Dès le premier coup d'œil, les infrastructures scolaires en ruine chaque année scolaire montrent bien l'état alarmant de l'éducation. Ces écoles publiques ne sont pas en mesure d'accueillir un grand nombre d'élèves, et ces derniers manquent d'équipements de base. Beaucoup étudient assis à même le sol, tandis que les plus chanceux restent debout pour suivre les cours. Pire encore, ces établissements ne disposent pas de dispositifs sanitaires adéquats. Une situation qui semble passer inaperçue, bien que les autorités parlent de refondation de l'école tchadienne.
Au 21e siècle, à l'ère du numérique, les élèves tchadiens n’ont toujours pas accès aux ordinateurs, et l'outil informatique leur est complètement étranger, du primaire jusqu’à l’université. De plus, les programmes scolaires sont restés inchangés depuis des années, et il n'existe aucune structure pour évaluer l’acquisition des connaissances de base. Même si les médias ont souvent rapporté le naufrage du système éducatif, l'école n’a jamais été une priorité pour les autorités. Les statistiques le prouvent : 80 % des enfants entrant en classe de sixième, la première classe du collège, ne savent ni lire ni écrire correctement, ce qui les rend incapables de suivre des études secondaires.
L'école devrait être un outil au service du développement national. Malheureusement, depuis des années, elle est entre les mains du pouvoir exécutif, qui décide seul de son orientation, sans impliquer la société civile ni l'opposition. Cette approche, qui exclut les autres acteurs concernés, réduit le système éducatif à néant. Pour sauver l’école tchadienne, une prise de conscience collective est nécessaire, et l'éducation doit devenir une affaire de tous.
Bien que l'avenir de l'école au Tchad semble incertain face aux nombreux défis, elle reste la seule voie incontournable pour le développement du pays. Il est clair que le sous-développement actuel découle du faible taux de personnes bien éduquées et formées. L'ignorance est l'un des principaux obstacles au développement d’une nation, comme en témoigne la situation de nombreux pays africains riches en ressources naturelles mais toujours pauvres, faute d’une éducation de qualité.
Toutefois, l’avenir de l’école tchadienne repose d’abord sur l’amélioration des conditions d’enseignement et une meilleure organisation du système éducatif, en commençant par offrir des conditions de travail adéquates aux enseignants. Ce n’est qu’à partir de là que l’on peut espérer une réelle transformation. Sinon, il ne restera qu’à enterrer l’école tchadienne dans un cercueil déjà préparé.
Au 21e siècle, à l'ère du numérique, les élèves tchadiens n’ont toujours pas accès aux ordinateurs, et l'outil informatique leur est complètement étranger, du primaire jusqu’à l’université. De plus, les programmes scolaires sont restés inchangés depuis des années, et il n'existe aucune structure pour évaluer l’acquisition des connaissances de base. Même si les médias ont souvent rapporté le naufrage du système éducatif, l'école n’a jamais été une priorité pour les autorités. Les statistiques le prouvent : 80 % des enfants entrant en classe de sixième, la première classe du collège, ne savent ni lire ni écrire correctement, ce qui les rend incapables de suivre des études secondaires.
L'école devrait être un outil au service du développement national. Malheureusement, depuis des années, elle est entre les mains du pouvoir exécutif, qui décide seul de son orientation, sans impliquer la société civile ni l'opposition. Cette approche, qui exclut les autres acteurs concernés, réduit le système éducatif à néant. Pour sauver l’école tchadienne, une prise de conscience collective est nécessaire, et l'éducation doit devenir une affaire de tous.
Bien que l'avenir de l'école au Tchad semble incertain face aux nombreux défis, elle reste la seule voie incontournable pour le développement du pays. Il est clair que le sous-développement actuel découle du faible taux de personnes bien éduquées et formées. L'ignorance est l'un des principaux obstacles au développement d’une nation, comme en témoigne la situation de nombreux pays africains riches en ressources naturelles mais toujours pauvres, faute d’une éducation de qualité.
Toutefois, l’avenir de l’école tchadienne repose d’abord sur l’amélioration des conditions d’enseignement et une meilleure organisation du système éducatif, en commençant par offrir des conditions de travail adéquates aux enseignants. Ce n’est qu’à partir de là que l’on peut espérer une réelle transformation. Sinon, il ne restera qu’à enterrer l’école tchadienne dans un cercueil déjà préparé.