Mohamed al-Zawahiri. Crédit photo : Sources
Un tribunal égyptien a reporté samedi au 10 août son verdict dans le procès du frère du chef d'Al-Qaïda et 66 autres personnes, selon les médias officiels. Ils sont jugés pour avoir formé un "groupe terroriste" en vue de mener des attentats,
Le tribunal du Caire a décidé de reporter le verdict "pour poursuivre ses délibérations", a annoncé l'agence de presse officielle Mena.
Mohamed al-Zawahiri , frère du chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, avait été arrêté en août 2013 en pleine campagne de répression visant l'opposition islamiste. Elle avait été lancée après l'éviction par l'armée du président Mohamed Morsi en juillet de la même année.
Aux côtés de 66 co-accusés, il est jugé pour création d'un "groupe terroriste lié à Al-Qaïda" ayant préparé des attaques contre des installations gouvernementales, les forces de sécurité et la communauté chrétienne. Des accusations niées par son avocat.
Un 68ème accusé est mort en juin en détention, après une dégradation de son état de santé.
Répression implacable
Depuis la destitution de M. Morsi par l'ex-chef de l'armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi, des groupes djihadistes ont multiplié les attaques contre les forces de l'ordre. Ils ont tué des centaines de policiers et de soldats dans des attentats spectaculaires.
Dans le même temps, les autorités mènent une répression implacable contre les pro-Morsi. Plus de 1400 personnes, en majorité des manifestants islamistes, ont été tuées par les forces de sécurité.
Le pouvoir est également accusé d'instrumentaliser le judiciaire dans cette répression. Des dizaines de milliers de personnes ont été emprisonnées, et des centaines condamnées à mort dans des procès de masse expéditifs dénoncés par l'ONU.
M. Zawahiri est accusé d'avoir créé le groupe, armé ses membres et de les avoir entraînés à la fabrication d'explosifs et à poser des bombes, selon l'enquête. Les membres du groupe se seraient entraînés dans des lieux secrets dans la ville de Charqiya (Delta du Nil) et dans les quartiers de Matareya et du 6-Octobre au Caire, selon l'enquête.
Le tribunal du Caire a décidé de reporter le verdict "pour poursuivre ses délibérations", a annoncé l'agence de presse officielle Mena.
Mohamed al-Zawahiri , frère du chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, avait été arrêté en août 2013 en pleine campagne de répression visant l'opposition islamiste. Elle avait été lancée après l'éviction par l'armée du président Mohamed Morsi en juillet de la même année.
Aux côtés de 66 co-accusés, il est jugé pour création d'un "groupe terroriste lié à Al-Qaïda" ayant préparé des attaques contre des installations gouvernementales, les forces de sécurité et la communauté chrétienne. Des accusations niées par son avocat.
Un 68ème accusé est mort en juin en détention, après une dégradation de son état de santé.
Répression implacable
Depuis la destitution de M. Morsi par l'ex-chef de l'armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi, des groupes djihadistes ont multiplié les attaques contre les forces de l'ordre. Ils ont tué des centaines de policiers et de soldats dans des attentats spectaculaires.
Dans le même temps, les autorités mènent une répression implacable contre les pro-Morsi. Plus de 1400 personnes, en majorité des manifestants islamistes, ont été tuées par les forces de sécurité.
Le pouvoir est également accusé d'instrumentaliser le judiciaire dans cette répression. Des dizaines de milliers de personnes ont été emprisonnées, et des centaines condamnées à mort dans des procès de masse expéditifs dénoncés par l'ONU.
M. Zawahiri est accusé d'avoir créé le groupe, armé ses membres et de les avoir entraînés à la fabrication d'explosifs et à poser des bombes, selon l'enquête. Les membres du groupe se seraient entraînés dans des lieux secrets dans la ville de Charqiya (Delta du Nil) et dans les quartiers de Matareya et du 6-Octobre au Caire, selon l'enquête.