Le Premier Ministre, Joseph Djimrangar Dadnadji. Crédits photos : gouvernementdutchad.org
Tout frais Premier Ministre du Tchad, Joseph D Dadnadji est-il entrain de rompre avec la routine habituelle de ses prédécesseurs? Seul le temps pourra nous édifier sur la manière de conduire le bateau gouvernemental par le treizième capitaine désigné par le Président Idriss Deby Itno.
Sa visite auprès des proches des soldats décédés au Mali tranche d’une manière inhabituelle avec la manière de faire de ses prédécesseurs à ce poste prestigieux. Car, au Tchad, longtemps coutumier à la guerre, très peu de dirigeants rendaient une visite pour soutenir les proches des soldats tombés sur les théâtres des combats. Ce privilège était souvent réservé aux officiers supérieurs, les quidams ne recevaient même pas des funérailles officiels ou des hommages rendus par les membres du gouvernement, même si le soldat avait donné sa vie pour la défense du pays. Au Tchad, il sera impensable de voir un cimetière militaire. Nos soldats étaient le plus souvent « enterrés » à la sauvette si ce n’est pas les charognards qui faisaient le travail de fossoyeur en nettoyant les dépouilles en décomposition en pleine air.
Les soldats des plus chanceux qui mourraient sur un lit d’hôpital à la suite de leur blessure, étaient récupérés par les proches qui se chargeaient de les inhumer sans aucun soutien de son corps d’origine. Les moins chanceux étaient rassemblés dans des bennes et des pick-up par la voirie qui les enterrait dans des fosses commune sans plaque ni pierre tombale rendant hommage au défunt pourtant mort pour la patrie. Chose étonnante, des nombreuses familles tchadiennes sont sans nouvelles de leur proche tombé sur les champs de combat. Aucune note officiel, aucun acte de décès ni aide financière. Les parents apprenaient la triste nouvelle par le biais des frères d’arme du soldat décédé dans le scandale de la clandestinité. Les proches enduraient seuls leur peine, sans aucun mot de compassion et aucune volonté de partager la peine des familles.
Au cimetière de farcha, les soldats français décédés durant les combats de Kousserie et Ndjamena en 1900 y sont enterrés par dizaine et leurs pierres tombales est encore bien visible malgré le temps. N’est ce pas une façon de les rendre hommage? Beaucoup de militaires ou les membres de forces de sécurité blessés dans l’exercice de leur travail se retrouvaient sans aide ni oreille attentive. Ils doivent seuls, endurés leur blessure et traumatisme. Rarement d’assistance financière aux victimes et leur proche. Les forces armées n’ont aucune structure ni programme d’aide psychologique pour guérir les soldats du syndrome de stress poste traumatique, pire ce mal est méconnu dans l’armée.
Nous espérons que le nouveau Premier Ministre prendra les mesures de ce vide pour doter nos forces de sécurité des outils permettant de soutenir et suivre psychologiquement les soldats et leur proche. Un service chargé d’indemniser et de soutenir les soldats blessés par des programmes de réinsertion sociale. Que désormais, tout membre des forces de sécurité mort pour la patrie reçoive tous les honneurs que lui doit le pays. Nous osons croire fermement que le nouveau Premier Ministre, son excellence Joseph Djimrangar Dadnadji osera franchir la barre en innovant dans la gestion de son département qui ploie sous le poids de conseillers pléthoriques et dont l’efficacité et le rendement pourraient sont mitigés sauf preuve contraire. La primature est presque inexistante dans le domaine de la communication avec un site web léthargique et obsolète qui n’est même pas à l’heure de l’actualité alors que des conseillers chargés de la communication travaillent à la primature en grugeant sur le budget de cette institution. Monsieur le Premier Ministre doit trancher avec cette manière atypique de faire et faire sortir de leur endormissement tous les conseillers fantômes qui jouissent de tous les privilèges sans fournir le travail qu’ils doivent accomplir.
Moussa Guetane Moussa
Sa visite auprès des proches des soldats décédés au Mali tranche d’une manière inhabituelle avec la manière de faire de ses prédécesseurs à ce poste prestigieux. Car, au Tchad, longtemps coutumier à la guerre, très peu de dirigeants rendaient une visite pour soutenir les proches des soldats tombés sur les théâtres des combats. Ce privilège était souvent réservé aux officiers supérieurs, les quidams ne recevaient même pas des funérailles officiels ou des hommages rendus par les membres du gouvernement, même si le soldat avait donné sa vie pour la défense du pays. Au Tchad, il sera impensable de voir un cimetière militaire. Nos soldats étaient le plus souvent « enterrés » à la sauvette si ce n’est pas les charognards qui faisaient le travail de fossoyeur en nettoyant les dépouilles en décomposition en pleine air.
Les soldats des plus chanceux qui mourraient sur un lit d’hôpital à la suite de leur blessure, étaient récupérés par les proches qui se chargeaient de les inhumer sans aucun soutien de son corps d’origine. Les moins chanceux étaient rassemblés dans des bennes et des pick-up par la voirie qui les enterrait dans des fosses commune sans plaque ni pierre tombale rendant hommage au défunt pourtant mort pour la patrie. Chose étonnante, des nombreuses familles tchadiennes sont sans nouvelles de leur proche tombé sur les champs de combat. Aucune note officiel, aucun acte de décès ni aide financière. Les parents apprenaient la triste nouvelle par le biais des frères d’arme du soldat décédé dans le scandale de la clandestinité. Les proches enduraient seuls leur peine, sans aucun mot de compassion et aucune volonté de partager la peine des familles.
Au cimetière de farcha, les soldats français décédés durant les combats de Kousserie et Ndjamena en 1900 y sont enterrés par dizaine et leurs pierres tombales est encore bien visible malgré le temps. N’est ce pas une façon de les rendre hommage? Beaucoup de militaires ou les membres de forces de sécurité blessés dans l’exercice de leur travail se retrouvaient sans aide ni oreille attentive. Ils doivent seuls, endurés leur blessure et traumatisme. Rarement d’assistance financière aux victimes et leur proche. Les forces armées n’ont aucune structure ni programme d’aide psychologique pour guérir les soldats du syndrome de stress poste traumatique, pire ce mal est méconnu dans l’armée.
Nous espérons que le nouveau Premier Ministre prendra les mesures de ce vide pour doter nos forces de sécurité des outils permettant de soutenir et suivre psychologiquement les soldats et leur proche. Un service chargé d’indemniser et de soutenir les soldats blessés par des programmes de réinsertion sociale. Que désormais, tout membre des forces de sécurité mort pour la patrie reçoive tous les honneurs que lui doit le pays. Nous osons croire fermement que le nouveau Premier Ministre, son excellence Joseph Djimrangar Dadnadji osera franchir la barre en innovant dans la gestion de son département qui ploie sous le poids de conseillers pléthoriques et dont l’efficacité et le rendement pourraient sont mitigés sauf preuve contraire. La primature est presque inexistante dans le domaine de la communication avec un site web léthargique et obsolète qui n’est même pas à l’heure de l’actualité alors que des conseillers chargés de la communication travaillent à la primature en grugeant sur le budget de cette institution. Monsieur le Premier Ministre doit trancher avec cette manière atypique de faire et faire sortir de leur endormissement tous les conseillers fantômes qui jouissent de tous les privilèges sans fournir le travail qu’ils doivent accomplir.
Moussa Guetane Moussa