Ebola, Brasil?
Bonjour Leonardo Vieira,
Merci pour votre souci d’éclairer les lecteurs de « O Globo » sur la propagation d’Ebola et sur la possibilité que le virus ait été introduit au Brésil à travers ma personne.
Je confirme que je suis originaire des terres qui sont plus ou moins devenues la Guinée, il y a 56 années de cela.
La Guinée est un pays mal connu à travers le monde. En dépit de ses richesses en diamants, bauxite, Or, fer, parmi tant d’autre, la population vit sous le seul de la pauvreté. Mais cela n’empêche pas de noter que le pays est exploité de part et d’autres par les multinationales qui supportent une politique extrêmement violente contre la population. La guerre pour le control des ressources minières et l’avenir de la population à faciliter la promotion de la haine, de la division, de la pauvreté, de l’insécurité, de la torture, de l’assassinat, de l’immigration… de manière institutionnalisée.
De génération en génération, des Guinéens et des amis de la Guinée luttent, des fois au prix de leurs vies, pour sauver la paix, la cohésion sociale, l’intégrité territoriale… C’est dans ce contexte que nos populations ont découverts « Ebola » sans savoir ce que cela veut dire ou les conséquences sur la santé, sur l’économie, sur l’avenir… Malheureusement, « Ebola » est devenu un mal mais pour quel bénéfice ? Le personnel de la santé, les bénévoles, les personnes souffrants du paludisme ou d’autres problèmes de santé sont morts dans des conditions qui ressemblent à un génocide. Mal équipé, le personnel de santé est décimé et la population a appris à se méfier de cet « Ebola » qui n’épargne même pas les soignants. Les gens sont accusés d’avoir le virus d’«Ebola » sachant qu’ils vont à l’hôpital pour des maux de tête, de la fièvre comme il y en a dans les pays tropicaux. Mais, nombreux ne reviennent pas. Des orphelins et des veuves ne savent pas ou plus quoi faire de leurs vies dans ce pays où l’argent des services de base sont détournés par ceux qui sont installés par les compagnies étrangères et les politiciens de l’occident.
Le battage médiatique qui entoure « Ebola » en Guinée, la Sierra Leone, le Liberia, le Congo, le Nigeria met en doute la crédibilité des medias qui sont souvent accusés d’avoir des liens ou d’appartenir à de grands groupes d’intérêts qui vivent de la guerre, des pillages, de la dette… dans les pays du Sud.
Le Brésil comme beaucoup de pays à travers le monde n’est pas à l’abri de cette manipulation dont le but est de fabriquer la misère, des vétérans de guerre, la désolation… pour satisfaire les bourgeois terroristes qui ne reculent jamais devant l’opportunité de faire saigner des pays et des innocents.
J’ai lu avec beaucoup d’attention les messages des uns et des autres concernant l’introduction d’ « Ebola » au Brésil à travers ma personne. La violence des mots et la compassion de certains m’ont permis de comprendre que ce grand Brésil à long temps été enveloppé dans le mensonge institutionnalisé, la haine organisé contre les Africains et les descendants d’Afrique. Pendant que les pays du Nord sont accusés d’avoir introduit « Ebola » en Afrique pour tuer les Africains, il est difficile de comprendre que les pays assujettis sous la dictature des pays dits «Riches », à travers l’ONU et ses démembrements, se privent d’une bonne relation pour vaincre les maux qui empêchent nos populations d’avoir accès à l’éducation, à la santé, à la sécurité, à une justice indépendante, à une politique responsable…
Il y a des Guinéens qui vivent en Guinée comme à l’étranger, qui sont aussi étonnés de la médiatisation, à outrance, d’ »Ebola » à travers le monde. Mais la douleur qui entoure l’exclusion, la séquestration et même les assassinats au nom d’ « Ebola » me laisse, ainsi qu’une grande majorité de nos compatriotes, face à des questions qui ne demandent que plus d’efforts et de sacrifice pour endiguer les maux qui laissent nos populations à la merci des marchands des cadavres.
Malgré quelques soucis de santé causés par un accident, je vous annonce que je ne suis pas l’homme que certains Brésiliens veulent abattre à cause d’ « Ebola » et à cause de ses origines. Je garde le confort et la reconnaissance envers ce grand nombre de Brésiliens qui m’ont témoignés leurs fraternités, leurs amours, leurs soutiens et leurs prières. Je les remerciés beaucoup. Et je souhaite que ce fameux « Ebola » ne soit ni importé au Brésil, ni utilisé à des fins politico-mafieux comme c’est le cas en Afrique de l’Ouest et à la R D. Congo.
Que ceux qui veulent me souhaiter « Ebola » pour éviter de me faire face pendant les élections dorment tranquillement. J’ai quitté la politique et si je dois y revenir ça sera par la grande porte.
