Par El Hadj Hamidou Diallo
La Guinée est un pays qui refuse d’avancer :
QUI EST LE PERDANT: LA GUINEE, L’AFRIQUE.
Je sais que je vais offenser car je vais parler à un mur de béton construit par des siècles de comportements rétrogrades ataviques.
1°) Quand je rencontre un peulh guinéen et que je lui parle peulh, sa première réaction est de me demander plus ou moins indirectement si je n’étais pas un « captif ». Ensuite, il me demande si je suis de la « tête gauche » ou de la « tête droite » du Fouta Djallon. Si je lui précise que mon père est de Koubia et ma mère de Pita, il s’enfonce dans le fauteuil, croise les jambes bien au-dessus des genoux et, d’un air entendu, il me dit « hum… Koubia, c’est Labé. Vous, vous trahissez. Mais, vous êtes d’où de Koubia ? Du Centre où des abords ? ». Je lui réponds « de Timba ». Il enchaîne, « le Centre vous êtes des prétentieux ». « Quelle est ta lignée ? » « Dickoyanké » « ha ! Donc vous êtes des arrogants belliqueux » !
« Et votre mère, elle est d’où de Pita ? » « De Timbi » « quel Timbi » « Madina » « où dans Timbi Madina ? » « Bamicouré », « quel Bamicouré ? », « dembéléyahbé » « ha donc vous des dialoyabhés qui….. » !
Sa conclusion : « bii… , o ko fouss, il n’y a rien à espérer de lui. Mais attend, il ne sait pas qui nous sommes. Nous allons lui montrer qui nous sommes. S’il plait à DIEU, il verra. Nous allons le maudire. Il est foutu. Que chaqu’un d’entre nous lui envoie une fatiha pour le maudire. Et, et, et….. »
C’est ce comportement qui a fait du Fouta la rencontre de trois choses : Karamokos (marabouts), katas (dégâts) et Kadiés (rocailles). C’est le Fouta lui-même qui décime, maudis et tue (lampagol, khoudougol et warrougol) ses propres fils. La dernière que vous ne savez peut être pas est que les plus grands alcooliques se retrouvent dans la jeunesse du Fouta.
Cela s’explique d’une manière simpliste par le fait que le peulh ne supporte pas l’alcool. Il lui suffit de boire une demi bouteille de bière pour être complètement saoul. Alors pourquoi ne cesse- t- il pas de boire ou de se droguer ?
Mais en étudiant le phénomène plus profondément, on arrive à se demander si une main mystérieuse volontairement criminelle, n’existe pas pour envoyer vers le Fouta, alcool, drogue et sexe pour pervertir cette jeunesse, relève de demain ? Le taux d’accroissement de la population est le plus grand enregistré dans le Fouta. Ajouté au métissage, le Fouta sera bientôt exigu dans ses frontières.
La courtoisie des femmes peules et leur politesse sont assimilées par certains comme étant de la facilité. Pourquoi laisser prospérer ce sentiment largement répandu que la femme peule est facile ? Jamais personne n’a de sa vie porté atteinte à l’honneur de ma mère, de ma sœur, ou de ma fille sans qu’il n’ait fait couler mon sang. C’est celui qui ne respecte pas ses parents qui salie ceux des autres. Pour eux, une seule réaction, répondre aux coups de pieds de l’âne, sans égard, sans civilité.
QUI PERD : LA GUINEE, L’AFRIQUE.
2°) Chaque fois que je me dispute avec mon voisin et parent soussou, quand il se fâche, au lieu de s’attaquer à ma personne ou à mon erreur, il s’attaque directement et immédiatement à ma race en me précisant, que malgré nos 20 ans de bon voisinage frisant la parenté, il savait qu’un jour, mon caractère peulh surgirait et sans retenue, devant mes épouses, mes frères et sœurs , il sort de sa bouche : « yangamady sofalé ( bâtard, fils de poussière), anga ( ta mère)…., anga…, foulédi ( petit peul)…., baré ( chien) ».
Vu qu’il est physiquement plus fort que moi, vu qu’il veut manifestement me frapper, m’humilier devant des êtres qui me sont chers et me respectent, je ne réponds pas à la provocation. Je fais un court voyage et pour des raisons que la science du blanc ne peut expliquer, il est atteint d’une maladie incurable et meurt en quelques jours. Sa femme sombre dans la folie. Ses filles se prostituent. Ses garçons se droguent. Sa maison et tous ses biens sont vendus. Tout cela, à cause d’un « yangamady » (bâtard) envoyé en l’air, sans mesure de la portée de ses dégâts.
