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Enfants soldats: La RDC sur la liste noire des "grands recruteurs"
Enfants soldats: La RDC sur la liste noire des "grands recruteurs". AA
La RDC figure sur la liste noire des pays "grands recruteurs" d'enfants soldats, établie par le département d'Etat américain.
La liste publiée, fin juillet et présentée, jeudi soir, par l'ambassade américaine à Kinshasa, fait état de huit pays, particulièrement marqués par le phénomène d'enfants soldats, dont cinq sont africains.
Il s’agit, notamment, côté africain outre la RDC, du Nigéria, de la Somalie, du Soudan du sud, et du Soudan ainsi que de Myanmar, de la Syrie et du Yémen.
"Ces enfants ont été recrutés soit dans les rangs des armées nationales de ces pays ou dans ceux de milices soutenues par les gouvernements ou dans les groupes rebelles armés", note le rapport tout en condamnant "une grave violation du droit international qui interdit l’enrôlement d'enfants de moins de 18 ans dans l'armée".
Le même document évoque des milliers d'enfants enrôlés entre le 1er Avril 2014 et le 31 mars 2015 dans ces différents pays sans préciser le nombre exact de ces enfants.
Aucune réaction sur le sujet n’a pu être recueillie auprès des autorités congolaises jusqu'à vendredi midi.
La Mission onusienne en RDC (Monusco) a, tout récemment, annoncé que 567 enfants-soldats, autrefois aux mains des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), ont été libérés au cours des six premiers mois de l'année 2015.
Le nombre d'enfants soldats en RDC demeure inconnu en l'absence de statististique spécifiques vue la difficulté de recenser de tels cas.
Les FDLR sont un groupe armé, opposé à la présidence de Paul Kagame, formé en République démocratique du Congo en 2000 et qui défend les intérêts des Hutus rwandais réfugiés en RDC.
La liste publiée, fin juillet et présentée, jeudi soir, par l'ambassade américaine à Kinshasa, fait état de huit pays, particulièrement marqués par le phénomène d'enfants soldats, dont cinq sont africains.
Il s’agit, notamment, côté africain outre la RDC, du Nigéria, de la Somalie, du Soudan du sud, et du Soudan ainsi que de Myanmar, de la Syrie et du Yémen.
"Ces enfants ont été recrutés soit dans les rangs des armées nationales de ces pays ou dans ceux de milices soutenues par les gouvernements ou dans les groupes rebelles armés", note le rapport tout en condamnant "une grave violation du droit international qui interdit l’enrôlement d'enfants de moins de 18 ans dans l'armée".
Le même document évoque des milliers d'enfants enrôlés entre le 1er Avril 2014 et le 31 mars 2015 dans ces différents pays sans préciser le nombre exact de ces enfants.
Aucune réaction sur le sujet n’a pu être recueillie auprès des autorités congolaises jusqu'à vendredi midi.
La Mission onusienne en RDC (Monusco) a, tout récemment, annoncé que 567 enfants-soldats, autrefois aux mains des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), ont été libérés au cours des six premiers mois de l'année 2015.
Le nombre d'enfants soldats en RDC demeure inconnu en l'absence de statististique spécifiques vue la difficulté de recenser de tels cas.
Les FDLR sont un groupe armé, opposé à la présidence de Paul Kagame, formé en République démocratique du Congo en 2000 et qui défend les intérêts des Hutus rwandais réfugiés en RDC.
