Le chef de fil de l'opposition, Saleh Kebzabo a animé, ce mardi 28 août, au siège de l'Union pour la République et le Développement (URD), au quartier Moursal, une conférence de presse relative à la rencontre entre le président Deby et les partis politiques de l'opposition, la mission des partis politiques de l'opposition à Moundou les 4 et 5 août et la conférence des bailleurs de fonds à Paris.
Tout en saluant cette initiative du président de rencontrer l'opposition politique, le chef de fil de l'opposition politique Tchadienne, Saleh Kebzabo souligne que le président a deux soucis, d'une part d'honorer l'engagement qu’il avait pris devant l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour l’Afrique centrale et d'autre part, faire du marketing pour drainer les partis politiques à son forum qu'il veut absolument réunir avant la conférence de Paris.
Abordant l'interdiction de visite d’une vingtaine de partis politiques de l'opposition à leur collègue, Loakein Kourayo Medard, le président de l'Union Nationale pour la démocratie et le renouveau (UNDR) qualifie ce qui est arrivé à Moundou de gravissime, tendant à porter atteinte aux droits de circuler librement dans le pays et de mener des activités politiques, tout en dénonçant l'arrestation du Medard.
Par ailleurs, il émet de sérieuses réserves aux conclusions de la conférence de Paris des bailleurs de fonds sur le financement d'un plan national de développement. Selon lui, le fait que Deby soit depuis 27 ans au pouvoir est la prédation et la mauvaise gouvernance. « Si le gouvernement s'enferme dans sa logique d'exclusion, nous n'excluons pas la possibilité de l'envoi d'une délégation de l'opposition à Paris, pour une contre-conférence, en rapport avec la société civile », prévient Kebzabo.
Tout en saluant cette initiative du président de rencontrer l'opposition politique, le chef de fil de l'opposition politique Tchadienne, Saleh Kebzabo souligne que le président a deux soucis, d'une part d'honorer l'engagement qu’il avait pris devant l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour l’Afrique centrale et d'autre part, faire du marketing pour drainer les partis politiques à son forum qu'il veut absolument réunir avant la conférence de Paris.
Abordant l'interdiction de visite d’une vingtaine de partis politiques de l'opposition à leur collègue, Loakein Kourayo Medard, le président de l'Union Nationale pour la démocratie et le renouveau (UNDR) qualifie ce qui est arrivé à Moundou de gravissime, tendant à porter atteinte aux droits de circuler librement dans le pays et de mener des activités politiques, tout en dénonçant l'arrestation du Medard.
Par ailleurs, il émet de sérieuses réserves aux conclusions de la conférence de Paris des bailleurs de fonds sur le financement d'un plan national de développement. Selon lui, le fait que Deby soit depuis 27 ans au pouvoir est la prédation et la mauvaise gouvernance. « Si le gouvernement s'enferme dans sa logique d'exclusion, nous n'excluons pas la possibilité de l'envoi d'une délégation de l'opposition à Paris, pour une contre-conférence, en rapport avec la société civile », prévient Kebzabo.