QUI PERD : LA GUINEE, L’AFRIQUE.
3°) mon voisin malinké est exceptionnel. Quand il me parle mandingue et que je ne comprends pas ce qu’il dit, il me rend immédiatement invisible. Je n’existe plus. Je ne vois que son dos et celui de ses parents. Si j’insiste, j’entends : « i fa…, foula mousso( fils de femelle peule) …. ». Notre contact s’arrête là. Il n’y a plus rien à dire entre lui et moi. « Bonjour, bonsoir, adieu ». Et sa vie, ma vie, notre vie continuent, chacune de son côté, sans interférence positive heureuse, dans notre Guinée, notre Afrique.
QUI PERD : LA GUINEE, L’AFRIQUE.
4°) attention, ce guinéen est « un casté ». Il ne peut manger dans le même bol que moi. Je ne peux l’épouser. Malgré ces connaissances certaines, je ne peux accepter qu’il dirige le pays.
Il ne peut être l’imam de la mosquée. Son grand père était l’esclave du mien. Quoi, un « matchoudo » épouser ma fille ! Je préfère la tuer.
QUI PERD : LA GUINEE, L’AFRIQUE.
5°) regardez mes enfants toutes les richesses qu’ils ont amassées au bout de 2 ans seulement de travail ! Regardez les belles voitures qu’ils ont ! Regardez les belles maisons qu’ils construisent ! Vous ne pouvez pas faire la même chose espèce de maudits !
QUI PERD : LA GUINEE, L’AFRIQUE.
6°) tout l’argent que j’ai volé au peuple martyr de Guinée, je vais l’investir en immobiliers au Sénégal, en Côte d’Ivoire, en France…jamais en Guinée car si jamais « ça explose », je veux que mes biens soient à l’abri.
QUI PERD : LA GUINEE, L’AFRIQUE.
7°) et enfin, la plus bête des divisions qui est presque institutionnalisée en Guinée, c’est la division au sein de la même cellule familiale : les enfants issus du même père mais de mères différentes se haïssent très fortement. Ce babagotoyagal infeste les relations au sein de la famille dans un « tout ou rien » qui tue tout développement dans l’œuf.
Toutes ces divisions héritages d’un passé certes glorieux mais qui comme son nom l’indique, est un passé, doit rester un passé et à ce titre, ne doit point être un caractère dominant dans le présent qui doit modeler notre futur. La Guinée est désormais une Nation et, en tant que telle, si dans le concert des Nations, elle doit se présenter, elle doit impérativement le faire au nom d’une Nation grande, libre et belle. L’histoire, devient une culture, richesse variée d’un patrimoine extraordinaire qui fait la fierté de la Guinée, celle de l’Afrique.
La « rwandasisation » de la Guinée est un rêve caché mais réel espoir déçu de nombreuses bêtes immondes qui vivent avec nous, dans nous. Qu’à la fin du monde leurs infectes théories ne dominent et que la paix et la concorde règnent entre tous les guinéens, tous les africains, pour une Afrique où il fera bon vivre.
Conclusion :
Il existe 6 « ethnies » en guinée, qui sont les plus mauvaises et vicieuses du monde. Ces ethnies existent aussi dans plusieurs pays et, quand elles ne sont pas conscientisées, elles détruisent un pays. Ce sont :
a°) l’ethnie des militaires : elle n’a qu’une et une seule cible qu’elle tue régulièrement, le peuple de Guinée. Et on entend des opportunistes en mal d’articles, s’épancher dans le net pour dire « notre glorieuse armée nationale ». Oh armée, où est ta gloire ? Dans le net, il existe une photo où on voit des militaires guinéens les pieds de l’un d’entre eux sur le corps d’un homme décapité ! Où est la gloire quand cette armée aide à l’exploitation et) à l’humiliation de son peuple par une poignée de vieux sergents serpents auto promus généraux, vampires et avides du sang de ses propres enfants ?
