Selon le ministre congolais des Finances, les Jeux de la francophonie, qui se sont tenus en juillet et en août 2023 à Kinshasa, auraient coûté près de sept fois plus cher que prévu. Ce qui met par conséquent en cause les organisateurs.
Face à cette déclaration qui a créé une polémique au sein de l’opinion, la direction du Comité National des 9èmes Jeux de la Francophonie (CNJF) se dit « profondément surprise et très étonnée des affirmations du ministre des Finances Nicolas Kazadi lors d'une conférence de presse tenue le week-end à Kinshasa. L'étonnement est d'autant plus grand que le ministre des Finances est non seulement membre, mais aussi vice-président du Comité de pilotage des Jeux de la Francophonie ».
« Ce budget a été élaboré en collaboration avec le Comité International des Jeux de la Francophonie, adopté par le gouvernement congolais, à travers le Comité de pilotage des Jeux, en présence du ministre des Finances, ensuite adopté par le Conseil Permanent de la Francophonie », peut-on apprendre du communiqué de presse de mise au point des déclarations du ministre des Finances, rendu public ce 30 octobre 2023.
Ainsi, à l'intention de l'opinion nationale et internationale, la direction du CNJF tient à apporter les précisions suivantes : Le budget arrêté par le CNJF et validé par le Comité de pilotage pour l'organisation des Jeux avait été fixé à 66,9 millions d'euros. Celui-ci a été approuvé comme tel par l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Il est important de souligner qu'à ce jour, le ministère des Finances n'a jamais débloqué l'intégralité de ce montant. D'où le fait que certaines créances sont encore en souffrance.
Par ailleurs, poursuit la mise au point, il est nécessaire de souligner que la gestion des dépenses du CNJF a été accompagnée par la Brigade financière de l'Inspection Générale des Finances (IGF) affectée au CNJF depuis le 24 janvier 2022 jusqu'à ce jour, et qui a par ailleurs rendu son rapport à ce propos lors d'une communication conjointe faite par l'Inspecteur général des finances, chef des services Jules Alingete et le directeur national des Jeux de la Francophonie, Isidore Kwandja.
Par conséquent, « la confusion créée par les propos du ministre des Finances tient au fait qu'il a mis dans le même panier les fonds alloués à la direction du CNJF pour l'organisation des Jeux et ceux attribués au ministère des ITP pour la construction des infrastructures ».
Enfin, il faut souligner que les propos du ministre des Finances interviennent au moment où une délégation de l'Organisation Internationale de la Francophonie, conduite par le directeur du CIJF, séjourne à Kinshasa, avec des experts, pour faire la reddition des comptes du CNJF.
Face à cette déclaration qui a créé une polémique au sein de l’opinion, la direction du Comité National des 9èmes Jeux de la Francophonie (CNJF) se dit « profondément surprise et très étonnée des affirmations du ministre des Finances Nicolas Kazadi lors d'une conférence de presse tenue le week-end à Kinshasa. L'étonnement est d'autant plus grand que le ministre des Finances est non seulement membre, mais aussi vice-président du Comité de pilotage des Jeux de la Francophonie ».
« Ce budget a été élaboré en collaboration avec le Comité International des Jeux de la Francophonie, adopté par le gouvernement congolais, à travers le Comité de pilotage des Jeux, en présence du ministre des Finances, ensuite adopté par le Conseil Permanent de la Francophonie », peut-on apprendre du communiqué de presse de mise au point des déclarations du ministre des Finances, rendu public ce 30 octobre 2023.
Ainsi, à l'intention de l'opinion nationale et internationale, la direction du CNJF tient à apporter les précisions suivantes : Le budget arrêté par le CNJF et validé par le Comité de pilotage pour l'organisation des Jeux avait été fixé à 66,9 millions d'euros. Celui-ci a été approuvé comme tel par l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Il est important de souligner qu'à ce jour, le ministère des Finances n'a jamais débloqué l'intégralité de ce montant. D'où le fait que certaines créances sont encore en souffrance.
Par ailleurs, poursuit la mise au point, il est nécessaire de souligner que la gestion des dépenses du CNJF a été accompagnée par la Brigade financière de l'Inspection Générale des Finances (IGF) affectée au CNJF depuis le 24 janvier 2022 jusqu'à ce jour, et qui a par ailleurs rendu son rapport à ce propos lors d'une communication conjointe faite par l'Inspecteur général des finances, chef des services Jules Alingete et le directeur national des Jeux de la Francophonie, Isidore Kwandja.
Par conséquent, « la confusion créée par les propos du ministre des Finances tient au fait qu'il a mis dans le même panier les fonds alloués à la direction du CNJF pour l'organisation des Jeux et ceux attribués au ministère des ITP pour la construction des infrastructures ».
Enfin, il faut souligner que les propos du ministre des Finances interviennent au moment où une délégation de l'Organisation Internationale de la Francophonie, conduite par le directeur du CIJF, séjourne à Kinshasa, avec des experts, pour faire la reddition des comptes du CNJF.