Suite à l’information diffusée par RFI le 20 mai 2024 sur le silence du président de la commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat au sujet des élections tchadiennes, Ebba Kalondo porte-parole du PCUA, a fait une mise au point.
Il affirme qu’il y a lieu de souligner clairement ce qui suit : Le Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union africaine (CPS), organe compétent au niveau continental des question de paix et de sécurité à, dès l’installation du conseil militaire au Tchad, formellement interdit aux militaires de se présenter aux élections. Il a depuis cette date réitéré, dans tous ses communiqués cette position, notamment dans le dernier de ceux- ci pris le 11 Mai 2023 qui, élargissant l’interdiction à toutes autorités de la transition, dit expressément "les membres des autorités de transition ne doivent pas prendre part aux élections prévues et ce conformément à la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance”.
Conscientes de ce dispositif, les autorités de la transition n’ont d’ailleurs pas souhaité de mission d’observation de ces élections par l’UA.
Devant ces faits établis, il était impossible au président de la Commission de se prononcer sur les résultats de telles élections à moins de violer les décisions du CPS qu’il a précisément l’obligation de respecter.
Il revient donc au Conseil de Paix et de Sécurité de se prononcer sur le sort réservé à ses décisions.
Il affirme qu’il y a lieu de souligner clairement ce qui suit : Le Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union africaine (CPS), organe compétent au niveau continental des question de paix et de sécurité à, dès l’installation du conseil militaire au Tchad, formellement interdit aux militaires de se présenter aux élections. Il a depuis cette date réitéré, dans tous ses communiqués cette position, notamment dans le dernier de ceux- ci pris le 11 Mai 2023 qui, élargissant l’interdiction à toutes autorités de la transition, dit expressément "les membres des autorités de transition ne doivent pas prendre part aux élections prévues et ce conformément à la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance”.
Conscientes de ce dispositif, les autorités de la transition n’ont d’ailleurs pas souhaité de mission d’observation de ces élections par l’UA.
Devant ces faits établis, il était impossible au président de la Commission de se prononcer sur les résultats de telles élections à moins de violer les décisions du CPS qu’il a précisément l’obligation de respecter.
Il revient donc au Conseil de Paix et de Sécurité de se prononcer sur le sort réservé à ses décisions.