b°) l’ethnie des gendarmes : depuis l’indépendance, elle torture le peuple. Pauvre racaille qui s’empiffre quotidiennement de la sueur de son peuple et qui est prompte à exécuter les ordres de son maître et seigneur, le sergent recruteur devenu président tueur, pour mettre au cachot, ce pauvre guinéen qui a osé lever la main pour demander la permission d’aller au petit coin.
c°) l’ethnie des douaniers : pauvres intermédiaires qui au nom du peuple, suce ce même peuple de tout son sang. Quelle honte d’oser dire devant DIEU et les hommes, « je suis un douanier. Je suis pourri jusqu’au trognon. Je poursuis les gens jusque dans leur demeure pour une savonnette, un paquet de sucre, un morceau de tissu que je remettrai à ma maîtresse. Chaque brique qui a construit le palais qui me sert de demeure, est une goutte de larme, de sueur ou de sang d’un anonyme guinéen qui a voulu nourrir ou protéger les siens. Le remord, je ne connais pas. DIEU, c’est pour les autres. L’ENFER, c’est justement en l’imposant aux autres que j’ai le mien de paradis ».
d°) l’ethnie des policiers : ces tiques et poux qui vivent notre vie et qui donc la connaissent plus que tout le monde, répondent à la vérité universellement admise dans tous les pays du monde : « un policier n’est jamais un ami ». C’est un homme, qui quand il est en service, est un homme vil, cupide et méchant au nom de la loi dit il, au nom de l’ordre reçu. Pour chaque ordre reçu ou non, il prélève au passage une commission vite engloutie dans une poche large à souhait, le pauvre voleur receleur. Tous les policiers avant de mourir, apparaissent dans les mosquées où ils veulent être, malheureusement pour eux, trop tard, au service de DIEU mais jamais ils ne se sont repentis et ont été pardonnés et pour eux, l’exécuteur des lois divines ne se presse point car nul ne saura échapper au jugement dernier.
e°) l’ethnie des gardes forêts : ces froids et lâches tueurs, abattent froidement le « chasseur » qui abat un gibier pour nourrir sa famille, « le bûcheron » qui ramasse des brindilles et des feuilles mortes pour se faire un feux. Ils vous accompagnent chez les vrais prédateurs de notre flore et de notre faune pour monnayer contre espèces sonnantes et trébuchantes, le fruit de la déprédation de nos richesses.
f°) l’ethnie des voleurs à col blanc : C’est l’ethnie la plus nombreuse, la plus dangereuse, la plus rusée et la plus déprédatrice de s mœurs et de l’économie. Elle revêt plusieurs formes et grouille dans tous les secteurs. Cette ethnie a un DIEU qui a plusieurs noms : FG, CFA, DOLLAR, EURO… et plusieurs prophètes : TOPO, BUSNESS, AFFAIRES… je ne peux pas les citer. Je demande au lecteur de fermer les yeux et de passer en revue toutes les activités politiques, économiques, sociales et religieuses de la Guinée où « on ne se « DEBROUILLE PAS ». Etant entendu qu’en Guinée, SE DEBROUILLER SIGNIFIE VOLER. De la présidence au plus petit gardien d’entreprise.
Voici donc en conclusion, les seules ethnies qui à mon humble avis, doivent être conscientisées, rectifiées, auditées, jugées, combattues et condamnées s’il le faut. Ces ethnies sont les principales ennemies de la démocratie. Si la Guinée ne le fait pas, elle restera toujours le dernier de la classe.
Mais il faut absolument que les guinéens sachent « que le poisson pourrit toujours par la tête » et que pour tuer une hydre à plusieurs têtes, il faut couper toutes les têtes, les unes après les autres, toutes en même temps, qu’importe. Mais la suprême bêtise est de couper la queue, la brandir à la face du monde et lancer un indécent cri de victoire : « j’ai eu l’hydre ».
La Guinée est une et indivisible.
Filles et fils d’un glorieux passé, héritiers d’un scandale géologique intact à vous par vos ancêtres transmis, vous avez des devoirs vis-à-vis de ces ancêtres, mais aussi et surtout, vis-à-vis de votre descendance. Vous n’êtes pas propriétaires de vos richesses, vous en êtes tout simplement tuteurs et gardiens. Alors, suffit l’inconscience, à bas le gaspillage, au retour nos coutumes de dignité et de fierté. Quelqu’un pour vous tromper, vous a dit un jour de préférer la liberté dans la pauvreté à l’esclavage dans l’opulence. C’était peut être vrai en son temps.
