Justin Lin (Lin Yifu), l'ancien économiste en chef de la Banque mondiale, a récemment publié un article dans le Quotidien du Peuple, intitulé "La Chine va rester le moteur économique du monde», livrant une analyse en profondeur qui montre qu’il y a des conditions favorables pour que la Chine puisse maintenir une croissance à moyenne-grande vitesse.
M. Lin a souligné que du point de vue des possibilités d'investissement, il y a un énorme espace de modernisation industrielle en Chine ; il y a une forte demande en investissements en termes d'infrastructures, de protection de l'environnement et de processus d'urbanisation. Dans le même temps, les retours économiques et sociaux de ces opportunités d'investissement sont élevés, ils peuvent créer une demande à court terme, accroître l'emploi, et, après résolution des conflits, améliorer l'efficacité et la qualité économiques ; la réforme structurelle de l'offre est une initiative qui va au-delà du keynésianisme.
Selon Justin Lin, la demande intérieure en investissements dans les pays développés est faible, et dans le contexte de crise économique, il est difficile de trouver un nouveau point de croissance. En revanche, il existe beaucoup de bonnes opportunités d'investissement en Chine, et c’est la plus grande différence avec les pays développés. Par conséquent, on ne peut pas se contenter de s’appuyer sur l’expérience des pays développés comme une référence pour évaluer les perspectives de développement de la Chine. De toute évidence, le développement de la Chine dispose d’un potentiel ferme, solide et manœuvrier.
Justin Lin croit en même temps que la Chine possède également de bonnes conditions et avantages en matière d’investissements. Premièrement, le niveau total du passif accumulé des gouvernements central et locaux chinois ne représente qu’un pourcentage du PIB, offrant plus d'espace à l'utilisation de politiques fiscales pour soutenir les investissements dans les infrastructures. Deuxièmement, le taux d’épargne des Chinois est élevé, atteignant près de 50% du PIB, et il peut être tiré parti des investissements privés grâce à une politique fiscale active. Troisièmement, l'investissement a besoin de l’importation de technologies, matériels et matières premières connexes, et la Chine possède 3 300 milliards de Dollars US de réserves de change, la plaçant au premier rang dans le monde. En outre, les taux d'intérêt et taux de réserves bancaires de la Chine sont élevés, et les politiques gouvernementales augmentent aussi la masse monétaire en abaissant les taux d'intérêt et le ratio de réserve, soutenant l'investissement.
Selon Justin Lin, tant qu’il y aura une utilisation complète de ces conditions, les investissements seront efficaces et permettront de créer des emplois et de favoriser la croissance des revenus, et la consommation augmentera, même si la croissance des exportations est faible. En s’appuyant sur la consommation intérieure et l'investissement, la Chine a également les capacités et les conditions de maintenir une croissance annuelle moyenne de 6,5% chaque année pendant la période du 13e Plan Quinquennal, contribuant à plus de 30% de la croissance mondiale.
Source : Le Quotidien du Peuple
M. Lin a souligné que du point de vue des possibilités d'investissement, il y a un énorme espace de modernisation industrielle en Chine ; il y a une forte demande en investissements en termes d'infrastructures, de protection de l'environnement et de processus d'urbanisation. Dans le même temps, les retours économiques et sociaux de ces opportunités d'investissement sont élevés, ils peuvent créer une demande à court terme, accroître l'emploi, et, après résolution des conflits, améliorer l'efficacité et la qualité économiques ; la réforme structurelle de l'offre est une initiative qui va au-delà du keynésianisme.
Selon Justin Lin, la demande intérieure en investissements dans les pays développés est faible, et dans le contexte de crise économique, il est difficile de trouver un nouveau point de croissance. En revanche, il existe beaucoup de bonnes opportunités d'investissement en Chine, et c’est la plus grande différence avec les pays développés. Par conséquent, on ne peut pas se contenter de s’appuyer sur l’expérience des pays développés comme une référence pour évaluer les perspectives de développement de la Chine. De toute évidence, le développement de la Chine dispose d’un potentiel ferme, solide et manœuvrier.
Justin Lin croit en même temps que la Chine possède également de bonnes conditions et avantages en matière d’investissements. Premièrement, le niveau total du passif accumulé des gouvernements central et locaux chinois ne représente qu’un pourcentage du PIB, offrant plus d'espace à l'utilisation de politiques fiscales pour soutenir les investissements dans les infrastructures. Deuxièmement, le taux d’épargne des Chinois est élevé, atteignant près de 50% du PIB, et il peut être tiré parti des investissements privés grâce à une politique fiscale active. Troisièmement, l'investissement a besoin de l’importation de technologies, matériels et matières premières connexes, et la Chine possède 3 300 milliards de Dollars US de réserves de change, la plaçant au premier rang dans le monde. En outre, les taux d'intérêt et taux de réserves bancaires de la Chine sont élevés, et les politiques gouvernementales augmentent aussi la masse monétaire en abaissant les taux d'intérêt et le ratio de réserve, soutenant l'investissement.
Selon Justin Lin, tant qu’il y aura une utilisation complète de ces conditions, les investissements seront efficaces et permettront de créer des emplois et de favoriser la croissance des revenus, et la consommation augmentera, même si la croissance des exportations est faible. En s’appuyant sur la consommation intérieure et l'investissement, la Chine a également les capacités et les conditions de maintenir une croissance annuelle moyenne de 6,5% chaque année pendant la période du 13e Plan Quinquennal, contribuant à plus de 30% de la croissance mondiale.
Source : Le Quotidien du Peuple