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Le 10 décembre 1948, le 10 décembre 2014, plus de 65 ans après l’adoption de la déclaration universelle des Droits de l’Homme, plus ou moins imposée à la plupart des Etats du monde, l’Afrique traine le pas vers une assimilation visible des textes dits universels des droits humains. Le Tchad, pour sa part, a fêté, malgré lui, de manière isolée cette journée, dans un hôtel, et en quelques minutes d’applaudissement et de lecture politico-diplomatique. Le Ministre de la justice et des droits de l’Homme, Mahamat Issa Halikimi, surnommé le comédien du gouvernement, n’a pas raté l’occasion d’illustrer son désintéressement. A l’attente de tout le monde, Halikimi est venu en retard à la cérémonie avec un sourire ironique à l’accueil, semble préoccupé et se dépêche comme si une affaire d’Etat l’attend à son bureau.
«Cet instrument de porté international, auquel nombre de pays moderne dont le Tchad ont adhéré, est le phare qui guide tout gouvernement soucieux du bien être de ses citoyens. Il énonce en des termes très clairs que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ». Ce principe consigné dans la déclaration universelle impose à chaque Etat le devoir de faire prévaloir et protéger les droits inaliénables inhérents à chaque citoyen, sans distinction de sexe, de race et de religion. Ces règles ont d’ailleurs été reprises dans le préambule de la loi fondamentale de notre pays. ». A peine fini ces quatre phrases que, notre fameux ministre de la justice se grince les dents et jette un coup d’œil à sa montre, comme si, le temps lui a fait défaut. Des petits gestes qui suscitent des grades interrogations du coté de l’assistance et des journalistes. A coté de cette petite mise en scène du représentant du gouvernement tchadien, Mahamat Issa Halikimi, à la cérémonie de ce 10 décembre, la lecture des articles 05 et 09 de la déclaration universelle des droits de l’Homme par une élève, a retenu l’attention de l’assistance agacée par des discours politiques et diplomatiques. Le premier stipule que « Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé » et le second : « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants. », pendant que la salle entière applaudit, Halikimi est ailleurs et regarde sans cesse la porte de sortie. Surprenant ou étrange? La déclaration universelle des droits de l’Homme, au lieu d’être un privilège sein de la gouvernance, est devenue un fardeau lourd à porter pour beaucoup de Gouvernement dans le monde.
«Cet instrument de porté international, auquel nombre de pays moderne dont le Tchad ont adhéré, est le phare qui guide tout gouvernement soucieux du bien être de ses citoyens. Il énonce en des termes très clairs que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ». Ce principe consigné dans la déclaration universelle impose à chaque Etat le devoir de faire prévaloir et protéger les droits inaliénables inhérents à chaque citoyen, sans distinction de sexe, de race et de religion. Ces règles ont d’ailleurs été reprises dans le préambule de la loi fondamentale de notre pays. ». A peine fini ces quatre phrases que, notre fameux ministre de la justice se grince les dents et jette un coup d’œil à sa montre, comme si, le temps lui a fait défaut. Des petits gestes qui suscitent des grades interrogations du coté de l’assistance et des journalistes. A coté de cette petite mise en scène du représentant du gouvernement tchadien, Mahamat Issa Halikimi, à la cérémonie de ce 10 décembre, la lecture des articles 05 et 09 de la déclaration universelle des droits de l’Homme par une élève, a retenu l’attention de l’assistance agacée par des discours politiques et diplomatiques. Le premier stipule que « Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé » et le second : « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants. », pendant que la salle entière applaudit, Halikimi est ailleurs et regarde sans cesse la porte de sortie. Surprenant ou étrange? La déclaration universelle des droits de l’Homme, au lieu d’être un privilège sein de la gouvernance, est devenue un fardeau lourd à porter pour beaucoup de Gouvernement dans le monde.