Aujourd’hui, je vous propose de vivre libre et digne dans l’opulence. C’est possible, c’est faisable. Il suffit tout juste que tous les guinéens acceptent de se retrousser les manches dans une chaîne nationale de paix, de solidarité, de travail et d’amour du prochain pour que de derniers de la classe, vous soyez les premiers et que vous vous y maintenez des siècles et des siècles.
Comparaison n’est pas raison, mais si aujourd’hui, c’est un peulh du Fouta Djallon qui est peul de Koubia, qui est peul de Pita,, qui est peul de la Guinée, qui est sénégalais et leader d’un parti d’opposition sénégalais qui vous dit que c’est possible, c’est parce que je vis cette forme d’épanouissement au Sénégal où aucun de mes militants ne demandera jamais à un autre : « quelle est ton ethnie ? ».
Au contraire, sur les 13000 militants de notre parti ici au Sénégal, nous avons 5 peuls originaires de la Guinée, aucun soussou, aucun malinké, aucun Kissi, aucun Nguerzé ou Tomas originaire de la Guinée.
Comme quoi, la Guinée est exportatrice de « ses propres divergences internes ».
QUI PERD : LA GUINEE, L’AFRIQUE.
GUINEENS, REUNISSEZ VOUS DONC AUTOUR DE CE QUI VOUS UNIT, LA GUINEE ET, LUTTER CONTRE CE QUI VOUS DIVISE. DONNEZ VOUS LA MAIN POUR QUE LA GUINEE GAGNE, POUR QUE L’AFRIQUE GAGNE.
En aucun cas je ne me suis placé en donneur de leçon. Si d’aventure quelqu’un arrivait à penser que directement ou indirectement, de prés ou de loin, que je me pause en donneur de leçon, alors loin de lui donner la réponse du tueur sergent serpent : « fattara », « mi téwi » , ou quelque chose comme ça, je dis humblement : « MON FRERE, PARDON ».
Professeur El Hadj Hamidou Diallo,
Sénégalais de guinée ou guinéen du Sénégal,
Africain plus que sûrement.
QUI EST LE PERDANT: LA GUINEE, L’AFRIQUE.
Je sais que je vais offenser car je vais parler à un mur de béton construit par des siècles de comportements rétrogrades ataviques.
1°) Quand je rencontre un peulh guinéen et que je lui parle peulh, sa première réaction est de me demander plus ou moins indirectement si je n’étais pas un « captif ». Ensuite, il me demande si je suis de la « tête gauche » ou de la « tête droite » du Fouta Djallon. Si je lui précise que mon père est de Koubia et ma mère de Pita, il s’enfonce dans le fauteuil, croise les jambes bien au-dessus des genoux et, d’un air entendu, il me dit « hum… Koubia, c’est Labé. Vous, vous trahissez. Mais, vous êtes d’où de Koubia ? Du Centre où des abords ? ». Je lui réponds « de Timba ». Il enchaîne, « le Centre vous êtes des prétentieux ». « Quelle est ta lignée ? » « Dickoyanké » « ha ! Donc vous êtes des arrogants belliqueux » !
« Et votre mère, elle est d’où de Pita ? » « De Timbi » « quel Timbi » « Madina » « où dans Timbi Madina ? » « Bamicouré », « quel Bamicouré ? », « dembéléyahbé » « ha donc vous des dialoyabhés qui….. » !
Sa conclusion : « bii… , o ko fouss, il n’y a rien à espérer de lui. Mais attend, il ne sait pas qui nous sommes. Nous allons lui montrer qui nous sommes. S’il plait à DIEU, il verra. Nous allons le maudire. Il est foutu. Que chaqu’un d’entre nous lui envoie une fatiha pour le maudire. Et, et, et….. »
C’est ce comportement qui a fait du Fouta la rencontre de trois choses : Karamokos (marabouts), katas (dégâts) et Kadiés (rocailles). C’est le Fouta lui-même qui décime, maudis et tue (lampagol, khoudougol et warrougol) ses propres fils. La dernière que vous ne savez peut être pas est que les plus grands alcooliques se retrouvent dans la jeunesse du Fouta.
