Un incendie a eu lieu ce weekend (nuit de samedi à dimanche) dans un dépôt de coton situé dans la zone portuaire à Lomé causant de nombreux dégâts matériels. Les flammes ont été circonscrites grâce à l’intervention d’urgence des sapeurs-pompiers, ainsi que d’autres acteurs. Pour l’heure, l’on ignore l’origine de l’incendie.
Mais pour tenter de comprendre ce qui s’est passé et prévenir d’autres incidents de ce genre, une réunion a été organisée le lundi 12 juillet 2021 au siège du Haut Conseil pour la mer (HCM) à Lomé entre les autorités gouvernementales et celles portuaires. Ont pris part à cette rencontre, les ministres Yark DAMEHAME de la Sécurité et de la Protection civile, Edem Kokou TENGUE de l’Economie maritime, le ministre conseiller pour la mer du président de la République, Stanislas BABA.
Etaient également présents le Préfet maritime, Col Néyo TAKOUGNADI, le directeur général du Port autonome de Lomé, Contre-amiral Fogan ADEGNON, le président directeur général de Bolloré Transport & Logistics, Charles Kokouvi GAFAN et les principaux acteurs des installations portuaires. Cette réunion d’urgence a permis aux autorités gouvernementales de s’informer auprès des premiers responsables du PAL et du groupe Bolloré sur l’origine de l’incendie et sur le dispositif de sûreté maritime et portuaire existant et sur celui de sécurité et des interventions d’urgence.
Durant les échanges, les autorités ont relevé des défaillances malgré l’existence des bouches d’incendie et d’une équipe d’incendie sur le site et envisagé les mesures correctives. Elles ont aussi annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes réelles de cet incendie. A l’issue de la réunion, les ministres DAMEHAME et TENGUE et le Conseiller BABA ont formulé plusieurs recommandations. Celles-ci s’adressent au Préfet maritime, à la Cellule de suivi, de contrôle et d’évaluation du Comité d’agrément et de validation (CAV) et à l’Organisme national chargé de l’action de l’Etat en mer (ONAEM).
Au Préfet maritime, il est demandé la mise en place d’une commission d’enquête pour examiner les rapports d’enquête administrative établis par toutes les structures impliquées dans la gestion de l’incendie. Le préfet est aussi invité à s’associer à l’enquête diligentée par les autorités judiciaires, en coordination avec le commissariat spécial du PAL. Les autorités ont recommandé au CAV d’écouter l’agent de sûreté portuaire (PFSO : Port facility security officer) de la première installation portuaire sur le non-respect des procédures en matière d’alerte en situation d’urgence, le PFSO de la troisième installation portuaire et le responsable sûreté de Plot coton. La réévaluation du Plan d’urgence incendie du Plot coton est aussi souhaitée, en vue de corriger les insuffisances.
L’ONAEM pour sa part est sollicité pour appuyer les initiatives du ministre en charge de l’Economie maritime visant à renforcer en matériel l’équipe incendie du PAL, afin de la rendre encore plus performante. Il est également appelé à jouer le rôle d’identification de toutes les cibles de malveillance et de terrorisme au PAL. Il devra aussi veiller à l’adoption du décret fixant les règles, les conditions de transport et les modalités de gestion des marchandises dangereuses dans les Port et espaces maritimes sous juridiction togolaise.
Mais pour tenter de comprendre ce qui s’est passé et prévenir d’autres incidents de ce genre, une réunion a été organisée le lundi 12 juillet 2021 au siège du Haut Conseil pour la mer (HCM) à Lomé entre les autorités gouvernementales et celles portuaires. Ont pris part à cette rencontre, les ministres Yark DAMEHAME de la Sécurité et de la Protection civile, Edem Kokou TENGUE de l’Economie maritime, le ministre conseiller pour la mer du président de la République, Stanislas BABA.
Etaient également présents le Préfet maritime, Col Néyo TAKOUGNADI, le directeur général du Port autonome de Lomé, Contre-amiral Fogan ADEGNON, le président directeur général de Bolloré Transport & Logistics, Charles Kokouvi GAFAN et les principaux acteurs des installations portuaires. Cette réunion d’urgence a permis aux autorités gouvernementales de s’informer auprès des premiers responsables du PAL et du groupe Bolloré sur l’origine de l’incendie et sur le dispositif de sûreté maritime et portuaire existant et sur celui de sécurité et des interventions d’urgence.
Durant les échanges, les autorités ont relevé des défaillances malgré l’existence des bouches d’incendie et d’une équipe d’incendie sur le site et envisagé les mesures correctives. Elles ont aussi annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes réelles de cet incendie. A l’issue de la réunion, les ministres DAMEHAME et TENGUE et le Conseiller BABA ont formulé plusieurs recommandations. Celles-ci s’adressent au Préfet maritime, à la Cellule de suivi, de contrôle et d’évaluation du Comité d’agrément et de validation (CAV) et à l’Organisme national chargé de l’action de l’Etat en mer (ONAEM).
Au Préfet maritime, il est demandé la mise en place d’une commission d’enquête pour examiner les rapports d’enquête administrative établis par toutes les structures impliquées dans la gestion de l’incendie. Le préfet est aussi invité à s’associer à l’enquête diligentée par les autorités judiciaires, en coordination avec le commissariat spécial du PAL. Les autorités ont recommandé au CAV d’écouter l’agent de sûreté portuaire (PFSO : Port facility security officer) de la première installation portuaire sur le non-respect des procédures en matière d’alerte en situation d’urgence, le PFSO de la troisième installation portuaire et le responsable sûreté de Plot coton. La réévaluation du Plan d’urgence incendie du Plot coton est aussi souhaitée, en vue de corriger les insuffisances.
L’ONAEM pour sa part est sollicité pour appuyer les initiatives du ministre en charge de l’Economie maritime visant à renforcer en matériel l’équipe incendie du PAL, afin de la rendre encore plus performante. Il est également appelé à jouer le rôle d’identification de toutes les cibles de malveillance et de terrorisme au PAL. Il devra aussi veiller à l’adoption du décret fixant les règles, les conditions de transport et les modalités de gestion des marchandises dangereuses dans les Port et espaces maritimes sous juridiction togolaise.