Par Talha Mahamat Allim, Genève, Suisse
Une médaille d’or, un prix spécial du jury international avec félicitations et un important prix du Gouvernement russe à travers son ministère de l’industrie, telles sont les récompenses obtenues par notre compatriote Djérassem Le Bémadjiel au 39ème Salon International des Inventions de Genève (6 – 10 avril 2011). C’est une première dans l’histoire du continent africain en 39 ans d’existence de ce Salon, a fait savoir un expert.
Né le 14 février 1975 à Moundou, Djérassem est géologue de formation, titulaire d’un brevet américain dans le domaine pétrolier, inventeur, travaillant actuellement en qualité d’expert en stimulation des produits pétroliers pour le compte de Schlumberger.
Comme il l’a déjà fait ailleurs, il vient de hisser haut et fort l’honneur et la fierté du Tchad, ainsi que l’image de l’Afrique, au milieu de 785 exposants de 45 pays, dont une grande part d’entreprises et universités, avec 60 000 visiteurs de 5 continents et 650 journalistes couvrant l’événement. C’est l’un de plus importants Salons des inventions au monde avec 1000 inventions et produits nouveaux cette année, sous le haut patronage du gouvernement suisse, de l’Etat, de la ville de Genève et de l’organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI).
L’invention de notre compatriote Djérassem est un système de production d’énergie et de pompage d’eau autonome, sans source extérieure d’énergie ni électrique ni manuelle ; le système existant actuellement, largement utilisé en Afrique, recourt à des sources extérieures entre autres le soleil, le vent, l’uranium, le pétrole, la force humaine, etc.
Cette invention permettrait de produire de l’électricité pour une grande ville comme N’Djamena et faciliter l’accès à l’eau des populations à partir des forages existants ou à venir. En outre, avec un système adapté, cette invention permettrait de faciliter l’irrigation des champs agricoles avec tous les bénéfices que la population et le pays peuvent en tirer. Il reste à rendre le système largement opérationnel et le vulgariser ; ce qui nécessite plus de volonté politique mais aussi de financement.
Cependant, l’absence totale de la représentation diplomatique du Tchad à Genève à ce Salon, pour donner plus de valeur symbolique et de marque d’adhésion politique à cette invention tchadienne, prouve une fois de plus que nos représentations diplomatiques servent à autre chose qu’ à une volonté réelle d’accompagner les tchadiens dans leurs différentes initiatives novatrices, leurs démarches entrepreneuriales, leurs expertises et de les mettre à profit pour le bien du Tchad.
Cette absence déplorée par les tchadiens présents à ce Salon montre combien nos représentants diplomatiques ont besoin d’être sensibilisés et mobilisés pour une prise de conscience des enjeux du moment et de tout ce qui peut être utile au progrès du Tchad afin d’adopter des attitudes que cela exige, avec dignité et responsabilité.
Par ailleurs, l’absence de ces représentants contraste avec l’accueil qui a été réservé à cet inventeur à N’djamena lorsqu’il a remporté en octobre 2009 le premier prix au Salon africain de l’invention et de l’innovation technologique (SAIIT). Le ministre de l’industrie de l’époque, M. Mahamat Ali Hassan et tout son staff s’étaient déplacés à 1 h du matin à l’aéroport pour l’accueillir. En plus, il a été fait chevalier de l’Ordre de mérite civil. Cette importance accordée aux talents par l’Etat tchadien diverge avec le manque d’intérêt de ses représentants officiels à l’étranger qui sont censés être des relais fiables et efficaces entre l’international et le national.
Cette invention vient nous rappeler que la jeunesse tchadienne ne manque pas de talents et, pour que le Tchad puisse en bénéficier, nos gouvernants et leurs représentants doivent s’y intéresser et investir afin que ces talents produisent des fruits concrets et profitables à toute la population tchadienne. Elle nous rappelle aussi que les jeunes ne doivent pas baisser les bras et qu’à force de travail, ils pourront déplacer des montagnes.
Né le 14 février 1975 à Moundou, Djérassem est géologue de formation, titulaire d’un brevet américain dans le domaine pétrolier, inventeur, travaillant actuellement en qualité d’expert en stimulation des produits pétroliers pour le compte de Schlumberger.
Comme il l’a déjà fait ailleurs, il vient de hisser haut et fort l’honneur et la fierté du Tchad, ainsi que l’image de l’Afrique, au milieu de 785 exposants de 45 pays, dont une grande part d’entreprises et universités, avec 60 000 visiteurs de 5 continents et 650 journalistes couvrant l’événement. C’est l’un de plus importants Salons des inventions au monde avec 1000 inventions et produits nouveaux cette année, sous le haut patronage du gouvernement suisse, de l’Etat, de la ville de Genève et de l’organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI).
L’invention de notre compatriote Djérassem est un système de production d’énergie et de pompage d’eau autonome, sans source extérieure d’énergie ni électrique ni manuelle ; le système existant actuellement, largement utilisé en Afrique, recourt à des sources extérieures entre autres le soleil, le vent, l’uranium, le pétrole, la force humaine, etc.
Cette invention permettrait de produire de l’électricité pour une grande ville comme N’Djamena et faciliter l’accès à l’eau des populations à partir des forages existants ou à venir. En outre, avec un système adapté, cette invention permettrait de faciliter l’irrigation des champs agricoles avec tous les bénéfices que la population et le pays peuvent en tirer. Il reste à rendre le système largement opérationnel et le vulgariser ; ce qui nécessite plus de volonté politique mais aussi de financement.
Cependant, l’absence totale de la représentation diplomatique du Tchad à Genève à ce Salon, pour donner plus de valeur symbolique et de marque d’adhésion politique à cette invention tchadienne, prouve une fois de plus que nos représentations diplomatiques servent à autre chose qu’ à une volonté réelle d’accompagner les tchadiens dans leurs différentes initiatives novatrices, leurs démarches entrepreneuriales, leurs expertises et de les mettre à profit pour le bien du Tchad.
Cette absence déplorée par les tchadiens présents à ce Salon montre combien nos représentants diplomatiques ont besoin d’être sensibilisés et mobilisés pour une prise de conscience des enjeux du moment et de tout ce qui peut être utile au progrès du Tchad afin d’adopter des attitudes que cela exige, avec dignité et responsabilité.
Par ailleurs, l’absence de ces représentants contraste avec l’accueil qui a été réservé à cet inventeur à N’djamena lorsqu’il a remporté en octobre 2009 le premier prix au Salon africain de l’invention et de l’innovation technologique (SAIIT). Le ministre de l’industrie de l’époque, M. Mahamat Ali Hassan et tout son staff s’étaient déplacés à 1 h du matin à l’aéroport pour l’accueillir. En plus, il a été fait chevalier de l’Ordre de mérite civil. Cette importance accordée aux talents par l’Etat tchadien diverge avec le manque d’intérêt de ses représentants officiels à l’étranger qui sont censés être des relais fiables et efficaces entre l’international et le national.
Cette invention vient nous rappeler que la jeunesse tchadienne ne manque pas de talents et, pour que le Tchad puisse en bénéficier, nos gouvernants et leurs représentants doivent s’y intéresser et investir afin que ces talents produisent des fruits concrets et profitables à toute la population tchadienne. Elle nous rappelle aussi que les jeunes ne doivent pas baisser les bras et qu’à force de travail, ils pourront déplacer des montagnes.