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Le financement se compose, d’une part, d’un don de 4,17 millions de dollars et d’un prêt de 9,37 millions de dollars du Fonds africain de développement (le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement) et, d’autre part, d’un don de 24,13 millions de dollars et d’un prêt de 28,72 millions de dollars de la Facilité africaine de transition. Le projet a également d’autres co-financiers, notamment l’Agence française de développement (AFD), la Banque islamique de développement (BID), le Fonds d’énergie durable pour l’Afrique (SEFA, en anglais ; hébergé par la Banque), l’USAID, à travers le Programme énergie pour l’Afrique, et le gouvernement guinéen.
Intitulé « Projet d’amélioration de l’accès à l’électricité en Guinée », il « va améliorer les conditions de vie des populations et la productivité des entreprises bénéficiaires grâce à l’accès à des services énergétiques réguliers, fiables et moins onéreux », explique Léandre Bassolé, responsable-pays du Groupe de la Banque africaine de développement pour la Guinée. « En plus du déploiement d’infrastructures électriques, le projet appuiera les initiatives de reformes du sous-secteur de l’électricité et le renforcement de capacités de ses acteurs. Il favorisera également l’usage productif de l’électricité en mettant à la disposition des groupements de femmes des équipements permettant d’augmenter leur productivité. Enfin, l’éclairage public va renforcer la sécurité et permettre aux femmes d’avoir davantage de temps pour mener leurs activités commerciales et aux écoliers d’améliorer leurs résultats scolaires », précise M. Bassolé.
Quelques 797 kilomètres de lignes moyenne tension reliant 40 localités du pays vont être construites, ainsi que 47 kilomètres de lignes mixtes, 984 kilomètres de lignes basse tension, 21 postes haute et basse tension et 128 postes H61 (transformateur dont la puissance oscille entre 50 et 160 kVA). 37 367 équipements de raccordement des ménages vont également être fournis.
Le projet va couvrir les grandes villes et les localités avoisinantes à Kankan, Kérouané et Siguiri dans la région de la Haute Guinée et Nzérékoré, Beyla et Lola en Guinée forestière. Ces régions figurent parmi les localités où l’accès à l’électricité est relativement faible par rapport au reste du pays. La population s’y élève à 1,2 million d’habitants environ (dont 52,1% de femmes).
Les bénéficiaires directs du projet seront au nombre de 100 000 abonnés (dont 72 112 nouveaux) composés de particuliers, d’associations féminines, de centres de santé, d’écoles, et d’entreprises.
Sur les dix dernières années, le Groupe de la Banque africaine de développement a triplé ses engagements nets en Guinée. Le portefeuille en cours de la Banque y compte 21 opérations, pour un montant d’environ 625 millions de dollars. L’accent est mis sur les infrastructures d’énergie et de transport (65,7 %) qui ont vocation à renforcer l’intégration régionale. Le reste des investissements concerne les mines (15,9 %), la gouvernance (6,7 %), l’agriculture (4,2 %), l’environnement (3 %), le secteur social (2,6 %) et les finances (1,9 %).
La stratégie-pays de la Banque pour la Guinée repose sur deux domaines prioritaires : l’amélioration de l’accès à l’électricité et le développement des chaînes de valeurs agroindustrielles.
Intitulé « Projet d’amélioration de l’accès à l’électricité en Guinée », il « va améliorer les conditions de vie des populations et la productivité des entreprises bénéficiaires grâce à l’accès à des services énergétiques réguliers, fiables et moins onéreux », explique Léandre Bassolé, responsable-pays du Groupe de la Banque africaine de développement pour la Guinée. « En plus du déploiement d’infrastructures électriques, le projet appuiera les initiatives de reformes du sous-secteur de l’électricité et le renforcement de capacités de ses acteurs. Il favorisera également l’usage productif de l’électricité en mettant à la disposition des groupements de femmes des équipements permettant d’augmenter leur productivité. Enfin, l’éclairage public va renforcer la sécurité et permettre aux femmes d’avoir davantage de temps pour mener leurs activités commerciales et aux écoliers d’améliorer leurs résultats scolaires », précise M. Bassolé.
Quelques 797 kilomètres de lignes moyenne tension reliant 40 localités du pays vont être construites, ainsi que 47 kilomètres de lignes mixtes, 984 kilomètres de lignes basse tension, 21 postes haute et basse tension et 128 postes H61 (transformateur dont la puissance oscille entre 50 et 160 kVA). 37 367 équipements de raccordement des ménages vont également être fournis.
Le projet va couvrir les grandes villes et les localités avoisinantes à Kankan, Kérouané et Siguiri dans la région de la Haute Guinée et Nzérékoré, Beyla et Lola en Guinée forestière. Ces régions figurent parmi les localités où l’accès à l’électricité est relativement faible par rapport au reste du pays. La population s’y élève à 1,2 million d’habitants environ (dont 52,1% de femmes).
Les bénéficiaires directs du projet seront au nombre de 100 000 abonnés (dont 72 112 nouveaux) composés de particuliers, d’associations féminines, de centres de santé, d’écoles, et d’entreprises.
Sur les dix dernières années, le Groupe de la Banque africaine de développement a triplé ses engagements nets en Guinée. Le portefeuille en cours de la Banque y compte 21 opérations, pour un montant d’environ 625 millions de dollars. L’accent est mis sur les infrastructures d’énergie et de transport (65,7 %) qui ont vocation à renforcer l’intégration régionale. Le reste des investissements concerne les mines (15,9 %), la gouvernance (6,7 %), l’agriculture (4,2 %), l’environnement (3 %), le secteur social (2,6 %) et les finances (1,9 %).
La stratégie-pays de la Banque pour la Guinée repose sur deux domaines prioritaires : l’amélioration de l’accès à l’électricité et le développement des chaînes de valeurs agroindustrielles.