Cela s’explique d’une manière simpliste par le fait que le peulh ne supporte pas l’alcool. Il lui suffit de boire une demi bouteille de bière pour être complètement saoul. Alors pourquoi ne cesse- t- il pas de boire ou de se droguer ?
Mais en étudiant le phénomène plus profondément, on arrive à se demander si une main mystérieuse volontairement criminelle, n’existe pas pour envoyer vers le Fouta, alcool, drogue et sexe pour pervertir cette jeunesse, relève de demain ? Le taux d’accroissement de la population est le plus grand enregistré dans le Fouta. Ajouté au métissage, le Fouta sera bientôt exigu dans ses frontières.
La courtoisie des femmes peules et leur politesse sont assimilées par certains comme étant de la facilité. Pourquoi laisser prospérer ce sentiment largement répandu que la femme peule est facile ? Jamais personne n’a de sa vie porté atteinte à l’honneur de ma mère, de ma sœur, ou de ma fille sans qu’il n’ait fait couler mon sang. C’est celui qui ne respecte pas ses parents qui salie ceux des autres. Pour eux, une seule réaction, répondre aux coups de pieds de l’âne, sans égard, sans civilité.
QUI PERD : LA GUINEE, L’AFRIQUE.
2°) Chaque fois que je me dispute avec mon voisin et parent soussou, quand il se fâche, au lieu de s’attaquer à ma personne ou à mon erreur, il s’attaque directement et immédiatement à ma race en me précisant, que malgré nos 20 ans de bon voisinage frisant la parenté, il savait qu’un jour, mon caractère peulh surgirait et sans retenue, devant mes épouses, mes frères et sœurs , il sort de sa bouche : « yangamady sofalé ( bâtard, fils de poussière), anga ( ta mère)…., anga…, foulédi ( petit peul)…., baré ( chien) ».
Vu qu’il est physiquement plus fort que moi, vu qu’il veut manifestement me frapper, m’humilier devant des êtres qui me sont chers et me respectent, je ne réponds pas à la provocation. Je fais un court voyage et pour des raisons que la science du blanc ne peut expliquer, il est atteint d’une maladie incurable et meurt en quelques jours. Sa femme sombre dans la folie. Ses filles se prostituent. Ses garçons se droguent. Sa maison et tous ses biens sont vendus. Tout cela, à cause d’un « yangamady » (bâtard) envoyé en l’air, sans mesure de la portée de ses dégâts.
QUI PERD : LA GUINEE, L’AFRIQUE.
3°) mon voisin malinké est exceptionnel. Quand il me parle mandingue et que je ne comprends pas ce qu’il dit, il me rend immédiatement invisible. Je n’existe plus. Je ne vois que son dos et celui de ses parents. Si j’insiste, j’entends : « i fa…, foula mousso( fils de femelle peule) …. ». Notre contact s’arrête là. Il n’y a plus rien à dire entre lui et moi. « Bonjour, bonsoir, adieu ». Et sa vie, ma vie, notre vie continuent, chacune de son côté, sans interférence positive heureuse, dans notre Guinée, notre Afrique.
QUI PERD : LA GUINEE, L’AFRIQUE.
4°) attention, ce guinéen est « un casté ». Il ne peut manger dans le même bol que moi. Je ne peux l’épouser. Malgré ces connaissances certaines, je ne peux accepter qu’il dirige le pays.
Il ne peut être l’imam de la mosquée. Son grand père était l’esclave du mien. Quoi, un « matchoudo » épouser ma fille ! Je préfère la tuer.
QUI PERD : LA GUINEE, L’AFRIQUE.
5°) regardez mes enfants toutes les richesses qu’ils ont amassées au bout de 2 ans seulement de travail ! Regardez les belles voitures qu’ils ont ! Regardez les belles maisons qu’ils construisent ! Vous ne pouvez pas faire la même chose espèce de maudits !
QUI PERD : LA GUINEE, L’AFRIQUE.
6°) tout l’argent que j’ai volé au peuple martyr de Guinée, je vais l’investir en immobiliers au Sénégal, en Côte d’Ivoire, en France…jamais en Guinée car si jamais « ça explose », je veux que mes biens soient à l’abri.
QUI PERD : LA GUINEE, L’AFRIQUE.
