camerounais, sénégalais, burkinabè, gabonais, entre autres.
« Pour rendre le livre accessible au public, il faudrait d'abord que les auteurs eux-mêmes soient les premiers acquéreurs de leurs livres. C'est la condition pour les Editions L’Harmattan de mettre les livres sur le marché », estime le Dr Kede Onana. Il réaffirme la volonté d'accompagner les auteurs dans tout le processus de fabrication du livre, en allégeant leurs charges liées à la parution.
« Les thèses et mémoires soutenus dans nos universités et grandes écoles jonchent le sol », dit-il. « Dès qu'un brillant étudiant a terminé son parcours académique, il se lance dans le marché du travail, trouve un matricule et met son cerveau dans le ventre… ». Toute la question est donc de savoir avec quels outils et quelles méthodologies, on peut construire l'émergence. Les universités sont de hauts lieux d'acquisition et de collecte du savoir qui est un pouvoir.
Et pour ainsi relancer le débat au sein des campus, des partenariats sont en voie d’être signés avec certaines universités. Des comités pédagogues chargés de sélectionner les meilleurs travaux de recherche seront mis sur pied. A terme, à la suite de la publication des contributions, il sera organisé chaque année, de grandes séances de dédicace dans les universités et grandes écoles africaines. L’objectif ainsi poursuivi est de transformer les thèses et mémoires en ouvrages de renom, utiles pour la recherche. Un challenge à relever pour l’émergence du continent africain.
C’est dans cette optique que le Dr Magloire Kede Onana dirige deux Collections aux Éditions L'Harmattan à Paris : la collection Enseignement et éducation en Afrique, depuis 2007 et la collection Émergences africaines (2012), avec en toile de fond, la relance du débat universitaire. « J'avais observé que l'usage que les politiciens faisaient de la notion d'émergence devenait dangereux dans nos pays en panne d'orientation. L'émergence devenait « un concept casier », un fourre-tout. Il était donc urgent et nécessaire d'assigner cette tâche aux intellectuels africains », déclare le directeur de collection.
Il s’agit de changer les vecteurs, définir un cadre d'orientation des politiques publiques. Dans son plan d’action, la collection entend cosigner des partenariats avec les universités pour publier les meilleurs thèses et mémoires traitant des questions liées à l'émergence du continent. Elle va ainsi cibler les intellectuels africains, capables de présenter de remarquables contributions sur l'émergence du continent. Déjà à l’actif de ces contributions, des auteurs camerounais, sénégalais, burkinabè, gabonais, entre autres.
« Pour rendre le livre accessible au public, il faudrait d'abord que les auteurs eux-mêmes soient les premiers acquéreurs de leurs livres. C'est la condition pour les Editions L’Harmattan de mettre les livres sur le marché », estime le Dr Kede Onana. Il réaffirme la volonté d'accompagner les auteurs dans tout le processus de fabrication du livre, en allégeant leurs charges liées à la parution.
« Les thèses et mémoires soutenus dans nos universités et grandes écoles jonchent le sol », dit-il. « Dès qu'un brillant étudiant a terminé son parcours académique, il se lance dans le marché du travail, trouve un matricule et met son cerveau dans le ventre… ». Toute la question est donc de savoir avec quels outils et quelles méthodologies, on peut construire l'émergence. Les universités sont de hauts lieux d'acquisition et de collecte du savoir qui est un pouvoir.
Et pour ainsi relancer le débat au sein des campus, des partenariats sont en voie d’être signés avec certaines universités. Des comités pédagogues chargés de sélectionner les meilleurs travaux de recherche seront mis sur pied. A terme, à la suite de la publication des contributions, il sera organisé chaque année, de grandes séances de dédicace dans les universités et grandes écoles africaines. L’objectif ainsi poursuivi est de transformer les thèses et mémoires en ouvrages de renom, utiles pour la recherche. Un challenge à relever pour l’émergence du continent africain.
Dr Magloire Kede Onana, directeur de la Collection Emergences Africaines, Editions L’Harmattan.