«Étant donné l'importance du couvert nuageux tout au long de l'année au Gabon, l'installation d'une station de réception d'images satellites est considérée par les experts comme le meilleur moyen de suivre avec précision l'évolution du couvert forestier», précise un communiqué du ministère français de l'Écologie, qui indique que ce projet est mené en collaboration de l'Agence gabonaise d'études et d'observations spatiales (AGEOS).
Le centre permettra ainsi de «surveiller [les] eaux territoriales, détecter et identifier les embarcations qui y naviguent, observer les zones d’exploitation pétrolières offshore, surveiller les frontières qu’elles soient maritimes ou terrestres et suivre l’évolution des forêts dans 23 pays africains».
Les précieuses données fournies par le centre sont mises à la disposition des demandeurs comme «don du Gabon» pour contribuer au sauvetage de la planète, selon le gouvernement gabonais.
Le projet intervient dans le cadre de l'accord de conversion de dettes France-Gabon dédié à la préservation des écosystèmes forestiers gabonais. La forêt du bassin du Congo est le deuxième poumon de la planète, après l'Amazonie, avec 300 millions d'hectares.