7°) et enfin, la plus bête des divisions qui est presque institutionnalisée en Guinée, c’est la division au sein de la même cellule familiale : les enfants issus du même père mais de mères différentes se haïssent très fortement. Ce babagotoyagal infeste les relations au sein de la famille dans un « tout ou rien » qui tue tout développement dans l’œuf.
Toutes ces divisions héritages d’un passé certes glorieux mais qui comme son nom l’indique, est un passé, doit rester un passé et à ce titre, ne doit point être un caractère dominant dans le présent qui doit modeler notre futur. La Guinée est désormais une Nation et, en tant que telle, si dans le concert des Nations, elle doit se présenter, elle doit impérativement le faire au nom d’une Nation grande, libre et belle. L’histoire, devient une culture, richesse variée d’un patrimoine extraordinaire qui fait la fierté de la Guinée, celle de l’Afrique.
La « rwandasisation » de la Guinée est un rêve caché mais réel espoir déçu de nombreuses bêtes immondes qui vivent avec nous, dans nous. Qu’à la fin du monde leurs infectes théories ne dominent et que la paix et la concorde règnent entre tous les guinéens, tous les africains, pour une Afrique où il fera bon vivre.
Conclusion :
Il existe 6 « ethnies » en guinée, qui sont les plus mauvaises et vicieuses du monde. Ces ethnies existent aussi dans plusieurs pays et, quand elles ne sont pas conscientisées, elles détruisent un pays. Ce sont :
a°) l’ethnie des militaires : elle n’a qu’une et une seule cible qu’elle tue régulièrement, le peuple de Guinée. Et on entend des opportunistes en mal d’articles, s’épancher dans le net pour dire « notre glorieuse armée nationale ». Oh armée, où est ta gloire ? Dans le net, il existe une photo où on voit des militaires guinéens les pieds de l’un d’entre eux sur le corps d’un homme décapité ! Où est la gloire quand cette armée aide à l’exploitation et) à l’humiliation de son peuple par une poignée de vieux sergents serpents auto promus généraux, vampires et avides du sang de ses propres enfants ?
b°) l’ethnie des gendarmes : depuis l’indépendance, elle torture le peuple. Pauvre racaille qui s’empiffre quotidiennement de la sueur de son peuple et qui est prompte à exécuter les ordres de son maître et seigneur, le sergent recruteur devenu président tueur, pour mettre au cachot, ce pauvre guinéen qui a osé lever la main pour demander la permission d’aller au petit coin.
c°) l’ethnie des douaniers : pauvres intermédiaires qui au nom du peuple, suce ce même peuple de tout son sang. Quelle honte d’oser dire devant DIEU et les hommes, « je suis un douanier. Je suis pourri jusqu’au trognon. Je poursuis les gens jusque dans leur demeure pour une savonnette, un paquet de sucre, un morceau de tissu que je remettrai à ma maîtresse. Chaque brique qui a construit le palais qui me sert de demeure, est une goutte de larme, de sueur ou de sang d’un anonyme guinéen qui a voulu nourrir ou protéger les siens. Le remord, je ne connais pas. DIEU, c’est pour les autres. L’ENFER, c’est justement en l’imposant aux autres que j’ai le mien de paradis ».
d°) l’ethnie des policiers : ces tiques et poux qui vivent notre vie et qui donc la connaissent plus que tout le monde, répondent à la vérité universellement admise dans tous les pays du monde : « un policier n’est jamais un ami ». C’est un homme, qui quand il est en service, est un homme vil, cupide et méchant au nom de la loi dit il, au nom de l’ordre reçu. Pour chaque ordre reçu ou non, il prélève au passage une commission vite engloutie dans une poche large à souhait, le pauvre voleur receleur. Tous les policiers avant de mourir, apparaissent dans les mosquées où ils veulent être, malheureusement pour eux, trop tard, au service de DIEU mais jamais ils ne se sont repentis et ont été pardonnés et pour eux, l’exécuteur des lois divines ne se presse point car nul ne saura échapper au jugement dernier.
e°) l’ethnie des gardes forêts : ces froids et lâches tueurs, abattent froidement le « chasseur » qui abat un gibier pour nourrir sa famille, « le bûcheron » qui ramasse des brindilles et des feuilles mortes pour se faire un feux. Ils vous accompagnent chez les vrais prédateurs de notre flore et de notre faune pour monnayer contre espèces sonnantes et trébuchantes, le fruit de la déprédation de nos richesses.
