À Darkani, environ 200 Tchadiens cultivent près de 4 hectares de terres, produisant ainsi une variété de cultures telles que le maïs, l'oignon et le mil.
Une agriculture adaptée au climat
Sous financement du Royaume-Uni (FCDO), le PAM et ses partenaires ont aménagé le site pour optimiser la culture de différentes variétés de légumes et céréales. De nouveaux systèmes d'irrigation adaptés aux conditions climatiques de la région ont été implantés pour un accès continu à l’eau. Les bénéficiaires parviennent ainsi à réaliser jusqu'à trois récoltes par an. Cette production leur permet d'assurer leur sécurité alimentaire, de générer des revenus et de s’affranchir peu à peu de l'aide humanitaire.
Un modèle à dupliquer
Haguina est un exemple concret de l'impact positif que peut avoir l'aide humanitaire lorsqu'elle est associée à des initiatives de développement durable. Ce modèle est d’ailleurs dupliqué dans d'autres localités en dehors du Lac Tchad, comme au Sila, dans le Wadi Fira, l’Ennedi ou encore dans le sud du Tchad.
Les clés du succès
• La participation active des communautés : Les bénéficiaires sont étroitement consultés pour la conception et la mise en œuvre du projet.
• L'adaptation aux conditions locales : Les techniques agricoles utilisées sont adaptées aux spécificités techniques des localités ciblées.
• L'accompagnement technique : Le PAM fournit aux agriculteurs, à travers ses équipes, une expertise et un appui technique continu.
Conclusion
Le projet Haguina est une initiative prometteuse qui démontre déjà qu'il est possible de renforcer la résilience des populations vulnérables en leur offrant les moyens de produire leur propre moyen de subsistance. A quelques mois du lancement des activités, des résultats impactant, tant sur le plan visuel qu'en termes d'actifs sont à noter.