La Banque africaine de développement a lancé en octobre dernier à Accra, une initiative triennale de recherche et de vulgarisation au Ghana, afin de renforcer le développement de la chaîne de valeur céréalière du pays.
Le projet de classement et de certification de la qualité des céréales est mis en œuvre par la Division impact microéconomique, institutionnel et sur le développement de la Banque africaine de développement, en partenariat avec l’École d’agriculture de l’université du Ghana.
Le projet examine si le classement et la certification appropriés des céréales dans les pays d’Afrique subsaharienne pourraient être mis à profit pour promouvoir les investissements dans l’amélioration de la qualité des céréales afin d’accroître la consommation locale d’aliments sains et sûrs, et d’ouvrir des débouchés pour l’exportation de céréales sur les marchés mondiaux.
La nécessité d’établir des règles, des classes et des normes de qualité, ainsi qu’une certification sur les marchés céréaliers africains est essentielle pour régir et favoriser les transactions céréalières nationales et régionales dans la nouvelle ère de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), et pour accélérer la mise en place d’une bourse des matières premières.
Ce projet explore donc les points suivants : si le classement et la certification de la qualité des grains au niveau des petits exploitants et du marché augmentent de manière significative les investissements dans l’amélioration de la qualité des grains, améliorent l’accès aux marchés haut de gamme et engendrent une majoration de prix pour les grains de haute qualité.
S’il existe des arguments économiques en faveur de la fourniture de services de classement et de certification des grains par des tiers indépendants. Le lancement du projet en octobre a réuni les principaux acteurs de la chaîne de valeur céréalière au Ghana, notamment des universitaires, des praticiens du développement, des agences gouvernementales, des organisations non gouvernementales, des agriculteurs, des agrégateurs et des transformateurs locaux, entre autres.
Dans son allocution d’ouverture, le vice-ministre ghanéen de l’Alimentation et de l’Agriculture, Yaw Frimpong Addo, a déclaré que le gouvernement s’engageait à faire respecter les règles, les classes et les normes de qualité sur les marchés céréaliers du Ghana afin de garantir la sécurité des aliments et de promouvoir les échanges de produits de base dans le pays et sur les marchés céréaliers régionaux.
Il a indiqué que le Ghana avait adopté en 2022 une politique nationale de contrôle de l’aflatoxine dans les denrées alimentaires et les aliments pour animaux, dans le but de préserver la santé humaine, de protéger la santé animale et d’accroître les revenus des agriculteurs, de l’industrie alimentaire et des participants à la chaîne de valeur.
Ce projet devrait contribuer à l’application des normes et à la réalisation de nouveaux progrès, a ajouté le ministre. Charles Yaw Okyere, membre de l’équipe du projet à l’université du Ghana, a souligné que la question de la sécurité et de la qualité des aliments devait être prise au sérieux pour protéger les consommateurs. Il a exprimé son inquiétude quant aux niveaux élevés d’aflatoxines dans les céréales trouvées sur les marchés à travers le Ghana.
Francis H. Kemeze, chef de projet et économiste de recherche principal à la Banque africaine de développement, a déclaré que la promotion de la qualité des céréales sur les marchés africains était une priorité de la Banque.
En effet, l’Afrique perd chaque année jusqu’à 670 millions de dollars de recettes commerciales en raison de la seule contamination par l’aflatoxine, a-t-il déclaré, ajoutant que les niveaux d’aflatoxine dans 40 % des produits alimentaires commercialisés sur les marchés intérieurs africains dépassent les niveaux tolérables.
Les entreprises de transformation qui pourraient acheter des céréales telles que le maïs en grande quantité auprès des agriculteurs locaux recourent plutôt à l’importation, « en raison des exigences réglementaires strictes en matière de sécurité des aliments en aval qu’elles ne sont pas en mesure de respecter lorsqu’elles s’approvisionnent localement », a souligné M. Kemeze.
Le projet de classement et de certification de la qualité des céréales est mis en œuvre par la Division impact microéconomique, institutionnel et sur le développement de la Banque africaine de développement, en partenariat avec l’École d’agriculture de l’université du Ghana.
Le projet examine si le classement et la certification appropriés des céréales dans les pays d’Afrique subsaharienne pourraient être mis à profit pour promouvoir les investissements dans l’amélioration de la qualité des céréales afin d’accroître la consommation locale d’aliments sains et sûrs, et d’ouvrir des débouchés pour l’exportation de céréales sur les marchés mondiaux.
La nécessité d’établir des règles, des classes et des normes de qualité, ainsi qu’une certification sur les marchés céréaliers africains est essentielle pour régir et favoriser les transactions céréalières nationales et régionales dans la nouvelle ère de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), et pour accélérer la mise en place d’une bourse des matières premières.
Ce projet explore donc les points suivants : si le classement et la certification de la qualité des grains au niveau des petits exploitants et du marché augmentent de manière significative les investissements dans l’amélioration de la qualité des grains, améliorent l’accès aux marchés haut de gamme et engendrent une majoration de prix pour les grains de haute qualité.
S’il existe des arguments économiques en faveur de la fourniture de services de classement et de certification des grains par des tiers indépendants. Le lancement du projet en octobre a réuni les principaux acteurs de la chaîne de valeur céréalière au Ghana, notamment des universitaires, des praticiens du développement, des agences gouvernementales, des organisations non gouvernementales, des agriculteurs, des agrégateurs et des transformateurs locaux, entre autres.
Dans son allocution d’ouverture, le vice-ministre ghanéen de l’Alimentation et de l’Agriculture, Yaw Frimpong Addo, a déclaré que le gouvernement s’engageait à faire respecter les règles, les classes et les normes de qualité sur les marchés céréaliers du Ghana afin de garantir la sécurité des aliments et de promouvoir les échanges de produits de base dans le pays et sur les marchés céréaliers régionaux.
Il a indiqué que le Ghana avait adopté en 2022 une politique nationale de contrôle de l’aflatoxine dans les denrées alimentaires et les aliments pour animaux, dans le but de préserver la santé humaine, de protéger la santé animale et d’accroître les revenus des agriculteurs, de l’industrie alimentaire et des participants à la chaîne de valeur.
Ce projet devrait contribuer à l’application des normes et à la réalisation de nouveaux progrès, a ajouté le ministre. Charles Yaw Okyere, membre de l’équipe du projet à l’université du Ghana, a souligné que la question de la sécurité et de la qualité des aliments devait être prise au sérieux pour protéger les consommateurs. Il a exprimé son inquiétude quant aux niveaux élevés d’aflatoxines dans les céréales trouvées sur les marchés à travers le Ghana.
Francis H. Kemeze, chef de projet et économiste de recherche principal à la Banque africaine de développement, a déclaré que la promotion de la qualité des céréales sur les marchés africains était une priorité de la Banque.
En effet, l’Afrique perd chaque année jusqu’à 670 millions de dollars de recettes commerciales en raison de la seule contamination par l’aflatoxine, a-t-il déclaré, ajoutant que les niveaux d’aflatoxine dans 40 % des produits alimentaires commercialisés sur les marchés intérieurs africains dépassent les niveaux tolérables.
Les entreprises de transformation qui pourraient acheter des céréales telles que le maïs en grande quantité auprès des agriculteurs locaux recourent plutôt à l’importation, « en raison des exigences réglementaires strictes en matière de sécurité des aliments en aval qu’elles ne sont pas en mesure de respecter lorsqu’elles s’approvisionnent localement », a souligné M. Kemeze.