Le futur ministère des finances à N'Djamena.
Nonobstant la reconduction en 2018 des seize (16) mesures d'austérité d'urgence en plus des autres initiées dans le cadre du budget 2018, les prévisions des dépenses publiques ne cessent de croître. Ainsi, elles passent de 966,110 milliards de FCFA inscrites dans le collectif budgétaire de 2017 à 1,343,033 milliards de FCFA soit une évolution de 376,923 milliards de FCFA représentant un taux de croissance de 39%, selon la loi des finances 2018.
Cette hausse s'explique par un taux d'accroissement significatif de 168% des dépenses liées au service de la dette. Les prévisions des dépenses d'investissements quant à elles, augmentent de 19%. Les taux de croissance des autres lignes des dépenses à savoir les dépenses du personnel, des biens et services, de transferts et subventions sont insignifiants (2 à 3%).
Les dépenses imputées sur les ressources propres de l'Etat sont estimées à 1.151,714 milliards de FCFA dont 178,376 milliards de FCFA éligibles aux ressources pétrolières.
La dette Glencore
Les prévisions des dépenses liées au service de la dette publique, que ce soit en intérêts ou en amortissements, sont évaluées à 515,714 milliards de FCFA contre 192,237 milliards de FCFA prévus dans le collectif budgétaire de 2017.
Elle sont en augmentation de 323,476 milliards de FCFA, représentant un taux de 168%. La projection en hausse de cette rubrique résulte du règlement en vue en 2018 d'une part de la dette Glencore et d'autre part du remboursement des titres publics. Elles représentent 38,39% des dépenses totales du budget général qui sont évaluées à 1.343,033 milliards de FCFA.
"Le gouvernement a pris des dispositions nécessaires dans le sens de la restructuration du prêt commercial, notamment en s'appuyant sur des conseillers financiers et juridique de renommée internationale", justifiait le précédent ministre des finances, Christian Georges.
Cette hausse s'explique par un taux d'accroissement significatif de 168% des dépenses liées au service de la dette. Les prévisions des dépenses d'investissements quant à elles, augmentent de 19%. Les taux de croissance des autres lignes des dépenses à savoir les dépenses du personnel, des biens et services, de transferts et subventions sont insignifiants (2 à 3%).
Les dépenses imputées sur les ressources propres de l'Etat sont estimées à 1.151,714 milliards de FCFA dont 178,376 milliards de FCFA éligibles aux ressources pétrolières.
La dette Glencore
Les prévisions des dépenses liées au service de la dette publique, que ce soit en intérêts ou en amortissements, sont évaluées à 515,714 milliards de FCFA contre 192,237 milliards de FCFA prévus dans le collectif budgétaire de 2017.
Elle sont en augmentation de 323,476 milliards de FCFA, représentant un taux de 168%. La projection en hausse de cette rubrique résulte du règlement en vue en 2018 d'une part de la dette Glencore et d'autre part du remboursement des titres publics. Elles représentent 38,39% des dépenses totales du budget général qui sont évaluées à 1.343,033 milliards de FCFA.
"Le gouvernement a pris des dispositions nécessaires dans le sens de la restructuration du prêt commercial, notamment en s'appuyant sur des conseillers financiers et juridique de renommée internationale", justifiait le précédent ministre des finances, Christian Georges.