Après le mercredi noir de Ghardaïa qui a vu près d'une trentaine de mozabites assassinés, dont un enfant brûlé vif, et d'autres lapidés voilà le temps des arrestations abusives.
Il est vrai qu'à chaque fois que le peuple algérien ose revendiquer pacifiquement ses droits élémentaires, les forces sécuritaires interviennent avec une violence inouïe et, si celles-ci sont dans l'incapacité de contenir le mouvement contestataire, les responsables algériens demandent à l'armée d'intervenir et d'opérer un nettoyage.
Un mode opératoire propre au régime algérien qui a été tristement observé lors du printemps kabyle en 1980, mais aussi lors des évènement sanglants d'octobre 1988, de 1992, après la victoire du FIS, et ceux de 2OO1-2002 en Kabylie.
Aujourd'hui, à la date du 10 juillet 2015, plus de 38 mozabites ont été interpellés par des éléments de l'armée algérienne, pour la grande majorité des défenseurs des Droits Humains et militants d'organisations de Défense des Droit de l'Homme comme Kameledine Fekhar ; des arrestations qui font suite à l'appel lancé par Amnesty International sommant les dirigeants algériens de mettre un terme à la violence meurtrière dans la vallée du M'Zab et de protéger les mozabites.
Il n'est pas à exclure que les militaires algériens vont poursuivre leurs opérations d'arrestations au sein de la communauté mozabites et que les tortures de membres de cette communauté ont déjà commencé ; c'est la doctrine du régime algérien pour assurer sa survie ! Une doctrine qui sera appliquée dans toute son horreur, comme en 80, 88, 92, 2001-2002.
Il faut savoir que les Mozabites, des berbères de rite Ibadite, habitent cette région du Sud algérien depuis des siècles selon un modèle qui leur est propre, à savoir forte solidarité entre eux, contrôle social, modes de vie et habitat spécifiques.
Or leur région Ghardaïa est une zone touristique classée au Patrimoine Mondial de l'UNESCO mais également une région riche en en pétrole et en gaz ; des atouts qui attirent nombres de convoitises de responsables algériens et étrangers et, déloger les mozabites par tous les moyens de leurs terres ancestrales est devenu la priorité des priorités des dirigeants algériens en ces temps de disette avec la chute vertigineuses revenus de la rente issue des hydrocarbures qui leur permet d'acheter une paix sociale au plan interne.
Au fait qu'en pensent Kerry Kennedy et sa Fondation ?
Farid Mnebhi.
Il est vrai qu'à chaque fois que le peuple algérien ose revendiquer pacifiquement ses droits élémentaires, les forces sécuritaires interviennent avec une violence inouïe et, si celles-ci sont dans l'incapacité de contenir le mouvement contestataire, les responsables algériens demandent à l'armée d'intervenir et d'opérer un nettoyage.
Un mode opératoire propre au régime algérien qui a été tristement observé lors du printemps kabyle en 1980, mais aussi lors des évènement sanglants d'octobre 1988, de 1992, après la victoire du FIS, et ceux de 2OO1-2002 en Kabylie.
Aujourd'hui, à la date du 10 juillet 2015, plus de 38 mozabites ont été interpellés par des éléments de l'armée algérienne, pour la grande majorité des défenseurs des Droits Humains et militants d'organisations de Défense des Droit de l'Homme comme Kameledine Fekhar ; des arrestations qui font suite à l'appel lancé par Amnesty International sommant les dirigeants algériens de mettre un terme à la violence meurtrière dans la vallée du M'Zab et de protéger les mozabites.
Il n'est pas à exclure que les militaires algériens vont poursuivre leurs opérations d'arrestations au sein de la communauté mozabites et que les tortures de membres de cette communauté ont déjà commencé ; c'est la doctrine du régime algérien pour assurer sa survie ! Une doctrine qui sera appliquée dans toute son horreur, comme en 80, 88, 92, 2001-2002.
Il faut savoir que les Mozabites, des berbères de rite Ibadite, habitent cette région du Sud algérien depuis des siècles selon un modèle qui leur est propre, à savoir forte solidarité entre eux, contrôle social, modes de vie et habitat spécifiques.
Or leur région Ghardaïa est une zone touristique classée au Patrimoine Mondial de l'UNESCO mais également une région riche en en pétrole et en gaz ; des atouts qui attirent nombres de convoitises de responsables algériens et étrangers et, déloger les mozabites par tous les moyens de leurs terres ancestrales est devenu la priorité des priorités des dirigeants algériens en ces temps de disette avec la chute vertigineuses revenus de la rente issue des hydrocarbures qui leur permet d'acheter une paix sociale au plan interne.
Au fait qu'en pensent Kerry Kennedy et sa Fondation ?
Farid Mnebhi.