Après moult négociations sans suite avec le gouvernement de Pahimi, la lueur d’espoir est désormais venu du cabinet civil de la Présidence. Trois jours durant, la plateforme syndicale et le cabinet de la présidence étaient en négociation. Des propositions ont été faites mais, les travailleurs au risque d’être roulés dans la farine maintiennent la grève et exigent du cabinet de la présidence une garantie avant toute éventuelle reprise de travail.
Mardi 13 mars à 8 heures très exactement, femmes, hommes, jeune et vieux ont pris d’assaut les locaux de la bourse du travail pour participer à l’Assemblée Générale convoquée par la plateforme syndicale revendicative. Faute de place, certains ont trouvé refuge sur les arbres et les murs de la bourse du travail, question d’entendre de leurs propres oreilles le compte-rendu.
Après le bilan des 7 semaines de débrayage fait par le modérateur du jour, la parole fut donnée au porte-parole de la plateforme syndicale revendicative, Barka Michel qui a fait le bilan de leur dernière rencontre avec le cabinet de la présidence.
Selon Barka Michel, le cabinet déclare que pour l’instant l’Etat ne peut pas payer intégralement le salaire compte tenu de la situation de la trésorerie. Donc le salaire serait abattu jusqu’au mois d’avril. Au mois de mai, il sera possible de payer le salaire intégralement et de rembourser même ce qui a été abattu antérieurement en nature ou en espèce Puisqu’en cette période, le FMI soutiendra financièrement le Tchad. Cela a automatiquement eu le désaveu de l’assemblée qui a répondu immédiatement “non”.
Une autre proposition venant du cabinet est que le décret 687 sera annulé au mois de mai. Il est alors demandé aux travailleurs de reprendre le travail. À peine que Barka Michel eut achevé sa parole, un travailleur dans la foule lance : « jusqu’au bout c’est notre cri de guerre, Déby doit capituler ou rien ».
Ce compte-rendu a été apprécié de différentes manières par les syndicalistes. L’Assemblée était vraiment agitée. Les uns demandent à la plateforme d’avoir une garantie avant de signer tout accord relatif à la reprise des activités car, disent-ils, l’Etat Tchadien n’est pas sérieux, les autres ont remis sur la table le cas des 31.000 fonctionnaires qui ne sont pas payés.
À ce sujet il est demandé à la plate forme d’exiger le payement de leur salaire avant une éventuelle signature d’accord pour la reprise. Il était très difficile pour les représentants des travailleurs de décider. Dr Guirayo Jérémie, pour sa part a fait savoir aux travailleurs que « lorsque le buffle quitte le troupeau, il devient une sauce ». Donc il est nécessaire que les idées se convergent pour une victoire. Le recensement lancé par le gouvernement a été balayé d’un revers de la main par les syndicalistes. L’assemblée a décidé qu’aucun travailleur ne participera à ce recensement sans que l’audit des diplômes ne soit convenablement fait et que la situation actuelle ne soit tirée au clair. En conclusion les travailleurs sont prêts à reprendre le travail mais ils s’inscrivent dans la logique du saint Thomas. Ils donnent mandat à la plate forme syndicale de poursuivre la négociation en attendant c’est le statuquo. La grève continue.
Mardi 13 mars à 8 heures très exactement, femmes, hommes, jeune et vieux ont pris d’assaut les locaux de la bourse du travail pour participer à l’Assemblée Générale convoquée par la plateforme syndicale revendicative. Faute de place, certains ont trouvé refuge sur les arbres et les murs de la bourse du travail, question d’entendre de leurs propres oreilles le compte-rendu.
Après le bilan des 7 semaines de débrayage fait par le modérateur du jour, la parole fut donnée au porte-parole de la plateforme syndicale revendicative, Barka Michel qui a fait le bilan de leur dernière rencontre avec le cabinet de la présidence.
Selon Barka Michel, le cabinet déclare que pour l’instant l’Etat ne peut pas payer intégralement le salaire compte tenu de la situation de la trésorerie. Donc le salaire serait abattu jusqu’au mois d’avril. Au mois de mai, il sera possible de payer le salaire intégralement et de rembourser même ce qui a été abattu antérieurement en nature ou en espèce Puisqu’en cette période, le FMI soutiendra financièrement le Tchad. Cela a automatiquement eu le désaveu de l’assemblée qui a répondu immédiatement “non”.
Une autre proposition venant du cabinet est que le décret 687 sera annulé au mois de mai. Il est alors demandé aux travailleurs de reprendre le travail. À peine que Barka Michel eut achevé sa parole, un travailleur dans la foule lance : « jusqu’au bout c’est notre cri de guerre, Déby doit capituler ou rien ».
Ce compte-rendu a été apprécié de différentes manières par les syndicalistes. L’Assemblée était vraiment agitée. Les uns demandent à la plateforme d’avoir une garantie avant de signer tout accord relatif à la reprise des activités car, disent-ils, l’Etat Tchadien n’est pas sérieux, les autres ont remis sur la table le cas des 31.000 fonctionnaires qui ne sont pas payés.
À ce sujet il est demandé à la plate forme d’exiger le payement de leur salaire avant une éventuelle signature d’accord pour la reprise. Il était très difficile pour les représentants des travailleurs de décider. Dr Guirayo Jérémie, pour sa part a fait savoir aux travailleurs que « lorsque le buffle quitte le troupeau, il devient une sauce ». Donc il est nécessaire que les idées se convergent pour une victoire. Le recensement lancé par le gouvernement a été balayé d’un revers de la main par les syndicalistes. L’assemblée a décidé qu’aucun travailleur ne participera à ce recensement sans que l’audit des diplômes ne soit convenablement fait et que la situation actuelle ne soit tirée au clair. En conclusion les travailleurs sont prêts à reprendre le travail mais ils s’inscrivent dans la logique du saint Thomas. Ils donnent mandat à la plate forme syndicale de poursuivre la négociation en attendant c’est le statuquo. La grève continue.