f°) l’ethnie des voleurs à col blanc : C’est l’ethnie la plus nombreuse, la plus dangereuse, la plus rusée et la plus déprédatrice de s mœurs et de l’économie. Elle revêt plusieurs formes et grouille dans tous les secteurs. Cette ethnie a un DIEU qui a plusieurs noms : FG, CFA, DOLLAR, EURO… et plusieurs prophètes : TOPO, BUSNESS, AFFAIRES… je ne peux pas les citer. Je demande au lecteur de fermer les yeux et de passer en revue toutes les activités politiques, économiques, sociales et religieuses de la Guinée où « on ne se « DEBROUILLE PAS ». Etant entendu qu’en Guinée, SE DEBROUILLER SIGNIFIE VOLER. De la présidence au plus petit gardien d’entreprise.
Voici donc en conclusion, les seules ethnies qui à mon humble avis, doivent être conscientisées, rectifiées, auditées, jugées, combattues et condamnées s’il le faut. Ces ethnies sont les principales ennemies de la démocratie. Si la Guinée ne le fait pas, elle restera toujours le dernier de la classe.
Mais il faut absolument que les guinéens sachent « que le poisson pourrit toujours par la tête » et que pour tuer une hydre à plusieurs têtes, il faut couper toutes les têtes, les unes après les autres, toutes en même temps, qu’importe. Mais la suprême bêtise est de couper la queue, la brandir à la face du monde et lancer un indécent cri de victoire : « j’ai eu l’hydre ».
La Guinée est une et indivisible.
Filles et fils d’un glorieux passé, héritiers d’un scandale géologique intact à vous par vos ancêtres transmis, vous avez des devoirs vis-à-vis de ces ancêtres, mais aussi et surtout, vis-à-vis de votre descendance. Vous n’êtes pas propriétaires de vos richesses, vous en êtes tout simplement tuteurs et gardiens. Alors, suffit l’inconscience, à bas le gaspillage, au retour nos coutumes de dignité et de fierté. Quelqu’un pour vous tromper, vous a dit un jour de préférer la liberté dans la pauvreté à l’esclavage dans l’opulence. C’était peut être vrai en son temps.
Aujourd’hui, je vous propose de vivre libre et digne dans l’opulence. C’est possible, c’est faisable. Il suffit tout juste que tous les guinéens acceptent de se retrousser les manches dans une chaîne nationale de paix, de solidarité, de travail et d’amour du prochain pour que de derniers de la classe, vous soyez les premiers et que vous vous y maintenez des siècles et des siècles.
Comparaison n’est pas raison, mais si aujourd’hui, c’est un peulh du Fouta Djallon qui est peul de Koubia, qui est peul de Pita,, qui est peul de la Guinée, qui est sénégalais et leader d’un parti d’opposition sénégalais qui vous dit que c’est possible, c’est parce que je vis cette forme d’épanouissement au Sénégal où aucun de mes militants ne demandera jamais à un autre : « quelle est ton ethnie ? ».
Au contraire, sur les 13000 militants de notre parti ici au Sénégal, nous avons 5 peuls originaires de la Guinée, aucun soussou, aucun malinké, aucun Kissi, aucun Nguerzé ou Tomas originaire de la Guinée.
Comme quoi, la Guinée est exportatrice de « ses propres divergences internes ».
QUI PERD : LA GUINEE, L’AFRIQUE.
GUINEENS, REUNISSEZ VOUS DONC AUTOUR DE CE QUI VOUS UNIT, LA GUINEE ET, LUTTER CONTRE CE QUI VOUS DIVISE. DONNEZ VOUS LA MAIN POUR QUE LA GUINEE GAGNE, POUR QUE L’AFRIQUE GAGNE.
En aucun cas je ne me suis placé en donneur de leçon. Si d’aventure quelqu’un arrivait à penser que directement ou indirectement, de prés ou de loin, que je me pause en donneur de leçon, alors loin de lui donner la réponse du tueur sergent serpent : « fattara », « mi téwi » , ou quelque chose comme ça, je dis humblement : « MON FRERE, PARDON ».
Professeur El Hadj Hamidou Diallo,
Sénégalais de guinée ou guinéen du Sénégal,
Africain plus que sûrement.