Merci,
Souleymane Bah
http://oglobo.globo.com/
Bonjour Leonardo Vieira,
Merci pour votre souci d’éclairer les lecteurs de « O Globo » sur la propagation d’Ebola et sur la possibilité que le virus ait été introduit au Brésil à travers ma personne.
Je confirme que je suis originaire des terres qui sont plus ou moins devenues la Guinée, il y a 56 années de cela.
La Guinée est un pays mal connu à travers le monde. En dépit de ses richesses en diamants, bauxite, Or, fer, parmi tant d’autre, la population vit sous le seul de la pauvreté. Mais cela n’empêche pas de noter que le pays est exploité de part et d’autres par les multinationales qui supportent une politique extrêmement violente contre la population. La guerre pour le control des ressources minières et l’avenir de la population à faciliter la promotion de la haine, de la division, de la pauvreté, de l’insécurité, de la torture, de l’assassinat, de l’immigration… de manière institutionnalisée.
De génération en génération, des Guinéens et des amis de la Guinée luttent, des fois au prix de leurs vies, pour sauver la paix, la cohésion sociale, l’intégrité territoriale… C’est dans ce contexte que nos populations ont découverts « Ebola » sans savoir ce que cela veut dire ou les conséquences sur la santé, sur l’économie, sur l’avenir… Malheureusement, « Ebola » est devenu un mal mais pour quel bénéfice ? Le personnel de la santé, les bénévoles, les personnes souffrants du paludisme ou d’autres problèmes de santé sont morts dans des conditions qui ressemblent à un génocide. Mal équipé, le personnel de santé est décimé et la population a appris à se méfier de cet « Ebola » qui n’épargne même pas les soignants. Les gens sont accusés d’avoir le virus d’«Ebola » sachant qu’ils vont à l’hôpital pour des maux de tête, de la fièvre comme il y en a dans les pays tropicaux. Mais, nombreux ne reviennent pas. Des orphelins et des veuves ne savent pas ou plus quoi faire de leurs vies dans ce pays où l’argent des services de base sont détournés par ceux qui sont installés par les compagnies étrangères et les politiciens de l’occident.
Le battage médiatique qui entoure « Ebola » en Guinée, la Sierra Leone, le Liberia, le Congo, le Nigeria met en doute la crédibilité des medias qui sont souvent accusés d’avoir des liens ou d’appartenir à de grands groupes d’intérêts qui vivent de la guerre, des pillages, de la dette… dans les pays du Sud.
Le Brésil comme beaucoup de pays à travers le monde n’est pas à l’abri de cette manipulation dont le but est de fabriquer la misère, des vétérans de guerre, la désolation… pour satisfaire les bourgeois terroristes qui ne reculent jamais devant l’opportunité de faire saigner des pays et des innocents.
J’ai lu avec beaucoup d’attention les messages des uns et des autres concernant l’introduction d’ « Ebola » au Brésil à travers ma personne. La violence des mots et la compassion de certains m’ont permis de comprendre que ce grand Brésil à long temps été enveloppé dans le mensonge institutionnalisé, la haine organisé contre les Africains et les descendants d’Afrique. Pendant que les pays du Nord sont accusés d’avoir introduit « Ebola » en Afrique pour tuer les Africains, il est difficile de comprendre que les pays assujettis sous la dictature des pays dits «Riches », à travers l’ONU et ses démembrements, se privent d’une bonne relation pour vaincre les maux qui empêchent nos populations d’avoir accès à l’éducation, à la santé, à la sécurité, à une justice indépendante, à une politique responsable…
Il y a des Guinéens qui vivent en Guinée comme à l’étranger, qui sont aussi étonnés de la médiatisation, à outrance, d’ »Ebola » à travers le monde. Mais la douleur qui entoure l’exclusion, la séquestration et même les assassinats au nom d’ « Ebola » me laisse, ainsi qu’une grande majorité de nos compatriotes, face à des questions qui ne demandent que plus d’efforts et de sacrifice pour endiguer les maux qui laissent nos populations à la merci des marchands des cadavres.
Malgré quelques soucis de santé causés par un accident, je vous annonce que je ne suis pas l’homme que certains Brésiliens veulent abattre à cause d’ « Ebola » et à cause de ses origines. Je garde le confort et la reconnaissance envers ce grand nombre de Brésiliens qui m’ont témoignés leurs fraternités, leurs amours, leurs soutiens et leurs prières. Je les remerciés beaucoup. Et je souhaite que ce fameux « Ebola » ne soit ni importé au Brésil, ni utilisé à des fins politico-mafieux comme c’est le cas en Afrique de l’Ouest et à la R D. Congo.
Que ceux qui veulent me souhaiter « Ebola » pour éviter de me faire face pendant les élections dorment tranquillement. J’ai quitté la politique et si je dois y revenir ça sera par la grande porte.
Merci,
Souleymane Bah
http://oglobo.globo.com/